Pas grand chose
http://www.zdnet.fr/produits/materiels/ ... 805,00.htm
http://www.01net.com/article/300475.html
Moins :
des modes d’image un peu déséquilibrés et quelques fois bruyants, colorimétrie et améliorations de contraste hasardeuses, contraste perfectible, durée de vie moyenne en mode haute luminosité
Points faibles : Manque de fidélité des couleurs, Bruit en mode standard, Prix élevé de la lampe de rechange, Encombrement
Je pensais et il n'y pas que moi, que la colorimetrie était sont point fort ....
L'encombrement ... le sanyo a plus ou moins les mêmes dimensions ...
Le ventilateur bruyant en mode normal : là je suis un peu d'accord
Le prix de la lampe ... j'ai connu plus cher, ou moins cher (TX200)
Alors pour moi, ces tests sont à prendre à la légère ... vaut mieux se fier à des tests du type:
http://www.cine4home.com/reviews/projec ... Review.htm
Stéphane.
Ps: Traduction de Cédric du test précédant (excusez-moi mais je le recolle):
cvdw a écrit:Pour rendre hommage à la qualité du travail d'analyse de Cine4home , je me permets de résumer ici les grandes lignes de leur test paru en allemand et ensuiteen anglais. J’ai synthétisé leurs résultats ci-dessous : je place tout le texte en citation pour signifier que tout vient de C4H, même s’il ne s’agit pas vraiment de citation mais de mes traductions des points importants faites à la louche. N'hésitez pas à corriger mes approximations/erreurs.. j'ai parfois des difficultés avec les termes techniques et les nuances de l'anglais
J’ai résumé la première partie descriptive ici grâce à Babelfish :3. Essai de l'image
3.1. Effet de grille
Comme les autres D5, quasi invisible à 2x la distance.
3.2 Spectre des couleurs
Potentiel qui dépasse les normes video (publications des diagrammes CIE)
- en mode cinema le filtre compense le manque de rouge de la source lumineuse, les couleurs primaires sont saturées correctement. C4H souligne toutefois que dans les couleurs secondaires (cyan), il tire vers le bleu. Dès lors les les couleurs de ciel ne sont pas adéquates (idem en naturel).
- en mode sgrb le travail est remarquable, très proche de la norme mais malheureusement il fonctionne en pleine luminosité et donc forte ventilation (audible).
- en mode dynamique et séjour (sans filtre) le projecteur est très lumineux et le rendu des couleurs en souffre : le vert est fortement décalé vers le jaune pour donner une plus forte impression de luminosité. C4H estime le mode séjour adapté à des projections lumière ambiante (sports par ex. mais pas idéal pour les films en dvd).
C4H rappelle toutefois que grâce aux fonctions de réglages très poussées, il est possible de régler le projecteur aux normes (calibration à la norme HDTV en 1/2h). Seul regret : Le menu d'image ne permet que facultativement une correction RGB de la température de couleurs ou du secteur de couleurs. Les deux ne peuvent pas être combinés.
3.3. Température de couleurs
- mode cinema à 6500k approche très près de 6500K/D65. Mais il tire légéremment vers le bleu ce qui refroidit les couleurs.
- mode sRGB proche de 6500K mais rouge trop accentué de 15% donc couleurs légéremment trop chaude. Ce mode reproduit bien les couleurs mais le volume sonore est trop élevé.
- mode dynamique manque de bleu évident, les images apparaissent donc jaunâtres... mode à éviter.
- mode séjour : excédent de bleu qui refroidit l'image mais ce mode peut-être approprié pour regarder la télé.
Grâce aux fonctions de corrections très précises, il est rapidement possible de corriger et atteindre 6500K (les secteurs foncés sous 30% de luminosité sont difficiles à régler, mais avec plus de patience davantage de précision est possible).
Astuce de calibration C4H
Le spectre des couleurs et la température de couleurs peuvent être ajusté précisément, mais malheureusement il n'est pas possible de d'optimiser les deux en mêmes temps. Toutefois,C4H conseille de commencer par optimiser le spectre des couleurs RGBCMY. Comme il n'est pas possible de régler la température des couleurs par les options gains et biais, ils ont utilisé les paramètres "Absolute Color Temperature" et "Skin Tone". Avec la première option il est possible d'ajuster le blanc de façon à compenser l'excès de bleu, mais ceci baisse le niveau de rouge en deça de la norme. Ils ont toutefois réussi à le redresser par la fonction "skin tone" qui permet dans une certaine mesure de remonter le rouge sans décaler le bleu. Ces deux fonctions sont linéaires sur toute l'échelle de luminosité (le niveau de blanc ne bouge pas). Reste alors la dernière étape d'ajustement de la saturation des couleurs.
3.4. Luminance tracking / uniformité
Le gamma est réglé d'usine sur 2.2 mais est ajustable afin de permettre une restitution des détails. Leurs mesures du réglage d'usine du gamma à 2.2 correspond exactement à la courbe espérée (en mode cinema), ce qui donne une bonne profondeur d'image et un rendu exemplaire des détails dans les zones sombres.
