. Anthony, avec DTSMan, ça en fait au moins 2 qui sont en phase avec toi 
.
Nos capteurs physiologiques quels qu'ils soient (yeux, oreille, température, toucher, ...) sont prioritairement sensibles à l'évolution des paramètres qu'ils captent, pas aux niveaux constants.
Un exemple facile à vérifier avec l'été qui se profile :
Il fait une bonne chaleur à l'extérieur et vous rentrez chez vous dans une maison qui a été fermée toute la journée : la sensation de fraicheur qd vous rentrez est délicieuse.
2 minutes plus tard, cette sensation de fraicheur a totalement disparue (hélas).
Votre cerveau c'est "habitué" à l'info de température : il n'a plus aucune raison de vous faire croire qu'il fait frais car vue que la température s'est stabilisée, le passage chaux -> froid qui était un événement informatif n'est plus d'actualité.
On peut multiplier ce type d'expérience à l'infini : si on anesthésie les muscles qui fond bouger les yeux, on devient aveugle. C'est pour cela que vos yeux bougent en permanence (pour faire varier l'information perçue), sinon le flux nerveux visuel tombe à zéro
@+
Emmanuel
(quelqu'un aurait il une autre photo ?)
