![:wink:](https://www.homecinema-fr.com/forum/images/smilies/icon_wink.gif)
Mais tout ceci n'est efectivement valable qu'avec tête artificielle et placée en champ lointain. Le genre de trucs qu'on ne vera pas apparaitre sur CD avant des millénaires.
|
Modérateurs: Modération Forum Haute-Fidélité, Le Bureau de l’Association HCFR • Utilisateurs parcourant ce forum: bigorneau1098, syber et 122 invités
Baussart a écrit:Quelqu'un sait-il comment fonctionne le procédé Q-Sound (employé lors de quelques enregistrement - je posséde 1 sting et 1 Roger Waters) qui cherche à simuler un espace 3D sur des enregistrements stereo. Résultat assez bluffant dans l'audito lorsque l'on fait une démo.
Philippe Muller a écrit:On obtient des résultats de ce type avec des filtres assez simples. Il s'agit de travail sur la phase, bien entendu, mais pas dans toute la bande. La fonction de transfert de la tête permet de jouer sur ces critères de façon assez aisée. En général, il vaut mieux occuper une zone d'écoute assez bien définie sinon l'effet est altéré.
C'est le problème des traitements par retard (sélectif ou non). Les infos sont traitées par l'ensembles des enceintes et doivent être captées par deux oreilles. Si l'une de ces données n'est pas respectée, le traitement peut virer à la catastrophe car mal compris par le cerveau.
Ceci s'applique au calcul du délai et de l'atténuation relative de la source qui vaut pour une hypothése de départ impliquant une position virtuelle de l'auditeur. Si l'auditeur ne se conforme pas à l'hypothèse de départ, les calculs n'ont plus de sens et le résultat peut être très mauvais car illogique et le cerveau finit par fatiguer. On peut s'affranchir de l'auditeur unique et en simuler plusieurs pour moyenner le résultat mais l'alignement de la réponse impulsionnelle précis n'est réalisable qu'en un seul point si la source est étalée et en plusieurs points (uniquement en champ libre) si la source est ponctuelle car il faut tenir compte des diffractions, la source n'étant pas infiniment petite à toutes les fréquences.
C'est d'ailleurs l'inconvénient de l'égalisation, numérique ou non. Au début on découvre ce qui est mieux et à la longue, le cerveau se fatigue de passer son temps à compenser et il finit par nous le dire. C'est pour cela que les écoutes devraient être menées sur le long terme et pas seulement sur la comparaison immédiate.
Au début du numérique, beaucoup de techniciens du son ne juraient que par les lignes à retard. A cette époque, ils étaient aussi sûrs de leurs théories que d'autres aujourd'hui avec d'autres théories. L'usage systématique de delays s'est soldé par des résultats calamiteux parce qu'on partait d'une hypothèse de travail qui oubliait toutes les variables.
Il est normal d'apprendre et d'essuyer les plâtres mais ceci doit nous conduire à la plus grande modestie.
Baussart a écrit:Alors, là, Philippe je n'ai rien compris au pourquoi et au comment de ta dernière intervention... Maintenant reconnaître l'existence des sorciers dans le Son et la Video, ce n'est pas une grande nouveauté. D'ailleurs les sorciers existent un peu dans tous les domaines, même dans les domaines les plus scientifiques...
Baussart a écrit:Alors, là, Philippe je n'ai rien compris au pourquoi et au comment de ta dernière intervention... [...]
Philippe Muller a écrit:les gars moulent des bustes et des pavillons d'oreille, mettent des micros à l'interieur du mannequin isolé dans une chambre sourde, et constatent des tas de choses intéressantes
C'est justement cela que je conteste, s'il s'agit d'écouter une paire d'oreilles au travers d'une autre paire d'oreilles car il y a toujours une paire en trop.
[...]
|
Retourner vers Discussions Générales
|