Le mode "customized" du gamma permet un réglage en 9 points et une visualisation directe de l'effet sur l'image (+ possibilité de sélection de la zone de l'image à l'aide d'une croix). Ces options sont des concepts uniques.
Le gamma et l'iris automatique
Ce système permet une adaptation du niveau de noir au contenu de l'image, mais il risque aussi de changer la luminance (gamma): un réduisant la luminosité dans les scènes sombres, il risque d'assombrir toute l'image. Grâce à un ajustement du gamma, il est possible de combler ce manque de luminosité. C4H teste ce mécanisme à l'aide de mire "window-gray patterns"
Les inégnieurs d'Epson ont opté pour une vitesse réduite de l'iris automatique afin d'éviter des changements brusques de luminosité. Les tests à l'aide de mires montrent que les ajustements du niveau de gamma sont très précis et ne dénaturent pas l'image, seuls les niveaux de noirs sont améliorés (voir diagramme des trois courbes). Les blancs ne sont pas brulés non plus.
3.5 Niveau de noir, Contraste, Luminosité
Si le fonctionnement de l'iris et la correction du gamma sont efficaces, son temps de réponse est très long dans le but de ne pas être décelé par l'oeil. Toutefois il met plus de 20 secondes pour se fermer complètement dans les images noires. Le projecteur peut alors atteindre 5500:1 de contraste (grâce au filtre) tout en restant calibré à la norme. Pour s'ouvrir l'iris est plus rapide: 8 secondes pour s'ouvrir entièrement (ex. video).
Cependant, en raison du long temps de réaction, cette mesure ne correspond pas à ce qui se passe lors de la vision d'un film. Les scènes sombres durent rarement 20 secondes. De plus, le niveau de noir n'est pas si noir durant cette phase de transition (noirs-gris). Toutefois cette lente amélioration du niveau de noir n'est pas perçue comme dérangeante durant un film.
Pour obtenir un taux de contraste plus réaliste, C4H a définit un temps limite de 6 à 8 secondes pour le fonctionnement de l'iris automatique et a mesuré le contraste à ce moment là. Le Tw600 atteint alors 2000:1. La combinaison de l'iris et du filtre est payante puisqu'il est devant la concurrence à l'exeption du HS60.
A l'excception de son bruit de fonctionnement (audible dans les scènes calmes), l'iris automatique n'a que des avantages : améliore le niveau de noir, les détails dans les scènes sombres et permet un rendu éclatant. Le filtre permet de combiner un haut contraste et un rendu des couleurs correct. L'image projetté acquiert dès lors une belle "plasticité".
Avec sa lampe E-Torl, ce projecteur convient aussi pour regarder la télé dans un environnement lumineux. Le compromis sur le rendu des couleurs est acceptable étant donné les couleurs inadéquates des programmes télé (sic.).
Avec le filtre, le projecteur perd 60% de luminosité mais cela reste suffisant pour des images jusqu'à 3 mètre de large. En raison de cette forte luminosité le TW600 n'est pas dédié aux "black fetishists", mais C4H estime qu'il est adapté tant pour les émission tv que les films le soir.
3.6 Sharpness / Brightness uniformity / convergence
Ces caractéristiques dépendent du "chemin de la lumière" et surtout de la qualité de l'optique (bonne pour le tw600). L'image est bien éclairée, homogène dans les tons gris et pas de perte dans les angles.
L'optique permet un bon piqué, mais il n'est pas complètement parfait. Une utilisation légère du lens shift ne détériore pas l'image, mais le piqué diminue dans les bords s'il est utilisé plus fortement. C4H n'a constaté ce résultat qu'en application pc, c'est négligeable durant les films.
De même concernant la convergence : comme tous les tri-lcd il y a un décallage d'un pixel (rouge sur leur exemplaire). Ces décallages sont plus visibles sur les petits caractères et le bureau windows que sur les images de films.
7 Overscan
Le réglage est caché sous le nom "Output Scaling". En mode "Normal", le projecteur produit un overscan important de 40 pixels à gauche et à droite, et 20 pixels au dessus et en dessous. Un tel overscan est acceptable pour les émissions télé mais pour regarder des films trop d'informations sont perdues. Les films en 2.35 perdent leur format. Heureusement, le choix de "Larger" enlève tout l'overscan (le réglage de l'overscan du z4 et tx200 offre plus de choix).
3.8 Désentrelancement
Comme souvent, les fabricants japonais négligent la norme PAL lors de la programmation du désentrelacement. Tant les contenus video (TV-shows, Sports etc.) que films ne sont pas bien gérés. Même les images fixes perdent en détails et montrent du "edge flare". C4H trouve cette lacune incompréhensible alors qu'on trouve des chipset Faroudja dans les lecteurs dvd à 200€.
3.9 Details / Mise à l'échelle / Piqué
La résolution native n'assure pas d'office une image piquée en videoprojection. Un signal de qualité et une mise à l'échelle puissante sont essentuelle pour les sources de définition standard comme le PAL.
Numérique
Le menu Picture permet un ajustement du sharpness sur différentes plages de fréquence, tant verticales qu'horizontales. Un réglage par source est dès lors possible, mais même sans de long réglage le résultat est bon. En particulier absence d' "edge-enhancement". L'excellente définition de l'image est accompagnée d'une mise à l'échelle précise sans perte de luminosité.
