Modérateurs: Modération Forum Installations, Modération Forum DIY, Le Bureau de l’Association HCFR • Utilisateurs parcourant ce forum: claudio mastroianni et 32 invités

module classe D CL3 Gemincore + KTR 5725

Message » 01 Juil 2006 23:40

LPAD a écrit:Et , si on se fait une alim, quelles valeurs faut-il pour ce condo et cette résistance ?
Et, si un câble HP ( l'autre étant connecté) touche le chassis que se passe t-il ?:evil:


- 1: Je mettrai à disposition un schéma de l'alimentation mis à jour qui comprendra les valeurs.
- 2: Le type de court-circuit auquel tu fais allusion n'est pas supporté par le module. Voir page 7.

Sig. :lol:
Sigma
Pro-Commercant
Pro-Commercant
 
Messages: 252
Inscription Forum: 19 Mar 2006 17:51
Localisation: Washington
  • offline

Message » 01 Juil 2006 23:50

LPAD a écrit:Et, ce qui serai sympa c'est que Cl3 mette en ligne les plans faisant apparaître les côtes d'encombrements et des entre-axes de fixations des modules et alimentations. :roll:


Celà n'est pas déjà sur le site CL3 ? Etonnant. Je fais appel à Frédérik!

Sig. :lol:
Sigma
Pro-Commercant
Pro-Commercant
 
Messages: 252
Inscription Forum: 19 Mar 2006 17:51
Localisation: Washington
  • offline

Message » 02 Juil 2006 11:30

Coucou Sigma,

Merci pour ta réponse.
Après relecture de la page 7 du topic, je retraduis donc en clair pour les joueurs... :)

Maousse a écrit:Attention, comme je l'ai déjà dit, la sortie est symétrique, c'est à dire que le rouge et le noir (je ne dis pas + et - volontairement) véhiculent le signal.
Il m'a bien été précisé que les modules n'étaient pas protégés contre un court-circuit avec la masse (boitier par exemple).
La protection est contre un court-circuit entre le rouge et le moins (limitation à 19A plus temporisation).

Pour le branchement, il faut donc que les borniers de sortie soient isolés du chassis (comme dans tout bon ampli qui se respecte, cf boucles de masses maousses...) et surtout que le câble de HP (en cas d'utilisation de câbles nus et serrés) ne puissent PAS toucher le chassis non plus (court-circuit).


Et pour finir, un tel court-circuit entre une des sorties (noir ou rouge) avec la masse risque de détruire le module Gemincore.

Moralité, bornes de sortie isolées et fiches banane obligatoire (la moindre des choses non? :) )

Maousse

PS : Alors sigma, on floode? :mdr:
Dernière édition par Maousse le 02 Juil 2006 18:10, édité 1 fois.
Maousse
 
Messages: 10416
Inscription Forum: 04 Jan 2005 21:54
  • offline

Message » 02 Juil 2006 14:04

Coucou Maousse ... Bien récapitulé ... Et pardon pour le flood!

Le plus juste serait de dire: "pourrait détruire le module Gemincore".

Bonjour à tout le monde et bienvenue à Lion.

Sig. :lol:
Sigma
Pro-Commercant
Pro-Commercant
 
Messages: 252
Inscription Forum: 19 Mar 2006 17:51
Localisation: Washington
  • offline

Message » 02 Juil 2006 14:21

salut,

On a vu que la mesure du courant "émis par le module" est effectuée grace a la Rdson des MOS, cette mesure s'effectue sur les 2 Mos du bas ou bien les 4 ?

Je me reponds a moi même :mdr: , je pense que cette mesure se fait sur les 2 MOS du bas ( ceux qui commutent la masse), car si les 4 MOS étaient surveillés, il n'y aura pas de risque de claquage sur un court circuit ?

Maintenant, une autre question: si effectivement il n'y a que les 2 Mos du bas qui sont surveillés, pourquoi ne pas surveiller les 4 ?

C'est clair que c'est plus facile de mesurer le courant avec une référence à la masse, mais il doit bien avoir des solutions pour mesurer le courant des Mos du haut ? ( ampli diff par exemple)

C'était ma pensée du Dimanche :lol:

@++
vroum90
 
Messages: 1067
Inscription Forum: 28 Déc 2003 21:28
Localisation: savoie(73)
  • offline

Message » 02 Juil 2006 15:13

Salut à tous,

Sigma à écrit:
La terre, quant à elle, doit être reliée au chassis pour des raisons de normes de sécurité.

