Karu Kéra a écrit:j'ai nettoyé le post en laissant l'argumentation des uns et des autres. Nous vous proposons, comme Aldo, modérateur de ce forum, vous le demandait, de retrouver votre calme et de vous concentrer sur le sujet de la discussion.
Oups, j'ai raté un épisode...
Wildfersen a écrit:--> SUBJECTIVE: Malheureusement aucun cable n'est parfait(cad apportant exactement le signal d'un bout à l'autre), l'essentiel des différences audibles vient de l'adaptation d'impédance, mais aussi des caractéristiques du cable(capacitance, linéance, résistance...).
C'est ce que nous avons mesuré. L'adaptation d'impédance, la capacitance, la résistance, l'inductance agissent sur la courbe de réponse et le bruit de fond. En lisant ces deux graphes, on a l'impact de ces paramètres sur le son, sauf la phase, mais la phase ne peut être altérée sans que le niveau le soit.
Résultat des mesures : aucun impact.
Concusion : les différences entre les câbles testés, s'il y en a dans la configuration que nous avons utilisée pour les mesures, ne viennent
en aucun cas de ces paramètres, mais d'autre chose.
Wildfersen a écrit:Quant au mesures entre cables avec des logiciels, elles sont tout aussi absurdes que les caractéristiques techniques des appareils.
La mesure entre câbles est indispensable pour vérifier leur fonctionnement. On a besoin de savoir si un câble se comporte en filtre ou non.
Wildfersen a écrit:Ensuite, les différences que l'on peut percevoir avec ses oreilles et ses os sont plus temporelles que des questions de niveaux: Vitesse d'établissement des notes, extinctions, transitoires, phase... Tout cela correspond plus à des notions de texture générale que de niveau, et ne se laisse pas ou difficilement mesurer...par autre chose que l'esprit et l'âme...
La vitesse détablissement se mesure en millisecondes, l'extinction en secondes, les transitoires en microsecondes, et la phase en degrés.
Personne ne peut mesurer cela avec son esprit sans l'aide d'un appareil de mesure.
Tu dis que les mesures sont aussi absurdes que les caractéristiques techniques, puis que les caractéristiques techniques (impédance, capacitance etc) sont essentielles pour le rendu sonore, puis tu identifies les différences perceptibles par l'âme à une série de mesures temporelles que l'on fait à l'oscilloscope.
Je suis incapable de suivre ton raisonnement.
Wildfersen a écrit:La musique est un ressenti global, l'appréhender par morceaux la couper en 4 est sa négation même...
Là, je te suis. Mais je ne peux en arriver à une autre conclusion que la hi-fi en général est la négation même de la musique. Choisir un ampli, une source ou une paire d'enceinte pour écouter de la musique devient alors une hérésie. On n'écoute plus la musique mais la chaîne.
Wildfersen a écrit:De plus, même en imaginant pouvoir mesurer finement tous les critères fréquentiels et temporels(ce que les instruments de mesure ne permettent pas au-delà d'une certaine limite). Les variations sont tellement faibles et fugaces qu'il est difficile d'en déduire une vérité.
Là cela devient hors sujet. On parle de tests en aveugle ici, les mesures ne sont qu'une formalité préliminaire au test. Tout comme vérifier que les câbles sont bien connectés et que l'ampli est allumé. C'est indispensable, mais cela ne fait pas partie du test. De même les mesures sont indispensables mais
elles ne font pas partie du test.J'insiste. On a ECOUTE les câbles ! Avec notre esprit, avec notre âme. Je le dis pour la millième fois, mais personne ne veut comprendre cela.
Wildfersen a écrit:Avez-vous déjà remarqué que l'on entend "mieux" sa chaîne(défauts et qualités) après un concert live, un instrument écouté en direct, ou l'écoute d'un système plus performant que le sien? (...)
Je touve dommage que l'on ait pas plutôt rebondi sur ma conclusion qui était de loin la réflexion la plus intéressante, le reste ne devant, pour moi, même pas faire débat.
Personnellement, non. Pas trop. La chose que je remarque le plus en passant de l'un à l'autre, c'est le placement des microphones pour l'enregistrement du CD, qui n'a strictement rien à voir avec l'endroit où je me trouve dans le public, et le placement des deux enceintes, qui sont beaucoup plus proches de moi que ne l'étaient les musiciens.
Cela m'est arrivé de constater trop d'aigu sur mes enceintes par rapport à du live, mais la distance peut expliquer cela.
Wildfersen a écrit:une écoute aveugle qui me semblait un peu biaisée, voire sans intérêt(méthode discutable, panel de cables trop prôches...).
Un Tara Labs et un Audioquest, trop proches d'une rallonge Fnac de 5 mètres ?? Qu'est-ce qu'il te faut comme différence ?
Quand à la méthode, tu peux en proposer une meilleure, on a ouvert un sujet exprès pour cela :
http://www.homecinema-fr.com/forum/view ... t=29843793Wildfersen a écrit:Car plus qu'une ou plusieurs mesures, ce qui fait la différence c'est le résultat global de toutes les caractéristiques mises ensembles; et cela, aucune autre machine que l'homme ne peut essayer de l'interpréter.
C'est bien pour cela qu'on fait des tests en aveugle ! Sinon, on se contenterait de mesurer les appareils.
Wildfersen a écrit:Comme par exemple l'influence sur le ressenti musical des fréquences>20khz, démontrées par des tests en aveugle, alors que la norme physiologique dit qu'au-dela de 20ans rare sont ceux dont les oreilles dépassent les 16khz.
Non, ce n'est pas démontré par des tests en aveugle. Le seul test soi-disant positif à ce sujet (Ooashi) est difficile à prendre au sérieux. Des mesures à l'électroencéphalogramme, où on cherche des modifications qui peuvent venir de n'importe quoi, et qui, relis l'article,
se produisent deux minutes après la présentation du stimulus, et qui ne disparaissent pas lorsque l'on supprime le stimulus ! Faut être gonflé pour y voir une relation de cause à effet. Quand aux commentaires sur le son donnés par les auditeurs, aucune analyse statistique n'est présentée.
Le 20/20 en ABX obtenu à l'université allemande de Detmold (c'est bien cela ?) a pu être obtenu en identifiant le déclic au démarrage de l'enregistrement, c'est signalé dans l'article.
Personne n'a su reproduire le résultat du test de Tigre, sur Hydrogenaudio, et l'auditeur a ensuite pu différencier les DSP de rééchantillonnage entre eux, ce qui rend l'impact des ultrasons sur le résultat sujet à caution. De plus, l'auditeur a disparu sans jamais nous préciser s'il avait bien réalisé ses scores de façon unique ou reproductible, et non en choisissant un succès parmi x échecs.
Enfin, la demi-douzaine de personnes ayant fait le test du passe-bas de ff123 sur signal musical ont constaté que la limite d'audibilité sur signal musical est encore inférieure à celle sur sinusoïde pure... Dans les 15 kHz en moyenne.