salut à toi, ô grand bornat
Merci pour cette photo de la dernière production des excellents Wasilewski et autres outre-Oder champions de scrabble, qui prouve si besoin en était que le label ECM garde fermement sa ligne, indifférent aux pressions des consommateurs qui, comme nous l'expliquait le désopilant directeur artistique qui hante certains fils pas loin d'ici, demandent de la musique qui avant tout passe bien dans les bornes d'écoute des hypermarchés de la culture.
Car enfin que remarquons nous ? s'ajoutent au caractère flou de la photo (comme il se doit) :
1. une trainée blanche, peut-être due à une poussière sur l'objectif, à moins que ce soit un jet de liquide indéterminé pris dans le flash,
2. une barre rougeâtre informe sur la droite, évoquant l'extrémité d'un doigt du photographe obturant le même objectif, comme sur les photos de vacances d'avant le numérique.
3. des noms d'artistes improbables, en tout cas imprononçables, et jamais vu chez Drucker ou Ardison, ni entendus sur fun, skyrock ou radio classique.
Il est clair que M. Eicher envoie là un signal très fort : universal ou pas, ECM est et restera le refuge des anti-photographes, ainsi que celui des musiciens qui n'ont jamais su que la télé avait été inventée (sauf Katché bien sûr, il faut toujours des contre exemples).
JF.
PS : Il y a eu plein d'autres sorties ECM ces derniers temps qui ont l'air sympa, je vais sans doute craquer encore...