Les mesures réalisées avec transformée de Fourier, c'est-à-dire les spectrogrammes, m'ont été très utiles pour analyser le son des câbles d'enceinte ou pour qualifier précisément la différence entre deux pressages différents d'un même vinyle.
Ils m'ont permis de quantifier la perte d'aigus provoquée par un câble, ou la perte en bande passante entre le début et la fin d'une face sur un microsillon donné, en comparant au CD. Et ce sur des signaux musicaux, en superposant les spectres et en mesurant la différence entre les deux.
Exemple d'analyse spectrale (Fourier) comparée sur signal musical complexe :
Le graphe permet de déterminer clairement quelles parties du spectre sont en avant ou non, ce qui est quasi impossible à l'oreille, car il y a une alternance extrême grave, grave, medium et aigu sur un canal et complètement autre chose sur l'autre canal.
Et avec des encodeurs Vorbis ou Musepack, on peut monter le bitrate très haut, jusqu'à ce que le fichier encodé soit complètement indiscernable de l'original. Or il reste entièrement encodé sous forme de représentation spectrale à la Fourier !