PCHEVALIER a écrit:Si je comprends bien les problèmes se situent surtout au niveau de l'égaliseur graphique automatique... j'ai renoncé à l'utiliser. Le résultat d'une égalisation paramétrique me plait en effet davantage. Avec l'habitude on gère à peu près les largeurs de filtres puisqu'on voit l'effet sur les courbes de fréquence mesurées.. on peut donc ajuster la largeur et la hauteur...
Tous les filtres sont retranscrits sous forme de calculs mathématiques ("convolution") dans le processeur SHARC du DEQ
Pour de plus amples commentaires sur ce sujet, vous pouvez commencer la lecture par ici (filtres FIR) : http://fr.wikipedia.org/wiki/Filtre_num%C3%A9rique
De nombreux forumeurs ont dit avoir préféré à l'écoute le résultat de filtres paramétriques par rapport à l'Aeq
Je ne sais pas si celà provient d'un design insuffisamment mature des filtres de l'Aeq, ou d'une insuffisance des moyens de calcul dans le DSP SHARC
PCHEVALIER a écrit:L'effet d'une action sur un creux (par ex. 120 hz +9db 1/7ème d'octave) sur des fréquences plus hautes. Existe-t-il (harmoniques ?) une propagation des effets sur d'autres fréquences ? Je suppose que la pièce n'y est pas pour rien et le son interagit avec la pièce (j'admets tout à fait que les filtres ne modifient pas la pièce !)
De façon générale il est préconisé d'effacer les bosses et de ne pas chercher à combler les creux
En effet, combler un creux de 10dB, aboutit à demander à l'amplificateur 10 fois plus de puissance dans cette bande de fréquences
Et, s'il y a creux, c'est que l'énergie acoustique rayonnée par l'enceinte se dissipe dans la salle d'écoute, avec des ondes stationnaires, le micro de mesure se trouvant placé dans un noeud de vibration
Donc on envoie dans la pièce une énergie qui ne s'entend pas au point d'écoute (lieu où vous avez placé votre micro), mais cette énergie est tout de même dissipée dans lapièce ...
Il y a en d'autres emplacements des ventres de vibration sonore, cela peut provoquer des vibrations de mobilier, vitres, cloisons, soit à la même fréquence, soit à des fréquences hamoniques (supérieures), éventuellement quelques non-linéarités (chocs d'un élément insuffisamment fixé, par exemple une vitre de meuble dans son cadre), sans oublier les sons réfléchis sur les murs, plafonds, vitres, etc.
Ces vibrations seront corrigées par le DEQ sans discernement (il ne sait pas si elles proviennent des enceintes, ou résultent du son émis par les enceintes), uniquement dans le cas où leur influence entre dasn ses possibilités de correction (cf. la limite de correction +/- 0,5 dB et les limites de capacité de calcul du SHARC)
En supprimant les bosses, on les réduit
En comblant les creux, on les augmente