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Toutes les solutions de traitement du signal : différentes méthodes, matériel et logiciel, mise en œuvre...

Améliorer l'acoustique (aussi) avec un égaliseur (equalizer)

Message » 09 Mai 2008 22:04

ohl a écrit:
e ne sais même pas si l'ECM8000 est un micro de pression

Il est donc conseillé de ne pas faire de correction au-dessus de 7kHz si votre micro n'a pas été vérifié (calibré).

OK ça simplifie le travail. En attendant la calibration. De toutes façons d'après mon expérience quand il ne reste que l'égalisation dans les aigus, ce n'est pas si difficile de la réaliser à la main et à l'oreille.. le naturel des cymbales, les harmoniques du piano main droite, violons..
Se concentrer sur la mesure et l'égalisation de 20 à 7000 c'est déjà plein de surprises.
Patrick
PCHEVALIER
 
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Message » 09 Mai 2008 23:29

ohl a écrit:En fait , l'orientation n'a pas grande importance en soi : ce qui est important c'est d'utiliser le micro dans les même conditions lors des mesures que celles utilisées lors de la calibration.
non, l'orientation est importante! (en tout cas si l'on recherche la précision jusqu'en hautes fréquences). Le micro étant généralement étalonné en pression, cette orientation va être déterminante dans le motif de diffraction généralement rencontré quand le diamètre du micro avoisine la longueur d'onde à mesurer (à partir de 3kHz pour un micro de diamètre 1/2").

PCHEVALIER a écrit:
ratitifb a écrit:Rien n'interdit d'utiliser un micro de pression pour une mesure champ libre avec la limitation haute fréquence que celà entraîne et sous incidence rasante (orientation verticale) :idee:

Excuse moi mais je manque de connaissances de base pour comprendre ce que tu as écrit... Je ne sais même pas si l'ECM8000 est un micro de pression. Pourrais-tu expliciter ? Merci.
en mesure, en dehors des micros d'incidence aléatoire (champ diffus), on retrouve des micros dits de pression dont la réponse en fréquence sera optimisée pour être la plus plate possible sous incidence rasante. Ils seront utilisés par exemple en couplage avec de petites cavités pour les mesures des transducteurs comme les écouteurs, ils seront utilisés affleurant aux parois pour les mesures de niveau de pression dans les conduits. Ces micros placés en champ libre sous incidence normale, du fait de la diffraction, présenteront une réponse en fréquence majorant le niveau sonore en hautes fréquences. A l'inverse, les micros de champ libre seront optimisés pour présenter une réponse en fréquence la plus plate possible sous incidence normale, micro orienté en direction des sources.
ratitifb
 
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Message » 10 Mai 2008 9:14

<<C'est un labo certifié ISO 17025, et, pour connaitre assez bien la métrologie, je n'ai pas de raison de mettre en doute leurs compétences<<<

a priori moi non plus, bien que je ne connaisse pas la qualité de ce labo... je ne crois pas tout yeux et oreilles fermés!

ce n'est pas parceque un micro X est calibré (par qui que ce soit) que le tiens l'est, et encore moins s'il est soit disant calibré "a la verticale avec un logiciel", dans quelle piece? la tienne?

c'est comme si tu choisissais ta bague de fillancaille de la meme taille que celle de qqun d'autre sous pretexte que c'est aussi un homme...ce n'est pas le meilleurs exemple car les différences physiologiques ne sont pas si grandes que les differences entre appareils;

je ne comprend pas que malgré tes connaissances en métrologie tu recommande de prendre un fichier de calibration au hasard et de l'appliquer a n'importe quel micro fut-ce-t-il de la meme gamme! dans quel labo travailles-tu?

meme un micro calibré demande a etre recalibré apre un certain temps:6-12 mois pour l'ECM8000, 1-2 ans pour le M30 par ex.

croire que l'on va "calibrer" a l'oreille est illusoire et mensonger.

vous postuler soit:
-je fais n'importe quoi pour m'amuser et j'induis tout le monde en erreur
-j'essaie de comprendre et de prendre la mesure de ce qu'il est possible de faire correctement et tout le monde avance dans une direction la moins mauvaise adaptée au domicile avec des moyens réduits;
d'apres ce que j'ai compris ce thread a été ouvert en ce sens (2e point) par Patrick, qui au passage est le seul jusqu'a maintenant a chercher un moyen de calibrer son micro pour ses mesures chez lui...
fredsonqc
 
