Clondevynil,
Je pense que le microsillon ne bénéficie plus de recherches pour améliorer sa gravure, sa galvanoplastie, le matériau utilisé pour le presser.
La seule évolution qu'on lui a connue... c'est la numérisation du signal avant une conversion analogique juste avant le burin de gravure
Idem des cellules... de lecture.
Le microsillon est un support imparfait, mais bourré de qualités subjectives sous certaines conditions et pour certaines musiques.
Si l'on fait un bilan des défauts et qualités du microsillon et du microsillon, il est évident que le CD est un supérieur de meilleure qualité que le microsillon.
Et en cela, Chris est dans le vrai quand il fait bien la différence entre la préférence subjective que l'on peut avoir pour le microsillon et sa qualité intrinsèque inférieure à celle du CD.
D'autant que les disparités qualitatives liées aux modes de fabrications font que le microsillon n'atteignait que bien peu souvent le maximum de qualité que l'on pouvait tirer de ce support.
Ce qui ne se produit pas avec le CD... qui ignore peu ou prou les problèmes de qualité de pressage.
Un CD à 5 euros est rigoureusement de même qualité de pressage qu'un CD à 25 euros : la seule chose qui change, c'est la qualité d'enregistrement de ce qui est dessus... et même, un CD à 5 euros peut avoir un meilleur enregistrement dessus qu'un CD à 25 euros.
Un microsillon de séries économiques vendu 10,80 F en 1975 avait un pressage d'une qualité nettement moins bonne que celui de la série luxe à 36,80 F... Il était moins épais, gondolé neuf et la pâte était de moindre qualité que celle du microsillon cher. On trouvait même des bouts de papiers dans le vynile et des bulles éclatées dans le sillon...
Neufs, ils craquaient
Jean-Marie Reynaud, adepte du CD, racontait à un groupe de forumeurs lors du dernier salon, combien il était difficile de trouver des microsillons bien graves et bien pressés...
Et comme nous sommes d'anciens combattants... Nous étions tombés sur le même exemple..
Un sublime disque de la pianiste Inger Sodergren, admirablement enregistré par Calliope... Il lui avait fallu échanger une dizaine de fois son LP chez le disquaire pour en avoir un dont les pressage ne faisait pas scrouitch-scrouitch et clac ! clac !
Et tous deux avons été si heureux quand le CD est sorti... enfin, le son magnifique de cette pianiste jouant l'un des derniers Bosendorfer rond, chantant et moelleux avant la décadence de cette marque...
Alain