C'est bien une échelle linéaire pour le PCM (ADC et DAC) du monde hi-fi/audio.
En téléphonie, on utilise une échelle logarithmique (loi µ, loi A...) mais c'est pour la voix et on est limité à 8 bits.
Blue, je suis bien d'accord que la différence entre du 24 bits à 44.1 khz et du 16 bits à la même fréquence (mettons la fréquence hors débat pour le moment) n'est pas subjectivement flagrante, du moins pour les signaux forts ou moyens. Pour les très pianissimi et les queues de reverbs, c'est sans doute moins vrai...
D'ailleurs l'oreille est capable de distinguer près de 100 000 niveaux je crois, il faudra que je retrouve où j'ai lu ça, car je ne sais plus si ça a été vérifié rigoureusement ou pas.
Mais de toute façon, avoir près de 21 bits justes sur un ADC 24 bits, cela permet d'avoir certainement plus de 100000 niveaux vrais pour l'oreille tout en ayant
un headroom confortable lors d'un enregistrement (<=> le "haut de l'échelle" n'est pas utilisé).
Avoir 16 bits de dynamique avec un enregistrement effectué par un ADC 16 bits n'est pas pratiquement faisable, ça voudrait dire que l'on sait par avance a quel niveau exact sera la crête max de ce qui n'a pas encore été joué, sauf aux répétitions! (à moins d'user d'un limiteur qui abime le signal).
Par contre avec un enregistrement 24 bits fait avec un ADC 24 bits, on sait recalculer après l'enregistrement des échantillons 16 bits impeccables, de dynamique max pour les 16 bits du CD, mais a posteriori.
Enfin, la techno actuelle, pas plus chère que celle d'il y a 15 ans, permet avec ces 21 bits justes, de ne pas avoir un bruit de quantification prépondérant par rapport aux autres sources de bruits lors de l'enregistrement (bruit thermique de l'électronique par ex.); en 16 bits ce n'était pas le cas et c'est bien dommage pour les enregistrements historiques faits dans ces conditions
cdlt,
GBo