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Message » 10 Mai 2008 14:01

Un micro de mesure est en général de type électrostatique (à condensateur, électret ou back électret (meilleur)). Il est donc constitué d'un diaphragme très fin et super tendu qui est un système mécanique vibrant à fréquence de résonance très élevée (d'autant plus que le diaphragme est fin (faible masse) et que la tension (mécanique) est forte. En dessous de cette fréquence de résonance, la réponse en fréquence est plate (sensibilité constante). Ce qui va modifier en "haute fréquence" la sensibilité du micro c'est la diffraction sur la capsule et le corps du micro lui-même (généralement diffraction sur un tube). Pour des micros de diamètre de l'ordre du 1/2 pouce (diamètre courant en mesure) cette diffraction ne commence à être visible sous incidence normale (micro champ libre) qu'à partir de 2 voire 3kHz.

Ainsi pour calibrer un micro on utilise le plus souvent une source sonore de référence (B&K4231 par exemple) qui couplée hermétiquement via une petite cavité au micro implique un niveau de pression connu et constant au diaphragme. La source est à 1000Hz/1Pa (soit 94dB re 20µPa) donc en deçà de la zone fréquentielle à partir de laquelle la diffraction en champ libre apparaît.

Le principe de la source sonore de référence repose sur une petite cavité close aux parois rigides dans laquelle un petit piston plan génère le champ de pression par son déplacement sinusoïdal. Du fait de l’approche basse fréquence (dimensions faibles devant la longueur d’onde) le champ est bien de pression, sans possibilité d’onde stationnaire. Ainsi point n’est besoin de considérer un quelconque environnement d’essai pour cette phase de calibration.

Les constructeurs, en dehors des micros de champ diffus (ou d’incidence aléatoire), propose 2 grandes familles de micro : ceux de champ libre et ceux de pression. Au départ, c’est le même transducteur qu’on optimise différemment (à l’aide de la grille de protection du diaphragme, entres autres …) sur la base des diagrammes de diffraction. Le micro de champ libre sera travaillé pour que sa réponse soit la plus plate possible jusqu’à la plus haute fréquence possible et sous incidence normale (micro en direction de la source) tandis que le micro de pression sera optimisé pour une réponse la plus plate possible et le plus loin possible en fréquence sous une incidence rasante (mesure en cavité (oreille artificielle, mesure en affleurement de paroi (au sol, en propagation guidée, ...)).
ratitifb
 
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Message » 10 Mai 2008 14:40

a priori moi non plus, bien que je ne connaisse pas la qualité de ce labo... je ne crois pas tout yeux et oreilles fermés!

Les interventions de Ohl et de ratitifb (merci pour toutes ces infos, d'ailleurs! 8) ) montrent que l'ECM est un micro de pression et le fichier que nous utilisons été obtenu dans la bonne configuration, c'est à dire vertical, contrairement à ce que tu affirmais. Ce qui m'a fait réagir c'est ton affirmation péremptoire:
depuis quand un micro se calibre dans une piece,et tres fort, dirigé vers le plafond!!!...
si vous voulez faire n'importe quoi,continuez comme ca!


Ce n'est pas parce que un micro X est calibré (par qui que ce soit) que le tiens l'est

Evidemment, mais si tu avais lu les discussions mis en lien, tu aurais vu qu'un certain nombre de personnes ont comparé la réponse donnée par pratiquement une dizaine d'exemplaires par rapport à un micro de référence calibré. Il n'ont pas trouvé de variations significatives pour l'application qui nous préoccupe dans ce fil: déterminer la réponse d'un système en particulier dans les fréquences moyennes/basses comme le spécifie Patrick. Comme je l'ai dit, si on s'intéresse au hautes fréquences, ou si ton application est le design et la réalisation des filtres de crossover, il est évident qu'il faut un micro calibré

je ne comprend pas que malgré tes connaissances en métrologie tu recommande de prendre un fichier de calibration au hasard et de l'appliquer a n'importe quel micro fut-ce-t-il de la meme gamme!

C'est très bizarre comme affirmation, ça, même en oubliant la mise en cause personnelle :o . La réponse en fréquence serait hazardeuse? Pourquoi pas aléatoire pendant qu'on y est? :mdr:
Comme je viens de l'expliquer, il n'a rien de hasardeux. Un micro comme l'ECM est un produit industriel, il est donc fabriqué avec des tolérances, ici assez larges puisque c'est un produit "bas de gamme". Ce qu'ont montré les personnes qui ont fait les comparaisons, c'est que ces tolérances sont largement suffisantes pour cette application. Tu devrais vraiment lire les discussions mises en lien plus haut.

croire que l'on va "calibrer" a l'oreille est illusoire et mensonger.

