TMS a écrit:Pio2001 a écrit:TMS a écrit:ça commence à faire du monde tout ça , et le véritable facteur d'amortissement pour un système ampli+câble+enceinte devrait se calculer sur cette base.
Je ne suis pas d'accord.
La notion de facteur d'amortissement indique si la
tension aux bornes du récepteur sera bien tenue quand on se place dans le cas de figure d'une source de tension alimentant une impédance variable.
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Tu peux ne pas être d'accord et t'accrocher à des notions mathématiques ou physiques théoriques... ce que je te donnes, c'est un modèle qui est bien plus près de la réalité électroacoustique de ce que l'on entend...
Je ne vois pas la différence entre ton modèle et mon modèle. On se base exactement sur la même enceinte et le même ampli théorique, dans une vision de la réalité extrêmement parcellaire (on n'a pas toutes les courbes, on simplifie) d'un sujet dont l'intérêt est assez limité (le facteur d'amortissement).
Tu mesures le facteur d'amortissement au point fictif séparant une bobine mobile (laquelle ?) de "l'impédance motionelle", je le mesure aux bornes de l'enceinte. C'est la seule différence. Toutes les impédances internes à l'enceinte sont prises en compte dans par le calcul "classique", y compris les résistances des bobines mobiles, lorsqu'on étudie comment la charge (impédance complexe de l'enceinte, avec tout son contenu) va faire réagir l'ampli. Elles sont du côté du récepteur.
Dans le point de vue "motionnel", elles sont aussi prises en compte, mais de l'autre côté, dans l'émetteur.
Dans tous les cas, l'interprétation se fait en considérant l'interaction émetteur / récepteur. Si ces éléments sont source de complexité, on aura une source simple (de facteur d'amortissement élevé) et un récepteur complexe dans le premier cas, une source complexe (de facteur d'amortissement bas) et un récepteur simple dans le second cas, pour un résultat final identique dans les deux cas.
La différence, c'est que dans le premier cas, on regarde ce qui arrive au signal qui entre dans l'enceinte, et qui est une copie du signal musical, et dans le deuxième, on regarde ce qui arrive au signal déplaçant une membrane, dont, personnellement, j'ignore la nature, vu qu'il est pris à un point fictif à l'intérieur d'un haut-parleur. Je ne sais même pas si on prend en compte les effets mécaniques causés par l'enceinte dans cete impédance, puisqu'on considère une division théorique d'un haut-parleur en "résistance de la bobine" + "impédance motionnelle". Est-ce qu'on compte l'effet de l'accord bass reflex sur l'impédance motionnelle, par exemple ? Comment le mesure-t-on ?
Avec le facteur d'amortissement classique, il est contenu dans la courbe d'impédance de l'enceinte, que l'on peut mesurer réellement. Dans le second cas, il est peut-être tout simplement ignoré par commodité. Je ne demande qu'à en savoir plus.
On peut poser la question autrement, pour plus de simplicité : est-ce que la "partie motionnelle" des haut-parleurs a une meilleure réponse en fréquence (ou impulsionnelle) que l'enceinte elle-même ?
C'est en effet cette courbe de réponse et/ou cette réponse impulsionnelle que le facteur d'amortissement "motionnel / non motionnel" va caractériser, pas celle de l'enceinte.