Son potentiel étant totalement décorrélé du reste, la masse de chaque canal doit y être reliée par un condensateur en parallèle avec une résistance afin de neutraliser l'accumulation de charges entre les deux ainsi que certains phénomènes de rayonnement pouvant causer à leur tour des problèmes de ronflement ( ce qui se vérifie quand les entrées sont "en l'air" ).


Je me demandais si, à partir du moment où le boitier est non métalique (ou double isolation), est-il toujours utile de relier la masse de l'alim à la terre ?
Comme il n'y a pas de danger pour l'utilisateur. :roll:
La réponse est probablement donné dans la citation mais je doit pas la voir :-?
La résistance et le condensateur permettent bien d'éviter les problèmes cités, si on relie à la terre, mais si on souhaite ne pas relier à la terre ? Que va t-il se passer ? Quels sont les risques précisement ?
Lion
 
Messages: 155
Inscription Forum: 27 Juin 2006 11:39
  • offline

Message » 02 Juil 2006 15:44

Après quelques simulations, la solution d'alimentation passive la plus adapté à mes besoins semble la C1+L+C2 avec C1: 22mF, L: 2mH (270mOhm); et C2 66mF 2mOhm (3x22mF)
Je l'ai comparé avec une alim constituée de 3 capas de 15mF et voici les résultats:

- sous 8Ohm, la tension d'ondulation de sortie est d'environ qql mV pour la CLC contre qql centaines de mV pour l'autre. La puissance de sortie est légèrement inférieur avec CLC dû à la chute de tension dans la bobine (malgré la faible résistance interne).
- sous 4Ohm, la tension d'ondulation est toujours inférieur avec la CLC et chute de tension un peu plus importante
- même constations sous 3Ohm avec une ondulation de qql dizaines de mV pour la CLC et 1 à 2V pour l'autre.

De plus les pointes de courants tirées sur les diodes de redressement et sur le transfo sont moins importantes selon l'ESR de la capa de tête de filtre (C1); donc le transfo et les diodes travaillent dans de meilleurs conditions.

Pour ma part, si l'augmentation de la puissance sous faible impédance n'est pas une nécessitée, je conseillerais une alimentation de type CLC avec capas de 22mF environ assez classique (avec ESR pas trop faible), une inductance d'au moins 2mH et de résistance interne ultra faible (<300mOhm), puis plus de 44mF en sortie avec très faible ESR. 8)

Néanmoins ce type d'alimentation ne serait pas donné :mdr:
Environ 200 à 250€ par module (selon la self et les capas) la self donnée en exemple coûte déjà environ 30€ et pèse 1.5Kg (Self à ruban)

Qu'en pensez-vous ?
Lion
 
Messages: 155
Inscription Forum: 27 Juin 2006 11:39
  • offline

Message » 03 Juil 2006 1:16

vroum90 a écrit:salut,

On a vu que la mesure du courant "émis par le module" est effectuée grace a la Rdson des MOS, cette mesure s'effectue sur les 2 Mos du bas ou bien les 4 ?

Je me reponds a moi même :mdr: , je pense que cette mesure se fait sur les 2 MOS du bas ( ceux qui commutent la masse), car si les 4 MOS étaient surveillés, il n'y aura pas de risque de claquage sur un court circuit ?

Maintenant, une autre question: si effectivement il n'y a que les 2 Mos du bas qui sont surveillés, pourquoi ne pas surveiller les 4 ?

C'est clair que c'est plus facile de mesurer le courant avec une référence à la masse, mais il doit bien avoir des solutions pour mesurer le courant des Mos du haut ? ( ampli diff par exemple)

C'était ma pensée du Dimanche :lol:

@++


Salut Vroum, ça faisait longtemps!

Hé oui, tu as raison sur toute la ligne, la mesure de courant se fait bien sur les 2 MOS du bas.
La mesure pourrait se faire exactement de la même façon sur les 2 MOS du haut, mais la référence étant alors la sortie, l'utilisation d'un translateur de niveau par demi-pont, tel qu'un optocoupleur, serait nécessaire.

La question finale serait de dire: Pourquoi ne l'ai-je pas fait ?