Qui a a parlé de ça a part toi? :wink:

Ce que je pense, c'est que cette histoire de calibration est de la tétracapillectomie. Il y a beaucoup de choses qui ont bien plus d'importance que la calibration du micro, rien que dans la mesure. Par exemple:

- Quelle excitation utiliser? Un sweep, un bruit? Quel est le lien entre les deux?

- Comment représenter les données (freq/amplitude, réponse impulsionnelles, waterfall(freq/amplitude/temps) ? Quelles informations peut on en tirer? Que faut il corriger en priorité.

- Faut il moyenner autour d'une position d'écoute? Comment? Combien? Faut il lisser les courbes?

etc, etc...
fcaton
 
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Message » 10 Mai 2008 21:20

Attention à ne pas confondre la méthode employée pour l’étalonnage et l’utilisation que l’on fait d’un micro. En gros, pour un micro de ½ pouce (12mm de diamètre) et en dessous de 2000Hz, peu importe (c'est pas tout à fait vrai mais bon ne compliquons pas :mdr: ...) l’orientation que l’on adopte pour la mesure puisque la diffraction est négligeable.

Généralement, un sonomètre sera équipé d’un micro de champ libre, le mieux adapté à la mesure du niveau sonore en direction de la source. Lorsqu’on fera des mesures en salle réverbérante (mesure de puissance acoustique des sources par exemple) et/ou en milieu semi réverbérant, un micro d’incidence aléatoire est conseillé.

Les micros de pression sont plus adaptés à la mesure en cavité couplée, en parois (affleurement) et au ras du sol (environnement). Mais on utilise par exemple un micro de pression sous incidence rasante pour calibrer en champ proche le spectre de bruit rose d'un signal de bouche artificielle en Telecoms...

En utilisation, la différence qui s’observe entre l’incidence normale (champ libre) et l’incidence rasante (incidence parallèle), c’est la correction de champ libre, c’est la diffraction physique d’un champ d’onde sur un cylindre quand le micro et son support sont cylindriques.
ratitifb
 
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MICROS ET AUTRES CAUSES D'ERREUR DE MESURE

Message » 10 Mai 2008 22:09

On a pas mal exploré la manière de réduire les erreurs au niveau du micro (et de son alim... on attend toujours un 3ème retour sur la fidélité de la PS400 Berhinger). Personnellement je sais comment faire pour limiter les erreurs de mesure en attendant une calibration perso.
MAIS comme l'indique fcaton il y a d'autres éléments qui jouent sur la mesure et son interprétation. Comme cela a été dit :
- QUEL SIGNAL ENVOYER ? j'utilise sine wave parceque c'est par défaut sur Rew mais peut-être y a-t-il mieux ?

- COMMENT INTERPRETER Les courbes d'impulsion (distorsion), de réverbération (RT60), les WATERFALL ? Je n'ai rien trouvé de clair sur la question.
Je subodore que REW ne nous dit pas tout.

- COMMENT JUGER DE LA QUALITE d'UNE COURBE ? Quelle précision ? J'utilise 3 niveaux :
- Au 1/3 d'octave pour les modifications locales et appliquer les filtres PEQ. c'est précis, ça montre l'essentiel.
- Au 1/6 d'octave pour y voir d'un peu plus près notamment sur les creux qui demandent à être traités avec parcimonie.
Au 1/1/ d'octave pour mieux percevoir l'équilibre général de la courbe et appliquer l'égalisation graphique.

- QUELLE POINT DE MESURE ?? C'est un sujet que j'ai réglé. J'ai écarté les points multiples et les moyennes, ça transforme l'égalisation en usine à gaz et calcul... ça ne m'intéresse pas. En plus j'ai 2 points d'écoute : 1 canapé et une table de travail 1,2m derrière :
- pour les aigus ça joue peu.. à partir de 1 khz le rendu est le même... Donc un seul fignolage à l'oreille,
- pour les graves : en dessous de 200 hz.. il y a un pic et un creux qui sont inversés... onde stationaire probablement. J'ai donc deux réglages : fauteuil et travail... qui se différencient par le bas de la courbe.

