McCarre 1 écrit :
comment mesure-t-on la frontière entre précision et agressivité?
comment mesure-t-on qu'un grave est trop sec ou pas assez?
comment mesure-t-on qu'il y a de l'air autour des instruments?
comment mesure-t-on l'étagement des plans sonores en profondeur?
Mais en combinant ces quelques mesures auxquelles on peut en ajouter beaucoup d'autres et surtout faire des protocoles en faisant les mesures à une foultitude de niveaux différents, par exemple :
McCarre écrit : on sait mesurer une courbe de réponse,
un déphasage,
un temps de montée,
une réponse au signal carré,
une distorsion harmonique,
de croisement,
d'intermodulation transitoire,
une déformation de membrane en régime impulsionnel,
et que sais-je encore.
Cela donnera une indication sérieuse et fiable sur la qualité des appareils en question.
Le problème ? C'est que pour se garder leur fromage bien intact, les revues et certains constructeurs, ont soit carrément dénié aux mesures tout intérêt, soit utilisé les mesures d'une façon assez succinte pour laisser le champ libre à leur délire poétique du Compte rendu d'écoute tout en bourrant le crâne des lecteurs et en les conditionnant depuis 30 ans pour leur faire croire que les mesures ne renseignaient pas sur la qualité réelle d'un appareil...
Or... que font ces professionnels dès qu'il leur arrive un appareil ou qu'ils découvrent celui de la concurrence qui marche très bien ?
Ils l'ouvrent, l'ausculptent et le mesurent... Tout de suite, ils veulent voir ce qu'il a dans le ventre...
Mais chacun a le droit de porter un jugement ESTHETIQUE personnel sur un appareil, ce qu'on appelle en hifi Musicalité. Mot qui ne veut rien dire, car c'est une façon de dire que l'on aime le son qui sort d'un appareil.
Et cela ne veut pas dire la même chose pour chacun d'entre nous.
Tant et si bien que des appareils réellement ordinaires et/ou médiocres sont parés de ce mot magique : Musical !
Alain