haskil a écrit:Mais justement le naturel analogique du son vinyle regretté par certains vient uniquement des défauts du microsillon : défauts qui sont pleurage, scintillement et distorsions
Comme dit plus haut. Ce qui est risible dans ces histoires d'audiophile et de marketing de marques, c'est que le fameux "son vinyle si regretté par certains audiophiles"... est respecté intégralement quand on copie un microsillon sur un CD-R
Les oreilles d'or incapables de différencier un microsillon lu par une platine de sa copie sur CD-R une fois les niveaux égalisés sont légions
Aucune personne sensée ne cherche à magnifier les défauts du vinyle.
haskil a écrit:Le jitter est un problème secondaire dans la pratique d'une installation haute fidélité domestique. Il est secondaire car il est maitrisé pour deux francs six sous dans les appareils même pas chers pour être maintenu à un niveau très raisonnable depuis un certain temps. Il y a 20 ans, c'était peut-être autre chose...
Le contexte a changé.
Avec la HD, on nous impose une nouvelle interface, HDMI.
Et selon les concepteurs de HDMI eux-mêmes, HDMI est enclin au jitter audio.
Greater variations are possible with larger jitter.
C’est écrit dans le chapitre "Audio Sample Clock Capture and Regeneration" des specs HDMI.
C’est le résultat de l’absence de circuit d’horloge audio. L’horloge audio doit être régénérée au niveau de l’ampli.
Audio data being carried across the HDMI link, which is driven by a TMDS clock running at a rate corresponding to the video pixel rate, does not retain the original audio sample clock. The task of recreating this clock at the Sink is called Audio Clock Regeneration.
Pour pallier ce défaut congénital, les concepteurs de HDMI ont introduit en juin 2006 dans les specs HDMI 1.3 le mécanisme HBR, implémenté dans quelques lecteurs & amplis.
HBR permet un son lossless, DTS HD MA ou DTHD, d’arriver non décodé dans un ampli, autrement dit, pas de notion d’horloge audio sur le tronçon HDMI, donc pas de jitter audio dû au tronçon HDMI.
Mieux encore, les concepteurs HDMI ont introduit en novembre 2006 dans les specs HDMI 1.3a le mécanisme Audio Rate Control, pas encore implémenté dans aucun lecteur ou ampli à ma connaissance.
L’Audio Rate Control est une copie du mécanisme PLQS / HATS d’iLink.
Merci au passage Danielts, Pathou et Ajds de partager cette info.
http://www.homecinema-fr.com/forum/view ... t=29881452Le système PQLS de Pioneer (Precision Quartz Lock System) permet à l’amplificateur de contrôler la vitesse du transfert de signal du lecteur DVD et de l’ajuster à la vitesse de sa propre horloge. Ainsi, les vacillements (jitter) résultant de la transmission du signal sont réduits à un minimum absolu.
Le principe est un asservissement de débit entre la source et le récepteur. En gros, le récepteur (ici le DAC ou un préamp/intégré équipé) gère un buffer des données reçues. Typiquement le récepteur iLink TI TSB43CA43A possède un buffer de 16,5 Ko. Les données sont ensuite extraites au rythme de l'horloge du récepteur et exclusivement celle ci : il n'y a pas de récupération de l'horloge source et donc le jitter issu de la source ou du câble n'a plus aucune incidence.
haskil a écrit:As my violin teacher used to say, "The right note in the wrong place is the wrong note." It's the same with digital data …
Analogie totalement foireuse : foi de musicien...
La bonne définition est donnée par Arthur Schnabel, pianiste : "de chaque coté de la bonne note, il y a une fausse note".
Les musiciens ne connaissent rien à la conception des lecteurs & amplis.
C’est scientifique la reproduction électronique du son.
Lors de la conversion analogique / numérique, le son analogique est capté ou échantillonné en échantillons numériques (des bits 0 et des bits 1) à des instants précis.
A la restitution ou conversion numérique / analogique, les échantillons numériques, donc sans perte avec le son non compressé PCM ou le son compressé sans perte avec du DTS HD MA, doivent être restitués aux mêmes instants précis pour une reproduction fidèle.
Autrement, lorsque ces instants précis de restitution sont un peu décalés dans le temps, il y a du jitter audio, et le son restitué n’est plus fidèle malgré les échantillons numériques lossless.
"The right note in the wrong place is the wrong note."
Le bon échantillon numérique sans perte (right note), mais restitué à la conversion numérique / analogique (DAC) au mauvais instant (wrong place), est en fin de compte non fidèle (wrong note).
Ainsi, on peut avancer que la 9è symphonie de Beethoven n’a été jouée avec le bon tempo que le 29 juillet 1951 à Bayreuth sous la direction de Furtwängler.
Mais, là, on est entré dans un domaine hautement subjectif, hautement controversé des musiciens.
haskil a écrit:Sur le papier le jitter est important, dans la pratique des appareils qui nous concerne ce n'est pas un problème. Les défauts du vinyle sont en revanche TOUJOURS des problèmes.
Personne ne cherche à magnifier les défauts patentés de la techno du vinyle.
Certains regrettent l’aspect naturel analogique du son vinyle dépourvu de jitter numérique. Ils sont sensibles au jitter, un défaut de la techno numérique, qui peut être heureusement réduit à un minimum absolu.
Les capacités d’écoute des hommes sont différentes.
Beaucoup de gens ne discernent pas l’accélération de 4% à la restitution du PAL speed-up non compensé.