maxlg a écrit:TuanJ13 a écrit:J'ai écouté avant Lavardin beaucoup de tube : Jadis Orchestra, CJ 45, AN Concqueror, pp 6l6, pp el 34, pp el 84, T+A... et peu d'ampli m'ont convaincu pour diverses raisons.
Je n'aime pas le son joli et agréable. J'aime l'écoute honnête. Quand c'est pas bon cela ne doit pas être bon et cela n'est pas inhérent au numérique..
Salut,
Tu peux parler un peu plus de tes écoutes qui t'ont fait préféré le Lavardin aux amplis que tu cites?
L'écoute du Lavardin chez Fraric et ses LS3/5 a été un grand moment et depuis ce jour j'avoue avoir un faible pour cet appareil. Mes finances vont bientôt me permettre ce genre de folie, alors je me renseigne un peu plus sur le Lavardin........
Pour résumer je dirais que mes écoutes ne sont jamais guidées que par le seul critère du plaisir d'écoute. Plus que le résultat, j'accorde une grande importance à la manière. Je veux dire par là qu'une électronique, une enceinte peut donner un plaisir d'écoute patent mais c'est une condition nécessaire et pas suffisante si sur un certains nombres de critères plus objectifs d'écoute (transparence, qualité de timbre, bande passante subjective, tenue en puissance, rendu de la dynamique...) ou de mesure (taux de distorsion, courbe de réponse, réponse impulsionnelle...) l'élement en question manque d'homogénéité. Il est très facile de trouver des éléments qui excellent dans certains compartiments de la reproduction sonore, plus difficile de trouver des éléments conservent de bonnes performances sur le panel le plus large de critères de reproduction.
Aucun des amplis à tube écoutés (peut être n'en ais-je pas écouter les bon) m'ont donné ce sentiment d'homogénéité.
Je me rappelle de Jadis dure dans le haut médium avec un grave tronqué. Du CJ manquant de transparence, de définition ou de grave, du T+A avec un (trop) joli son mangeant plein de micro information. Je me rappelle de Melody (KT 88) qui commencait à tenir les grave (pas l'infra) avec un son carricaturale dans le haut médium. Je me rappelle dans préampli AR LS(?) complètement carricaturale dans le médium (effet loupe). Le tout accompagné bien souvent d'un son qui flotte, d'une portabilité très limitée (le moindre changement dans le système et tout est à repenser). Il n'y a guère que les amplis mono de DSI77 en 845 qui ont commencé à éveiller l'envie d'approfondir l'écoute de ce type de tube pour voir de quelle manière il pourrait répondre aux critères d'homogénéité auxquels je suis attaché. On ajoute à cela le choix du préampli, du filtre (câble de modulation) entre préampli et ampli... et on fait exploser les paramètres d'appréciation.