En approfondissant un peu, il ne suffit pas de rajouter un optocoupleur. De la logique est nécessaire pour générer le timing dérivé du signal de commande du MOS.

Si on fait bien les comptes, il faut rajouter un optocoupleur, un comparateur rapide, plusieurs boitiers de circuits logiques ( pas question d'utiliser un CPLD ), quelques composants passifs et la génération d'un + 5 volts pour alimenter le tout, et tout ça multiplié par 2!

Sans vouloir aborder la question du coût, il faut savoir que le mode de détection du courant fut adopté il y a déjà longtemps, pour des raisons de compromis.

Je me suis dit qu'il valait mieux une protection en différentiel efficace plutôt qu'une protection totale que je n'ai jamais vu fonctionner correctement sur pas mal d'amplis du marché (En général, ça saute!).

Mais le plus pénalisant, c'est la surface d'occupation des composants.

Pour des raisons que je ne dévélopperai pas, un temps de montée de 10 nanosecondes impose que la surface du circuit de drive des MOS, qui est référencé à la sortie, doit être la plus petite possible.
Or, la surface supplémentaire pour loger les circuits de protection est loin d'être négligeable.

Le gâteau sur la cerise serait de faire fondre une puce sur mesure incluant toutes les fonctions logiques dans un boîtier 5 mm par 5mm par exemple, dans ce cas la surface supplémentaire serait négligeable.

Mais faire développer une puce sur mesure auprès d'un fondeur n'est pas une mince affaire, et la décision finale ne dépend pas de moi.

Sig. :lol:
Sigma
Pro-Commercant
Pro-Commercant
 
Messages: 252
Inscription Forum: 19 Mar 2006 17:51
Localisation: Washington
  • offline

Message » 03 Juil 2006 1:43

Lion a écrit:Salut à tous,
Je me demandais si, à partir du moment où le boitier est non métalique (ou double isolation), est-il toujours utile de relier la masse de l'alim à la terre ?
Comme il n'y a pas de danger pour l'utilisateur. :roll:
La réponse est probablement donné dans la citation mais je doit pas la voir :-?
La résistance et le condensateur permettent bien d'éviter les problèmes cités, si on relie à la terre, mais si on souhaite ne pas relier à la terre ? Que va t-il se passer ? Quels sont les risques précisement ?


Ce qui est utile, ce n'est pas de relier la masse de l'alim à la terre, c'est de relier le châssis à la terre.
Si il n'y a pas de châssis métallique, la terre devient inutile, et si il n'y a pas de terre, il n'y a rien à connecter.
Si le châssis est en bois et qu'un humain met les mains dessus, il ne risque rien puisque le bois est isolant ( s' il est sec! ).

Moralité: Ne versez pas de l'eau sur les coffrets de vin s'ils ne sont pas reliés à la terre!

Sig. :lol:
Sigma
Pro-Commercant
Pro-Commercant
 
Messages: 252
Inscription Forum: 19 Mar 2006 17:51
Localisation: Washington
  • offline

Message » 03 Juil 2006 14:01

je reitère ma question:

quelqu'un a t'il des reflexions sur l'optimisation du préamp ktr paru dan slectronique pratique en mai?
bizorba
 
Messages: 483
Inscription Forum: 20 Nov 2004 0:42
Localisation: avignon
  • offline

Message » 03 Juil 2006 14:01

Sigma a écrit:
vroum90 a écrit:salut,

On a vu que la mesure du courant "émis par le module" est effectuée grace a la Rdson des MOS, cette mesure s'effectue sur les 2 Mos du bas ou bien les 4 ?

Je me reponds a moi même :mdr: , je pense que cette mesure se fait sur les 2 MOS du bas ( ceux qui commutent la masse), car si les 4 MOS étaient surveillés, il n'y aura pas de risque de claquage sur un court circuit ?

Maintenant, une autre question: si effectivement il n'y a que les 2 Mos du bas qui sont surveillés, pourquoi ne pas surveiller les 4 ?

C'est clair que c'est plus facile de mesurer le courant avec une référence à la masse, mais il doit bien avoir des solutions pour mesurer le courant des Mos du haut ? ( ampli diff par exemple)

C'était ma pensée du Dimanche :lol:

@++


Salut Vroum, ça faisait longtemps!

