Salut,
En tant qu'astronome amateur (je possède un Celestron Schmidt-Cassegrain de 200 mm
), abonné à Ciel et Espace, je trouve la communauté scientifique un peu trop prétentieuse à mon goût.
Je me souviens qu'en 1980, beaucoup de scientifiques doutaient avec le plus grand sérieux de l'existence de planètes en dehors de notre système solaire.
Pourtant, tous les éléments physiques présents dans notre système solaire se retrouvaient ailleurs. Que nenni !!!
Quelle clairvoyance !!! Au dernier comptage, 191 d'entre elles ont été détectées dans le proche voisinage de la Terre.
Il semblerait même que notre système solaire soit d'une effarante banalité dans notre galaxie...
Et notre Galaxie (Voie Lactée pour les intimes) une simple spirale barrée, comme il en existe des milliards.
A cela, les scientifiques ajoutent que l'émergence de la vie est un phénomène d'une trop grande complexité pour qu'il puisse être galvaudé.
Mais quel manque d'humilité vis-à-vis de la Nature... ou même tout court...
Comment peut-on affirmer avec certitude qu'il n'existe pas de vie ailleurs alors qu'on découvre encore aujourd'hui de nouvelles espèces animales et/ou végétales sur notre propre sol.
Certains répondront "tout simplement de la même manière que l'on peut affirmer sans preuve de l'existence de la vie ailleurs". OK...
Néanmoins, si je puis me permettre, à la lumière des découvertes récentes, notre système solaire n'a rien d'extraordinaire. Le soleil lui-même est un astre de taille moyenne, tout ce qui a de plus banal.
Tout se répète invariablement aux quatre coins de l'Univers (à quelques rares exceptions près).
Pourquoi en serait-il différent concernant l'émergence de la vie ?
Avons-nous peur à ce point de perdre notre spécificité ?
Au passage, un petit
lien (qui ne date "que" de fin 2003
)...
A mon sens, si elle ne se détruit pas avant, l'avenir de l'Humanité se situe dans l'espace... par choix ou par nécessité.
--- Par choix car l'homme est un aventurier... Nous avons conquis la Lune. Nous avons soif de Mars... Demain, ce sera Europe, histoire de vérifier l'hypothèse selon laquelle une immense océan circule sous sa croûte de glace...
--- Par nécessité en raison de la surpopulation que de multiples guerres, famines, maladies, ne parviendront pas à réguler. Comme toute espèce, en l'absence de prédateur naturel, l'espèce humaine va proliéfer et déséquilibrer l'environnement à son profit. C'est d'ailleurs déjà fait depuis belle lurette.
Si nous ne nous anéantissons pas, je pense que l'humanité pourrait proliférer à la manière de ce qui est décrit dans "Fondation" d'Asimov, oeuvre bien-aimée de l'un de nos modos, j'ai nommé Salvor H.
Concernant l'émergence de la vie ailleurs...
J'ai l'intime conviction que celle-ci existe ailleurs. Sous diverses formes. Et pas forcément intelligente. Comme ce qu'on trouve sur la Terre ou très différent, basée sur le silicium et non plus sur le carbone, etc...
Par ailleurs, impossible de savoir si nous en aurons un jour le coeur net et ce pour diverses raisons :
- les distances sont incommensurables en l'état actuel de nos connaissances. On ne peut pas, en principe, atteindre ou dépasser la vitesse de la lumière. Certains physiciens imaginent cependant déjà la possibilité d'exploiter des trous de vers dans l'Univers pour passer plus vite d'un point à un autre en échappant à l'espace-temps (je décline l'offre pour le beta-test
),
- le rythme de vie des civilisations ne sont pas nécessairement les mêmes partout. Un physicien avait imaginé une civilisation extrémophile naissant sur le Soleil et disparaissant au bout de quelques minutes pour nous et l'équivalent pour elle de quelques millions d'années... Pas si idiot... Prenez l'exemple de la libellule... elle vit sur Terre avec nous mais nous ne pouvons dire que nous sommes à égalité avec elle sur le plan de la longévité.
Idem avec les tortues des Galapagos.