Bravo pour la perspicacité de Syber!
Effectivement, j'ai acquis une paire de blocs monauraux AM1000 Série C (pas des Polaris).
Je ne souhaitais pas d'AS1000, car ce modèle est équipé d'un ventillateur qui a la réputation de ne pas être très silencieux.
Les AM1000 développent bien environ 100W en continu sur 8 ohms, et environ 200 W sur 4 ohms (l'impédance nominale des Iroise SCS).
Cela fait maintenant un certain temps que je me suis convaicu, à force des lire des articles ou avis écrits par des électroniciens, que l'idéal est et sera toujours de concevoir un amplificateur
avec les enceintes qu'il est sensé alimenter.
Il était donc naturel de rechercher un amplificateur Cabasse contemporrain des Iroises pour les faire marcher.
Les témoignages des utilisateurs de ces amplis, ainsi que ceux de Philippe Muller, ont achevé de me convaincre.
Pour le préamplificateur, je cherchais un appareil pas cher, mais performant, au moins pour débuter. Et surtout pas un préamplificateur dépouillé de tout, comme les audiophiles les adorent. C'est donc naturellement que je me suis tourné vers Yamaha.
J'ai recherché des préamplis Yamaha pas trop anciens. Je voulais soit un C-2x, soit un CX-1. Quoique un C-2a ou un C-85 aurait été envisageable. Je me suis basé sur la réputation de ces appareils pour faire une sélection. En effet, ma priorité était d'avoir un ensemble opérationnel avant de commencer à couper les décibels en quatre. Je me suis aussi basé sur des critères techniques. Le C-2a me rebutait un peu à cause de ses sélecteurs mécaniques et de son âge.
Le C-2x semblait plus durable (et il a encore meilleure réputation que le C-2a) et plus moderne. Je n'ai pas tout à fait renoncé à en trouver un.
Le CX-1 a l'avantage d'être récent, assez facilement trouvable d'occasion, pas trop cher, et on peut encore se procurer des pièces détachées pour lui (je n'ai pas, pour le moment, vérifié ce dernier point pour le C-2x).
J'ai examiné les schémas életroniques des deux appareils. Les deux ne sont pas vilains... Ils sont manifestement conçus pour être utiles, très performants, et durables.
Voilà donc une bonne base de travail: des amplificateurs adaptés aux enceintes, et un préampli performant et souple d'emploi.
Pour ce qui est du compte-rendu, je me donne un peu de temps. Eventuellement, j'attendrais d'avoir fait réviser les amplis de puissance, qui le méritent bien autant qu'ils en ont un peu besoin.
Néanmoins, ce qui est vraiment frappant, c'est l'immense douceur du son. Comme c'était le cas avec le Neodio Model 100 que j'avais essayé. Il n'y a pas la moindre once d'agressivité. A vrai dire, l'ensemble Yamaha/Cabasse se fait complètement oublier.
Dans ses brochures d'époque, Cabasse affirmait avoir particulièrement veiller à la stabilité de ses amplificateurs. AMHA, il y a une relation de cause à effet.
L'équilibre n'est pas parfait. Raison pour laquelle j'attends de me mesurer sérieusement aux corrections paramétriques des amplificateurs... Après avoir joué un peu avec les correcteurs de grave et d'aigu du préampli, je pense qu'une utilisation intelligente de ces correcteurs paramétriques me procurera beaucoup de bénéfices.
Les correcteurs du Yamaha me semblent vraiment très bons et, par chance, leurs points d'action et leurs enveloppes de correction "tombent" mieux que ceux du Denon.
Je sens que je vais pouvoir m'amuser.
Donc, un peu de patience pour le CR.
Si vous êtes vraiment si impatients, sacher que je viens d'écouter le concerto pour violon de Sibélius par Jascha Heifetz, réédité en SACD chez RCA Living Stereo.
C'est impressionnant à quel point l'image stéréo est stable, claire et lisible, bien étalée en profondeur derrière les enceintes, même sur les passages les plus fortement modulés, qui ne sont jamais, au grand jamais pointus ou agressifs. Seulement... plus forts! Et très forts!