Hé oui, tu as raison sur toute la ligne, la mesure de courant se fait bien sur les 2 MOS du bas.
La mesure pourrait se faire exactement de la même façon sur les 2 MOS du haut, mais la référence étant alors la sortie, l'utilisation d'un translateur de niveau par demi-pont, tel qu'un optocoupleur, serait nécessaire.

La question finale serait de dire: Pourquoi ne l'ai-je pas fait ?

En approfondissant un peu, il ne suffit pas de rajouter un optocoupleur. De la logique est nécessaire pour générer le timing dérivé du signal de commande du MOS.

Si on fait bien les comptes, il faut rajouter un optocoupleur, un comparateur rapide, plusieurs boitiers de circuits logiques ( pas question d'utiliser un CPLD ), quelques composants passifs et la génération d'un + 5 volts pour alimenter le tout, et tout ça multiplié par 2!

Sans vouloir aborder la question du coût, il faut savoir que le mode de détection du courant fut adopté il y a déjà longtemps, pour des raisons de compromis.

Je me suis dit qu'il valait mieux une protection en différentiel efficace plutôt qu'une protection totale que je n'ai jamais vu fonctionner correctement sur pas mal d'amplis du marché (En général, ça saute!).

Mais le plus pénalisant, c'est la surface d'occupation des composants.

Pour des raisons que je ne dévélopperai pas, un temps de montée de 10 nanosecondes impose que la surface du circuit de drive des MOS, qui est référencé à la sortie, doit être la plus petite possible.
Or, la surface supplémentaire pour loger les circuits de protection est loin d'être négligeable.

Le gâteau sur la cerise serait de faire fondre une puce sur mesure incluant toutes les fonctions logiques dans un boîtier 5 mm par 5mm par exemple, dans ce cas la surface supplémentaire serait négligeable.

Mais faire développer une puce sur mesure auprès d'un fondeur n'est pas une mince affaire, et la décision finale ne dépend pas de moi.

Sig. :lol:


Salut Sigma,

eh !oui, ça fait longtemps, j'ai pas mal de taf et les soirées sont courtes :lol:

Je comprends tout a fait les limitations physiques et "pécunières" qu'il faut se fixer.

Et une limitation en courant sur le rail d'alim, sans utiliser les MOS mais en utilisant un shunt par exemple ? ( même en considérant la petite perte de tension qu'il va engendrer)

@++ Seb
vroum90
 
Messages: 1067
Inscription Forum: 28 Déc 2003 21:28
Localisation: savoie(73)
  • offline

Message » 03 Juil 2006 14:09

PS : en 1 ns, les distances de propagation dans le cuivre est de l'ordre de la dizaine de cm... ça compte vite..
Maousse
 
Messages: 10416
Inscription Forum: 04 Jan 2005 21:54
  • offline

Message » 03 Juil 2006 19:09

bizorba a écrit:je reitère ma question:

quelqu'un a t'il des reflexions sur l'optimisation du préamp ktr paru dan slectronique pratique en mai?


Je pense que tu devrais reposer ta question sur les postes dédiés au KTR, on parle surtout de CL3 ici ;)
Avatar de l’utilisateur
ccc
Pro-Fabricant.
Pro-Fabricant.
 
Messages: 3203
Inscription Forum: 05 Mar 2003 22:16
Localisation: 77
  • offline

Message » 04 Juil 2006 19:54

Lion a écrit:Après quelques simulations, la solution d'alimentation passive la plus adapté à mes besoins semble la C1+L+C2 avec C1: 22mF, L: 2mH (270mOhm); et C2 66mF 2mOhm (3x22mF)


Ben ... C1+L+C2 = CL3

Ca doit marcher!

Mais un shunt sur le rail d'alim ... quelle horreur, Vroum!

Sig. :lol:
Sigma
Pro-Commercant
Pro-Commercant
 
Messages: 252
Inscription Forum: 19 Mar 2006 17:51
Localisation: Washington
  • offline

Message » 04 Juil 2006 23:45

:lol:
Qu'en t'entend-tu par un shunt sur le rail d'alim ?
(ESR des capas ?)
:roll:
Lion
 
Messages: 155
Inscription Forum: 27 Juin 2006 11:39
  • offline


Retourner vers Amplis et Préamplis

 
  • Articles en relation
    Dernier message