Themisto a écrit:Non, ce qui me choque est que tu trouves normal que la recherche soit bridée sur "ce qui est décelable par un modèle psycho-acoustique" (si tu préfères donner ce joli nom grandiloquent à un simple test ABX^^) et que plutôt que rechercher des solutions et des réponses rationnelles (par exemple le facteur d'amortissement), finalement, on ne fait que s'accrocher à une simple règle statistique.
Je crois que tu n'as pas bien compris mon point de vue.
Pour moi, faire un test ABX est une démarche rationnelle.
En revanche, je considère qu'examiner des spectrogrammes alors qu'on sait que 90 % des dégradations qui y sont visibles sont inaudibles et que 50 % des dégradations audibles y sont invisibles, est une démarche irrationnelle.
Remarque : le "modèle psycho-acoustique", cela n'a rien à voir avec un test ABX. Ce sont les spécifications centrales d'un encodeur, qui lui donnent son son. Evaluer selon un modèle psychoacoustique, c'est demander à un logiciel d'oreille artificielle quelle est la qualité perceptuelle d'un fichier selon un modèle psychoacoustique choisi, sans écouter soi-même. Le logiciel passe les mp3 à la moulinette et leur donne des notes tout seul.
Cela ne fonctionne que pour les très bas débits. Car les modèles psycho-acoustiques ne reproduisent qu'approximativement l'audition humaine.