- Mesure des DEUX VOIES SEPAREES OU STEREO ?
J'ai fait des mesures en 2 fois monos.. Les différences sont faibles malgré la dissymétrie de ma pièce.. C'est pour moi négligeable par rapport aux 6 autres points de ce post. j'ignore.

- JUSQU'OU DETAILLER les modifications compte-tenu de ces imprécisions ??
Personnellement j'ai eu ma période "obsessionnelle" ou je croyais que tout était dans la mesure et dans la correction pile poil. Je suis plus relax maintenant et je sais qu'il est inutile de fignoler.
A l'écoute on s'aperçoit que les 2 db qu'on a ajouté à 125 hz ne s'entendent que sur certains passages rares... on s'aperçoit que l'égalisation a amené à exagérer une augmentation sur une fréquence et que la cymbale en est devenue une pluie de sable dans l'oreille.. et que -3 db s'impose... Alors on écourte la phase de mesure, pour aller à l'essentiel et on consacre plus de temps à comparer plusieurs réglages...
Bref j'ai expérimenté les erreurs de la mesure et que j'ai acquis un peu plus d'expérience d'écoute... par exemple au dessus de 6 kz, je m'arrange à l'oreille seulement, entre 100 et 300 je commence à comprendre comment ça marche comment ça résonne, ça donne plus de volume sonore.. entre 300 et 5000 hz je suis dans le bleu et fais confiance à REW pour l'instant.
Les imprécisions de mesure ne sont pas graves et n'entrainent pas forcément une mauvaise égalisation si on est conscient de leur limite et si on compense par l'écoute, en attendant de réduire l'incertitude par une calibration.

Finalement pour prendre une analogie de 5 personnes la veille d'un départ en vacances :
- la première pense à laver la carrosserie
- la deuxième décide de faire la vidange
- la troisième remplace deux pneus lisses
- la quatrième décide de repeindre pour réduire la consommation.
- la cinquième discute de ce qui est plus important.
Bien sûr que sans vidange, même avec 4 pneus en état, on peut casser le moteur et regretter d'être parti.. mais bon, tout ça reste dans le raisonnable... Question de projet ! Si l'idée c'est de voyager, pas d'admirer la peinture, je sais ce que je ferais. Pas vous ?
Patrick
Dernière édition par PCHEVALIER le 11 Mai 2008 9:13, édité 2 fois.
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Message » 10 Mai 2008 22:33

sans parler d'obsessions, écoutes et maitrise de la mesure sont loin d'être incompatibles surtout si l'on cherche à comprendre, à quantifier.

ps : un jour mon carrossier n'a pas compris que je critique son travail de peinture alors que je ne lave jamais mes autos :roll: J'aime bien savoir que sous la saleté la peinture est bien faite ... (dès fois que j'lave un jour) :mdr: Ca m'empêche pas de partir en vacances :wink:
ratitifb
 
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Message » 11 Mai 2008 9:17

ratitifb a écrit:sans parler d'obsessions, écoutes et maitrise de la mesure sont loin d'être incompatibles surtout si l'on cherche à comprendre, à quantifier.
ps : un jour mon carrossier n'a pas compris que je critique son travail de peinture alors que je ne lave jamais mes autos :roll: J'aime bien savoir que sous la saleté la peinture est bien faite ... (dès fois que j'lave un jour) :mdr: Ca m'empêche pas de partir en vacances :wink:

En tous cas, les pneus et la mécanique m'ont l'air d'être assurés ...(':wink:')
Ecoute et mesure sont même plus que complémentaires : la mesure permet d'apprendre à écouter, l'écoute permet de pallier les lacunes de la mesure. De s'en passer, non. De prendre de la distance oui.
PCHEVALIER
 
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Message » 11 Mai 2008 21:29

QUEL SIGNAL ENVOYER ?

le sinus glissant (sweep) est un excellent signal qui permet de bien s'affranchir du bruit ambiant mais il est conseillé de faire un sweep d'au moins 20 secondes ou de moyenner (3x6 sec par exemple)

QUEL POINT DE MESURE ?
pour le grave, il est préférable de moyenner sur plusieurs points, par exemple :
- le point d'écoute (h micro = 1,1m)
- le même point debout (h micro = 1,6m)
- à partir du point d'écoute, un point à 50 cm vers le coin le plus proche (h micro = 0,8m)
- à partir du point d'écoute, un point à 1 m à droite (h micro = 1,1m) si le coin précédent est à gauche (sinon l'inverse)

- Mesure des DEUX VOIES SEPAREES OU STEREO ?
TOUJOURS séparément !

