haskil a écrit:nnay07 a écrit:
C'est clair. et souvent la piste CD d'un SACD est de piètre qualité afin de booster l'image du SACD.
Non !
J'ai beaucoup de SACD.
Des hybrides.
Sur certains, le plus souvent des bandes d'origine 16 bits ou 18 bits, la différence entre les couches est minime. Mais toujours en faveur du SACD.
Sur ceux dont la bande est d'origine analogique ou d'un format 24 bit, la différence entre les couches est plus évidente, parfois même très, très nette et toujours en faveur du SACD.
Et des non hybrides (Sony et Verve).
Ils n'ont donc qu'une couche SACD et sont sortis après la sortie du CD. Et je n'ai jamais mis ce que tu affirmes en évidence.
On retrouve les mêmes différences qu'avec les hybrides... Et souvent, différences beaucoup plus grandes encore :
Ravel par Boulez, symphonies de Schubert et Beethoven par Walter, récital d'Horowitz (le piano ne ferraille pas du tout en SACD, il ferraille en CD et est maigre), Lady in satin par Billye Holliday (bruits de langues, sifflantes très atténuées en SACD et acoustique du studio plus évidente)... Girl From Ipanema de Stan Getz (avec deux forumeurs nous avons comparé dans un DCS Elgar deux versions CD et la version SACD simple couche : avantage au SACD !)
Quand on compare le CD publié des années avant le SACD avec le SACD non hybride. J'ai fait écouter à la maison des dizaines de fois, le début de la valse de Ravel : pianissssissssimo dans l'extrême grave : sur le CD les contrebasses sont noyées dans le bruit on entend une vague rumeur... sur le SACD on entend chaque coup d'archet et le bruit distinct de l'air conditionné de la salle ou le disque a été enregistré... et le CD date d'il y a 10 ans...
A moins que bien avant que le SACD n'existe, les éditeurs aient déjà volontairement saboté leurs CD's pour que des forumeurs, ici ou là dans le monde, comparent, dix ans plus tard, le CD et le SACD non hybride pour pouvoir les accuser de vouloir tuer le CD en l'abimant déjà pour faire le lit d'un nouveau support...
Alain
Bonjour. je suis d'accord. j'ai acheté récemment sur le net le SACD stereo non hybride "Ella & Louis" (Verve). c'est un vieil enregistrement mais je constate que la qualité est au rdv: bande passante très large, absence totale de souffle et timbres des voix de très haut niveau. Lorsque je compare ce SACD à un hybride d'Ella Fitzgerald acheté aussi récemment (collection jazz suprême), le résulat est sans équivoque: voix lointaine, désincarnée.
En hybrides, je loue la qualité des SACD réalisés par P. Barber, tous de qualité audio remarquables.