[...]n'obtenons qu'une reproduction bi-canal au lieu d'une reproduction stéréophonique [...]
Pour garantir une écoute spatiale en trois dimensions, il est impératif de diffuser les deux signaux à partir d'une seule enceinte en utilisant l'effet dipôles.
C'est en tenant compte de cet aspect qu'est né le Stereolith®. Les conditions pour une diffusion stéréophonique sont réalisées par le couplage acoustique des haut-parleurs gauches et droits dans une même enceinte."
Ces enceintes sont peut être de bonnes qualités mais la théorie mystico fumeuse
qui veut nous faire admettre un son en trois dimensions à partir de 2 canaux sur une centrale,
le tout en s'affranchissant du lieu d'écoute ! Pousse à rire ou à pleurer selon.
On peut remettre en cause l'orientation de l'industrie HIFI/HC depuis cinquante ans et les lois
de la psychophysique humaine mais il faudra pour ça un peu plus que le terme "effet dipôles". Difficile de contrer ces arguments, il y en a aucun, il a raison remarque, vu l'énormité de la chose
mieux vaut ne pas rentrer dans le détail.
Du coup on va expliquer l'approche classique, si l’on récuse l’approche bi-canal on récuse aussi le multi canal qui n’est que son prolongement dans un soucis de fidélité dans la reproduction de la scène sonore.
Tout d'abord l'oreille est un capteur plutôt médiocre en matière de localisation spatiale, l'oeil
est bien meilleur, on doit se contenter de deux pavillons qui ne savent faire que des évaluations en fréquence et intensité de plus on peut même pas les bouger comme rintintin
.
la notion de son 3D est déjà toute relative pour l'homme, voyons comment il procède pour ensuite parler restitution, localiser une position revient à un calcul d’angle, pas évident pour une oreille heureusement en avoir deux nous aide un peu, elles produisent un décalage dans la perception d’un même signal. C’est cette différence qui renseigne le cerveau sur la position d’une source et son déplacement et ce selon trois paramètres : principalement l’amortissement du signal produit par la tête qui « masque » une des deux oreille (valable surtout pour les hautes fréquences), le décalage temporel d’une oreille à l’autre ou « délai interaurale » (et oui la perception est assez sensible pour évaluer une différence inférieur à une milliseconde), Enfin l’angle de perception aussi produit un déphasage dans les signaux, perceptible.
Quand on voit comment travail le système auditif, on comprends pourquoi il est plus facile de distinguer la localisation d’une source qui nous vient de coté que de face, cela produit plus de décalage, la source doit couper l’axe des oreilles en formant un angle aigue, c’est dans cette zone que les effets de déplacements sont les plus sensibles (effet surround), l’impression d’espace est donné par le mouvement le but est donc de jouer dans cet angle en émettant des sons à différents endroits, plus il y aura d’enceintes plus le mouvement sera fluide et la scène sera grande, l’effet 3D ne vient donc pas tant de la qualité d’une enceinte mais de leurs interactions et l’interaction n’a de sens que si elles sont placées à des endroit différents pour jouer sur l’angle. Cela est valable pour la stéréo comme le HC, on ne peut pas copier la scene on essaye de reproduire un contenu subjectif la stéréo utilisait les interactions, les dialogues musicaux pour redonner un semblant d’espace, maintenant si M.S prétends faire jouer grappelli sur les genoux de django reinhardt grand bien lui face.
On retient que la qualité d’une scène dépend
Du nombre d’enceinte (sa résolution)
De leurs dispersion (spécialement sur les côtés av</>ar)
De l’espace qu’elles occupent
De la position de l’auditeur, plus la restitution est élevée, plus sa place est déterminante, et
l’on ne peut pas s’affranchir de ce paramètre, le vendeur soutenant le contraire est un flagorneur ou vend des casques.
Le système qui pourrait s’en rapprocher serait deux surfaces rondes géants transsonores concaves venant nous envelopper de chaque cotés.
Maintenant il peut y avoir des approches moins « dynamiques » notamment en SACD, mais l’étude des mouvements d’un concerto et du placement des micros, engage un parti pris artistique qui redéfini ce qu’est une scène. La disposition statique est aussi à prendre en compte, mais nous n’en somme pas là. M.S aura vite fait d’empiler (
d’accorder acoustiquement pardon) les 6 enceintes pour éviter de produire un bête son multi-canal comme il y a des sons bi-canal
J’ai abordé l’aspect 3D car c’est l’argument mais il reste tout les autres paramètres acoustiques, pourquoi envoyer du son vers les coins ? Pourquoi diviser son espace sonore par deux en plantant une enceinte au milieu. ? Et tant de mystères que M.S préfère garder.
Maintenant ça marche peut être mais il oubli de dire qu’il faut courir avec le melon à travers le salon