Isabelle44 a écrit:
* J'espère que procéder de cette manière ne va pas à l'encontre de la charte.
Je crois que oui
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Isabelle44 a écrit:
* J'espère que procéder de cette manière ne va pas à l'encontre de la charte.
jbpfrance a écrit:C'est absolument le ressenti que j'ai en 4.0 frontal en symphonique, en partant d'une source stéréo. J'ai simplement fait un truc simple hors des standards actuels pour éviter les redondances éventuelles que deux enceintes diffusant exactement le même son créeraient.
Emmanuel Piat a écrit:Personnellement, je suis très pessimiste sur le fait que l'acoustique deviendra un maillon pris en compte par les vendeurs de hifi au même titre que le reste de la chaine.
Le secteur dans lequel c'est fait est celui de l'audio pro (parce que les pro ont généralement reçus un minimum d'éducation en ce sens pendant leur étude et sont donc sensibilisés au problème). Mais ce service dans le domaine pro n'est pas gratuit, il fait parti d'une prestation de service très large qui va de la conception/aménagement du studio/cabine jusqu'aux compensations électroniques.
Transposer cela dans l'univers "consumer" me semble relever de l'utopie car ce marché n'est pas assez structuré à la base (n'importe qui peut décider de vendre des enceintes de hifi).
Désolé d'être aussi rabat joie.
Dans un de ces articles il y était question " du nombre d'or" concernant les dimensions " idéales " de la pièce d'écoute ...
Le nombre d'Or est basé sur une suite: 1- 1.618 - 2.618. Du point de vue de la répartition des modes, le nombre d'or n'est pas celui qui présente la meilleure performance mais une salle de ce type sonne de manière très particulière, très calme. Il se pourrait que d'autres caractéristiques que les modes jouent un rôle
L'un des meilleurs rapports serait 1 - 1.4 - 1.9 (à quelques centièmes près). Je crois que c'est 1 - 1.408 - 1.872 si ma mémoire est fidèle. Vous remarquerez que cela fait un plafond assez haut. La salle d'écoute Cabasse à Brest était basée sur ce rapport:
Pour limiter les modes propres, il y a des rapports de dimensions qu'il faut éviter et les pires sont les multiples.
Pour 6m x 5m x 2,5m ça risque de poser des problèmes car 5m = 2 x 2,5m.
Le pire serait 7,5m x 5m x 2,5m....
Philippe Muller a écrit:Isabelle44 a écrit:Sinon, a t-on connaissance aujourd'hui des proportions idéales d'une pièce d'écoute qui de part sa conception à la base, évitera d'emblée les ondes stationnaires et autre flutter écho ?
L'un des meilleurs rapports serait 1 - 1.4 - 1.9 (à quelques centièmes près). Je crois que c'est 1 - 1.408 - 1.872 si ma mémoire est fidèle. Vous remarquerez que cela fait un plafond assez haut. La salle d'écoute Cabasse à Brest était basée sur ce rapport:
h= 5.30m l= 7.5m L= 10m. Curieusement L vaut presque le double de h mais presque n'est pas le double.
Ceci ne concerne que les modes. Pour le flutter écho, le traitement d'un mur sur deux (face à face) peut suffire. Ensuite, il y a toutes sortes d'améliorations.
Emmanuel Piat a écrit:TMS a écrit:En gros, seule les réflexions arrivant dans les 10 premières milisecondes détimbrent...
Après 20ms, ça devient de la réverb.
jacques
Le phénomène que j'ai décrit rapidement par le qualificatif "déséquilibre tonal" (p88), n'est pas AMHA dû à des réflexions arrivant avant les 10 premières millisecondes (que le cerveau fusionne avec le champ direct) vue que la niche n'en produit pas (elle est trop loin). Par contre je suis certain que c'est bien la niche qui le produit vu que je peux le supprimer en jouant sur la niche.
Néanmoins, la terminologie que j'ai employé était sans doute mauvaise. Je fais une autre tentative : je peux régler la niche de manière à ressentir une énergie plus importante dans les aigus. Mais cette énergie n'est pas un écho, ça vient plus tôt, et ça donne l'illusion d'un boost dans les aigus (doublé d'une distorsion qu'on peut aisément entendre sur un instrument de musique tel qu'une clarinette. L'adjectif qui conviendrait le mieux pour le qualifier est un rendu "criard" ds les aigus). Ca peut donner qqchose de très impressionnant sur les bandes HC (on se prend des impacts inouis en pleine tronche, comme ce que donne par exemple certaines écoutes en haut rendement mal réglées) mais c'est bien peu réaliste en hifi. je pense que la manière dont le cerveau interprète la répartition de l'énergie peu après les 10ms (notamment si elle est très ramassée temporellement, ce qui ne correspond pas à un echo) peut donner lieu à des phénomènes de renforcements qui déclenchent des déséquilibres... C'est bien sûr une hypothèse.
Comme je peux à loisir créer ce phénomène ou le supprimer (ou le graduer...), j'essairai un jour de le mesurer sur un échogramme puis une FFT pour tirer ça au clair, ce pourrait être intéressant...
