Je t'avais bien dit que j'étais dur de la comprenette, avec le peu de neurones qu'il me reste
LCD 31 a écrit:Je suis entièrement d'accord avec toi sur ces points mais tu changes ton fusil d'épaule, ce n'est pas tout à fait ce que tu disais page 7 :
Flat a écrit:Dans le même ordre d'idée, lorsque le VHC va commuter (à chaque flanc d'horloge), ça va te créer du ground bounce. Pour schématiser, le les deux mosfets complémentaires du pushpull de l'inverseur vont être conducteurs en même temps, et mettre le 5V en cc avec la masse pendant un très court laps de temps. Le courant de court circuit va s'écouler par la masse, et ça peut donner des pics de plusieurs dizaines de mA. Quand tu vas écouler ces mA dans la résistance, ça va créer une ddp temporaire.
Ici, tu parlais de courants de plusieurs dizaines de mA qui allaient se reboucler dans cette résistance. Ces courants auquel tu fais allusion sont des courants internes liés à l'absence de temps mort lors des commutations. Il s'agit bien de courant d'alimentation (et non du courant de la ligne comme tu viens de le dire juste au dessus)
Tu admets maintenant que dans le cas d'alim idépendanete ces courants ne traverseront pas la 33 ohm.
Je bats bien bas ma coulpe sur ce point, tu as raison sur les courants internes de l'horloge et j'ai mélangé les phénomènes. Mais ce qui m'intéressait et m'intéresse toujours ici, c'est l'influence du courant circulant dans Rmasse sur le signal vu par l'entrée pilotée par la clock.
LCD 31 a écrit:Tu défends le plan de masse, il permet de garantir une impédance très faible (même en HF) (si mes souvenirs sont bons ont a 3.3 mohm par carré en 35 um).
Certains sont partisant des plans de masses fendus (ou séparés et reliés en un seul point) afin de ségréger un plan analogique qui référence des signaux suceptibles et un plan numérique qui référence des signaux perturbateurs par ex.
C'était un peu cette idée (avec la 33 ohm coté masse) que je trouvais intéressante.
Les deux alimentations étant séparés seul le signal de l'horloge et son retour sera commun aux deux parties (clock / DAC). A partir du moment ou nous sommes flottant seul le mode différentiel importe et la résistance série produira les effets que tu as très bien décrits que la résistance soit sur le point chaud ou le point froid
Ne me fais pas dire ce que je n'ai pas écrit. Je ne défends pas le plan de masse en tant que tel, je défends une équipotentialité. Que le plan de masse soit scindé en parties analogiques et numériques n'est absolument pas ridicule, pourvu que ce soit fait dans les règles de l'art (
http://www.sigcon.com/Pubs/news/2_26.htm et
http://www.sigcon.com/Pubs/news/7_02.htm par exemple). Ce qui importe, c'est que la masse soit capable d'absorber sans broncher toutes les variations de densité de charge quelle qu'en soit la localisation, et sans présenter de résonances ou de modes particuliers.
LCD 31 a écrit:Et quand je réponds à François, ça ne veut pas dire que je défends cette solution (et qui d'ailleurs n'est peut être pas une solution !!!...) mais c'est parce ce que les arguments qu'avance François ne sont pas les bons ! (je prends par exemple la simulation qu'il a posté qui n'apporte rien dans ce débat et dont il tire des conclusions à la façon de "l'argument d'autorité suprême")
Navré d'être aussi buté, mais je ne vois pas ce que la simulation a d'improductif - au contraire elle m'a apporté pas mal de compréhension, sans même parler de la "conclusion que tu tires de ma conclusion" de suprématie de la simu.
Je t'accorde que le modèle de l'inverseur est approximatif, mais cette simulation montre exactement le phénomène décrit, à savoir le retour vers son géniteur par Rmasse du courant entrant dans le circuit. Oki, sa comparaison avec Ialim est sans objet (rebattagedecoulpe), mais reste ce courant de retour dans la résistance.
Sur ce type de phénomène, et avec une horloge "isolée", l'influence de la résistance sera la même si elle est placée sur la masse ou sur la connexion d'horloge, on est d'accord. Mais il me semble qu'à l'origine, ces résistances placées sur des lignes de signaux sont là pour des raisons de terminaison série des lignes à impédance contrôlée avec des masses communes et sans résistance de masse, pour apprivoiser un peu les signaux rapides. L'effet recherché n'est pas tout à fait le même. Le but est d'adapter la charge en fin de ligne et non d'isoler les masses (ou les signaux).
Sincèrement, je ne vois toujours pas pourquoi cette résistance serait mieux sur la masse... Et je vais sûrement encore dire une clownerie (mais t'es coutumier du fait maintenant), mais mettre autre chose qu'une résistance cms avec des L/C parasites les plus faibles possibles sur cette "ligne résistive de masse", et en particulier des ferrites comme vous en discouriez avec beiji, va perturber le courant de retour transitoire qui va se payer un paquet de discontinuités, et, lassé de tous ces obstacles, va retourner jouer sur la masse de l'autre circuit. Dans l'optique différentielle que tu soulignes, ce serait exactement la même chose que de mettre cette ferrite sur la ligne d'horloge, et d'instinct, même le plus bouché d'entre moi sent que c'est pas vraiment bon.
Autre clownerie : Cette topologie de Rmasse qui serait en fait une terminaison série se conçoit bien dans le cas d'un seul signal à véhiculer et d'un seul retour, mais dans le cas de plusieurs signaux qui veindraient de la partie à alim "isolée", ça vire au cauchemar, surtout si ces signaux ne commutent pas au même instant. On va avoir plus de mal à définir une résistance masse "moyenne", alors que chaque ligne munie de sa terminaison série permet de répondre plus élégamment. Il est plus facile alors de se faire une bonne liaison de masse entre les deux zones, et de faire passer tous les signaux à cet endroit...
Que de bruit pour une résistance
Amicalement,
François