Cette collection japonaise n'apporte rien de neuf apparemment : pas de nouveau mastering ni bonus tracks.
Le seul intérêt est peut-être le pressage japonais qui semble être reconnu comme de meilleure qualité.
Pour ceux qui sont sceptiques par rapport à l'influence du processus de fabrication des CD sur la transparence au niveau du son, j'ai lu sur le net un entretien paru dans Home Studio Recording de Bob Ludwig ingénieur mastering :
"Pour des grands groupes comme les Rolling Stones, nous faisons faire des CD-tests, des échantillons dans chaque usine de pressage mise à contribution pour assurer le grand nombre d'exemplaires. Nous les comparons entre eux, et ils ne sonnent pas toujours de manière identique. Parfois, à l'aveugle, on peut très bien dire "celui-ci a été fabriqué chez X, celui-ci chez Y..." : c'est ce qui s'est passé lors de la vague de rééditions Rolling Stones de l'an dernier. On a incriminé des phénomènes de jitter sur les PCM 1630 utilisés lors du prémastering."
Bob Ludwig a d'ailleurs participé au mastering de Nebraska que je possède depuis peu en édition d'origine. Springsteen a enregistré cet album sur un quatre piste chez lui. Le son de l'album est vraiment brut de décoffrage avec des réverbérations mais cela correspond parfaitement au fond artistique, à la pochette dépouillée de l'album. Cela fait passer le pirate's gospel d'Alela Diane pour du Diana Krall
C'est le boss, une guitare et un harmonica perdu au fin fond de l'amérique.
Le titre "state trooper" est vraiment bestial, un grand moment de cet album.
Pour revenir à mes recherches sur le net sur la collection japonaise du Boss, s'il n'y a pas de grandes différences niveau son, pour les collectionneurs ou ceux qui n'ont pas encore les albums, c'est tentant.
Les prix ne sont pas excessifs pour une édition limitée avec une présentation de qualité japonaise.
Les pochettes sont les répliques miniatures exactes des vynils d'époque avec un grand soin du détail, et il y a une bandelette entourant l'album imprimée en japonais donnant des informations sur la discographie les dates de concerts de l'artiste etc...
Même si on ne sait pas déchiffrer le japonais cette bandelette dénommée «obi-strip» est capitale
Le possesseur d'un album du boss de la collection japonaise ne doit surtout pas l'endommager ni s'en séparer !!!
Le terme «obi-strip» provient du nom de la large pièce de tissu - le obi - portée autour de sa taille par une geisha en kimono traditionnel.
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