@+
Emmanuel
ohl a écrit:Dans un de ces articles il y était question " du nombre d'or" concernant les dimensions " idéales " de la pièce d'écoute ...Le nombre d'Or est basé sur une suite: 1- 1.618 - 2.618. Du point de vue de la répartition des modes, le nombre d'or n'est pas celui qui présente la meilleure performance mais une salle de ce type sonne de manière très particulière, très calme. Il se pourrait que d'autres caractéristiques que les modes jouent un rôleL'un des meilleurs rapports serait 1 - 1.4 - 1.9 (à quelques centièmes près). Je crois que c'est 1 - 1.408 - 1.872 si ma mémoire est fidèle. Vous remarquerez que cela fait un plafond assez haut. La salle d'écoute Cabasse à Brest était basée sur ce rapport:Pour limiter les modes propres, il y a des rapports de dimensions qu'il faut éviter et les pires sont les multiples.
Pour 6m x 5m x 2,5m ça risque de poser des problèmes car 5m = 2 x 2,5m.
Le pire serait 7,5m x 5m x 2,5m....
Ces théories sur les proportions idéales ne sont pas très utiles :
- en général, les salles d'écoute des amateurs sont déjà construites
- même pour une nouvelle salle, l'impédance réelle des murs fait que les dimensions acoustiques équivalentes peuvent être sensiblement différentes des dimensions physiques donc les fréquences des modes et leur répartition ne correspondent pas tout à fait à la théorie. De plus, selon les emplacements des enceintes et de l'auditeur, certains modes sont activés ou peu.
Alors en pratique, oubliez le nombre d'or ou les proportions "idéales", évitez simplement les pièces cubiques
préférez les grandes pièces, mettez des meubles et pas trop de matériaux amortissants...
planeurventus a écrit:Bonsoir à tous,
J'ai lu avec attention toutes les remarques des uns et des autres. C'est très intéressant et ma curiosité était sans cesse aiguisée. Maintenant, nos pièces d'écoute sont "domestiques"pour la plupart d'entre nous. J'ai personnellement beaucoup de mal à augmenter l'écart entre mes enceintes et le mûr, même de 5 cm, pour pouvoir avoir une scène sonore un peu plus profonde sans que ma femme s'en aperçoive. Ceci étant, j'ai quand même pu mettre quelques "coupelle" magiques de Franck Tchang qui ont un peu améliorer l'acoustique de ma pièce.
J'ai la chance d'habiter près d'une grande ville et je vais régulièrement au concert, classique ou jazz ou autres. En rentrant chez moi, je me fais toujours la même réflexion: où sont les graves dans nos chaines ? Une contrebasse, la grosse caisse d'une batterie... Nos reproductions domestiques sont souvent incapables de reproduire le registre grave. A une époque, Cabasse avait fait une pub qui disait: comment voulez-vous reproduire une contrebasse avec des enceintes deux à trois fois plus petites ?
Et puis, J'ai eu une idée et j'aimerais avoir votre avis de PRO.
Si on arrive simplement à diminuer le niveau du registre médium-aigu, on pourra sans se détruire les oreilles augmenter le niveau sonore et par conséquent avoir plus de grave. Comme je suis prof de physique appliquée, j'ai fait un câble de modulation entre le lecteur CD et le pré-ampli qui limite le registre médium-aigu tout en conservant un temps de propagations de groupe, linéaire. Ce qui est pour moi très important. Et bien le résultat est très intéressant, je mets plus fort, car je ne suis pas gêné par le niveau du médium-aigu et du coup le registre grave devient présent avec plus de réalisme.
Hier soir, je suis allé à un concert, les musiciens qui étaient avec Samsévérino, trois guitares, une contrebasse et un accordéon. Comme j'étais au troisième rang, et que le gars qui sonorisait avait fait en sorte de juste soutenir les instruments, j'ai pu me rendre compte que j'étais sur le bon chemin.
En conclusion, pourquoi chercher des bandes passantes plates partout des les maillons, alors que l'on manque de grave.
Cordialement
TMS a écrit:Pour avoir du "bon" grave, il n'y a pas 36 solutions : de la surface émissive (Note au prof de physique : ça augmente la partie réelle de l'impédance de rayonnement qui se rapproche de celui de l'air) qui bouge très peu (comme la contrebasse par ex.)
Donc : Hp de grand diamètre, mur sonore (on a fait des murs de grave sans HP avec une surface émissive de l'ordre de 10m².... sans limitation de surface), plusieur HP de petit diamètre....
jacques
planeurventus a écrit:... je me fais toujours la même réflexion: où sont les graves dans nos chaines ? Une contrebasse, la grosse caisse d'une batterie... Nos reproductions domestiques sont souvent incapables de reproduire le registre grave. ...
planeurventus a écrit:En conclusion, pourquoi chercher des bandes passantes plates partout des les maillons, alors que l'on manque de grave.
grand x a écrit:J'ai pas compris à partir de "Proac"
(42dB à 0 dB, c'est quoi? et la suite?)
xavier, 2 neurones actifs au réveil.
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