COMMENT INTERPRETER ?
d'abord quelle courbe interpréter ?
il faut d'abord savoir ce que l'on veut corriger : l'enceinte, les premières réflexions, les modes propres du local ?
après on peut chercher quelles courbes présentent le mieux les accidents à corriger et comment optimiser les visualisations (notamment la fonctions IR Windows de REW est importante)

COMMENT JUGER DE LA QUALITE d'UNE COURBE ?
le 1/6e d'octave est le plus proche de la réponse de l'oreille

- JUSQU'OU DETAILLER ?
le + possible, mesurer, corriger, écouter, mesurer, corriger, écouter, ...

je ne détaille pas trop, ça nécessiterait des pages et des pages, et puis j'en apprends tous les jours
ohl
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Message » 11 Mai 2008 22:25

ohl a écrit:QUEL SIGNAL ENVOYER ?
le sinus glissant (sweep)

Dans REW on a 3 possibilités de mesure sweep, linear sweep, log sweep...Que recommandes-tu ? Je crois que par défaut quand on mesure il se règle sur measure sweep...
Pas de pb pour 20 sec ou 3 fois 10 sec.. REW donne clairement l'indication en haut dans la fenêtre de mesure.


ohl a écrit:QUEL POINT DE MESURE ?
Pour le grave, il est préférable de moyenner sur plusieurs points :

OK je vais essayer les différents points que tu suggères. J'ai pourtant renoncé à moyenner et ai 2 points d'écoute différents avec 2 PRESET différents car la mesure est très différente A 1m50 de distance à 70 hz il y a 18 db de différence ! les courbes des deux points se croisent !

ohl a écrit:- Mesure des DEUX VOIES SEPAREES OU STEREO ?
TOUJOURS séparément !

OK il faut essayer de toutes façons. J'ai essayé mais dans la pièce la différence entre les 2 courbes est faible... qques db ici et là. J'y reviendrai quand j'aurai traité les autres pb...

ohl a écrit:COMMENT INTERPRETER ?
d'abord quelle courbe interpréter ?
il faut d'abord savoir ce que l'on veut corriger : l'enceinte, les premières réflexions, les modes propres du local ?
après on peut chercher quelles courbes présentent le mieux les accidents à corriger et comment optimiser les visualisations (notamment la fonctions IR Windows de REW est importante)

ON VA OUVRIR UNE DISCUSSION SUR CE SUJET PRECIS SI JE NE SUIS PAS LE SEUL A RAMER AVEC SPECTRAL DECAY, IMPULSE, WATERFALL ET RT60 (pour la courbe de fréquences on en a parlé a foison... 2 QUESTIONS SUR CHAQUE COURBE : QUE REPRESENTE-T-ELLE ET SUR QUOI AGIR POUR AMELIORER ? par exemple pour le RT60 le site de Carré http://p_carre.club.fr/patacou/domestique.htm (cité en page 1) donne les facteurs d'atténuation par niveau de fréquences, mais pour le reste.. BROUILLARD (':cry:').

ohl a écrit:COMMENT JUGER DE LA QUALITE d'UNE COURBE ?
le 1/6e d'octave est le plus proche de la réponse de l'oreille

OK. J'ajouterais le 1/1 pour l'allure générale et éviter de "reculer le piano au lieu d'avancer le tabouret" ... autrement dit juger de ou il faut enlever et ou ajouter en se rapprochant de la courbe cible et en économisant les corrections (d'où l'idée du piano)
ohl a écrit:- JUSQU'OU DETAILLER ?
le + possible, mesurer, corriger, écouter, mesurer, corriger, écouter, ...

OK OK OK OK OK
ohl a écrit: je ne détaille pas trop, ça nécessiterait des pages et des pages, et puis j'en apprends tous les jours

Et bien les pages on va les écrire tous ensemble on est qu'au début du fil, à peine 3 mois
(':wink:')
Jetez aussi un oeil sur cette page http://www.ohl.to/about-audio/audio-softwares/align/
On y trouve la confirmation qu'à partir de 7khz inutile de compter sur l'ECM8000 non calibré... sauf l'oreille. quelques infos utiles : par exemple déjà utiliser sine wave pour tester certaines fréquences et les vibrations qui peuvent fausser la mesure effectuée avec le signal "sweep glissant". Et, c'est l'objet du blog, la présentation d'Align substitut de REW.
Patrick
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Message » 13 Mai 2008 21:58