Lors de l'envoi d'un signal PAL, le projecteur parvient à ajuster la résolution à 1280*720 sans trop de perte dans les couleurs (interférence autour du 6MHz).
Analogique
Bons résultats, même s'il tend vers un "double outlines" qui ne peut être corrigé complètement
Dans l'ensemble, le piqué est remarquable, surtout sur les sources numériques. Les petits détails et structures fines sont rendus avec une précision tant des couleurs que de leur éclairement.
3.10 Shading
Le shading est a un très bon niveau. Un décallage vers le rouge est perceptible en haut à gauche, mais si faible qu'il est imperceptible lors de la vision d'un film. Epson a prévu des corrections de shading en fonction de la luminosité de la lampe qui sont activées automatiquement en fonctoin du mode d'image sélectionné.
3.11 Vertical Banding
Pas de VB, sauf très légéremment dans les zones grises, mais pas perceptible durant les films (ou les match de foot).
3.12 HDTV
L'image est très détaillée, piquée, quasi pas de défauts numériques, bonne profondeur, luminosité correctet et reproduction des couleurs exemplaires. Heureusement le désentrelacement interne gère mieux les signaux HD en1080 que le PAL.
3.13 Conclusions
Prise en compte tant des réglages d'usine que du potentiel atteignable gâce aux réglages très souples offerts.
Evaluation globale de l'image : 1,7 (bon +)
Niveau de noir & contraste : 1,2 (très bon -)
Piqué & Mise à l'échelle : 1,6 (bon +)
Color space & temperature : 1,2 / 1,8
Désentrelacement :3,2 (satisfaisant -)
Autres : 1,6 (bon +)
4. Conclusions générales
L'Epson TW600 est conçu pour servir autant dans un environnement HC que dans la salle de séjour.
- Facilité de placement (retrait de points à cause de la ventilation et du filtre à air sous le projo).
- La télécommande permet un accès direct à de nombreuses fonctions, mais les menus à l'écran ne sont pas bien structurés (nombreux paramètres d'optimisation).
- Les réglages d'usine montrent qu'il est prévu pour un usage dans les salles de séjour (lumineux avec couleurs pétantes) et pour un environnement plus HC également. Il peut remplacer une TV. C'est pourquoi, C4H lui décerne le titre du "Projecteur de la salle de séjour et de Homecinema de l'année". Avec autant de réglages possibles, C4H se demande pourquoi le désentrelacement a été si négligé.
Ceux qui souhaitent un meilleur rendu des couleurs et une meilleure reproduction des films devront passer par un "tweaking": pour des couleurs parfaites il faut de la patience et du savoir faire. Une fois calibré, le tw600 convainc par ses couleurs, sa profondeur et son niveau de noir. La combinaison d'un filtre et d'une iris dynamique discrète est exemplaire (seul son déclic aurait du être mieux contrôlé).
Bons résultats sur l'effet de grille, shading et faux contours.
5. Evaluation
+ Haut contraste grâce au filtre
+ Flexibilité de placement
+ Nombre élevé de paramètres d'ajustement
+ Peu de défauts numériques liés aux LCD
+ Luminosité maximale élevée
+ Gestion du gamma pratique
+ Bonne construction
+ Bonne télécommande
- Désentrelacement médiocre
- Structure chaotique du menu
- Iris automatique audible
- Structure des pixels visible
- Couleurs secondaires sur-saturées en sortie de carton.
SOURCE pour les détails : http://www.cine4home.com/reviews/projec ... Review.htm
Pour les nouveautés par rapport aux autres tests, je retiens les points/questions suivants:
- sur quelle base estiment-ils que le tw600 équivaut au modèle 550 vendu aux US ?
- leur astuce pour la calibration (même si il me semble que MLill avait proposé quelque chose aussi me semble t-il)
- ils ont décelé un léger bruit provoqué par le fonctionnement de l'iris : pas constaté chez moi, mais dépend des conditions de placement, etc.
- ils ne précisent pas toujours dans quels connections ils effectuent leur test : par ex. pour la convergence ou l'overscan en hdmi ou en vga le résultat est différent chez moi...
- le réglage de l'overscan me parraît plus compliqué à vérifier en fonction de la source.
- le désentrelacement est médiocre en PAL mais bon en HD 1080 (est-ce le cas pour tous les projos équipés de la puce pixelworks ? Le tx200 embarque la même puce et C4H n'a pas été convaincu non plus...)
- Mise à l'échelle de bonne qualité : je préfère pour ma part le travail de mon pc avec zoomplayer et je trouve le menu pas si évident à manier (squeeze, etc.)
- ils n'ont pas eu de shading trop prononcé (à partir de quelle mesure précise est-ce dérangeant/visible sur les films ?) et notent que des corrections de shading sont appliquées automatiquement en fonction de la luminosité de la lampe (liée au mode d'image). Je crois qu'ils entendent par là les adaptations du gamma... mais est-ce qu'il y aurait plus ?
Cédric