Ah que grrrrr! Parlons en de cette scéance.
"...Une salle en province, sans citer de nom, mais dont le patron se prénomme "
D'Georges " ; Je prends la 1, ... On est une vingtaine à 22h15... Par deux ou trois, on rentre et les rangs du haut sont les plus garnis...
Devant moi, le gars se déchausse et fait pendre ses pieds par dessus le dossier devant lui !
A côté, ca SMesse à tout crin !... Les deux gus de ma droite viennent de renverser leur maxipop corn à moitié et ca décore le coin !...
Charmant début !
Les BA commencent ! Toutes lumières allumées, (bien sûr aussi !!!..
)
Je me surprend à masquer les spots du plafond avec le mini programme que j'ai attrappé à l'entrée.
Le son de cette première partie est très bon, avec de bons effets et un rendu des voix très impressionnant (Ne parlons pas des onomatopées et des impacts de OSS117, de XmenIII, de Antartica, etc...) Tout ca est bien agréable... les yeux fermés !
Une fois le film lançé (après ces ç#~&*%$££}@ de pubs pour NRJñañaña ) on a une pelloche curieusement délavée, aux contrastes très faibles, aux gris importants, et comme gravement voilée... Tout le film sera comme ça!!!
Le son du film sera sous-rendu en rapport avec la taille de l'écran (un peu faible à mon goût).
A la fin, en regardant la salle se rallumer et le paysage dehors, j'ai l'impression vraiment d'avoir quitté une projection de très mauvaise copie de film, avec cet effet de brouillard que la réalité ne donne pas !!!
Son du film 17/20 - Image de la salle 5/20 - appréciation de l'histoire (et du burlesque) 18/20.
J'en vient à maudire cette manière d'exploitation qui "balance" des quantités de copies tirées à la va-vite, et dont les dernières épreuves accusent une fatigue maximale !
Et à me promettre d'enfin "regarder" les images et la photo de ce bon film, chez moi, dans 6 mois .
Je hais la distribution industrielle et son manque d'application ! Mépriser ainsi le public avec une dérive aussi grave sur ce qui fait la qualité première d'une oeuvre au cinéma,... son image !!! ,.. témoigne d'une grande nécessité de revoir au fond le procédé qui viendrait réduire tous les efforts de qualité du travail d'un studio (quel qu'il soit) à destination du spectateur.
Et vive le Cinéma à la maison !
Pastor