QUEL POINT DE MESURE ?
pour le grave, il est préférable de moyenner sur plusieurs points, par exemple :
- le point d'écoute (h micro = 1,1m)
- le même point debout (h micro = 1,6m)
- à partir du point d'écoute, un point à 50 cm vers le coin le plus proche (h micro = 0,8m)
- à partir du point d'écoute, un point à 1 m à droite (h micro = 1,1m) si le coin précédent est à gauche (sinon l'inverse)
Très intéressant ça, surtout la dissymétrie droite/gauche, je n'y avais pas pensé. Si je ne m'abuse ça doit permettre d'être moins dépendant des noeuds et des ventres des modes propres de la pièce lors de la mesure. P'tite question intéressée, d'ou viennent ces spécifs?

Sinon, pour le waterfall, je peux tenter une interprétation 8) , même si je ne sais pas exactement comment c'est calculé (c'est grosso modo un spectre temps-fréquence):
il y a 3 axes: fréquence en profondeur, temps en gauche-droite et en vertical énergie spectrale. L'axe temps permet de voir la décroissance temporelle des divers modes.

Ca permet de savoir précisément ou sont les modes propres, puisqu'ils persistent nettement plus longtemps que les autres fréquences. C'est beaucoup plus facile que sur un simple spectre. En plus on sait à quelle "vitesse" ils décroissent, et donc à quel point ils polluent le son. Perso, je mets 1000ms en time range et 300 en window. Quand j'aurais un peu de temps je mettrais des images de mes mesures.

Sinon, j'imagine que le waterfall est un bon moyen de vérifier l'efficacité de l'égalisation :). Pour l'instant j'ai un DEQ, mais pas les cables qu'il faut. :oops:
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Message » 13 Mai 2008 22:37

la présentation d'Align substitut de REW

Align et REW font des choses différentes mais peuvent être assez complémentaires :
la mesure par sweep est similaire et l'on peut utiliser dans REW une réponse impulsionnelle calculée dans Align
La correction calculée dans Align s'appuie sur DRC qui est un soft complexe qui tient compte de la réponse temporelle pour corriger amplitude et phase en séparant (selon plein de critères) les réponses des enceintes et du local. Ce qui est demande une certaine gymnastique par REW. Et la correction FIR de DRC est bien plus précise, mais plus délicate à mettre en oeuvre, qu'une correction par EQ paramétrique.
Par contre les fonctions de visualisation de REW sont bien plus abouties.
ohl
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Message » 16 Mai 2008 16:38

Bonjour,

ohl a écrit:DRC est un soft complexe qui tient compte de la réponse temporelle pour corriger amplitude et phase en séparant (selon plein de critères) les réponses des enceintes et du local.

La mesure depuis le point d'écoute est essentiellement dépendante de la pièce en dessous d'environ 300 Hz.

Autrement dit, il n'est pas possible de distinguer la réponse de l'enceinte de la réponse du local dans les basses fréquences.

A+

Francis
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Message » 16 Mai 2008 17:26

Autrement dit, il n'est pas possible de distinguer la réponse de l'enceinte de la réponse du local dans les basses fréquences.

c'est, en partie, vrai. Dans le grave, il n'est pas possible de distinguer la réponse de l'enceinte seule : cette réponse elle-même dépend de la charge présentée par le local et les parois proches.
Par contre, pour le comportement modal, c'est un peu différent : les modes de pièces mettent un certain temps à s'établir et une analyse sur un signal sinus-sweep ou MLS permet, me semble-t-il, d'en tenir compte ou pas en choisissant la fenêtre d'analyse temporelle sur la réponse impulsionnelle. Parmi les paramètres principaux de DRC, il y a justement ces "windows" (MP, EP, lowerwindow, upperwindow,etc...) sur lesquels il est possible de jouer pour corriger sur une fenêtre plus ou moins longue selon la fréquence. Par exemple, on peut ne corriger que l'équivalent d'une longueur d'onde dans le grave et 40 dans l'aigu (ou l'inverse), ce qui donne évidemment des résultats très différents. Par exemple à 100Hz, une seule longueur d'onde c'est environ 3.4m : si on se contente de ça, on ne corrige pas toute la pièce mais plutôt l'enceinte chargée par les parois proches. Il n'est pas simple de dire quelle est la bonne solution mais je pense que DRC permet une analyse sans doute plus fine que REW seul.
En tout cas, un thème de discussion intéressant.
ohl
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