Quand tu veux, je te prête ce que tu veux comme disques CD ou SACD.
Pour ce qui est du vrai DSD ou pas : tu sais, il y a déjà plus d'un an que j'ai écrit et pas qu'une fois que sur les disques Sony enregistrés récemment et vendus en CD, il était écrit en petites lettres que l'enregistrement utilisait des techniques PCM 24/192 et DSD, ce qui laissait entendre quelques manipulations au cours du montage (mixage). Mais bon, faut noter une chose : la qualité des prises de son de piano de Sony a fait un bon qualitatif énorme tout récemment. Certes, il faut y voir une volonté de la direction artistique du label (c'est un Français, M. Allard, qui en était le boss quand il a décidé de changer le staff technique de prise de son) et aussi, sans aucun doute, l'utilisation de machines dont le standard numérique était plus fin que celui utilisé jusque là.
Finalement, si l'on regarde l'histoire de l'enregistrement : de bons et de mauvais enregistrements analogiques ou numériques étaient gravés sur microsillon. Pour nous pauvres audiophiles, ce qui compte finalement c'est d'avoir un support grand public qui soit d'une qualité supérieure au CD ou au microsillon pour un cout de lecteur le plus raisonnable possible et de préférence compatible en lecture avec les milliards de CD en circulation.
Que le SACD, le DVD-A ne s'imposent pas comme LE support grand public généralisé : j'en suis quasi persuadé depuis longtemps, comme je l'ai écrit souvent. Car le public se fiche finalement d'un amélioration qualitative : le CD lui va, comme le MP 3 lui va.
Ce qui du reste est problématique pour nous : car tout nouveau support haute défnition qui va survenir dans les années qui viennent se heurtera au même problème et pendand encore longtemps.
Les RCA living stéréo, comme tous les enregistrements analogiques reportés en SACD par Sony (j'en ai quelques-uns, monocouches vu que ces c.ons de Sony Musique ne font quasi pas d'hybrides) sont sensés être la copie analogique en DSD tout simplement. Et il faut reconnaitre que quand tu écoutes le Ravel de Boulez en SACD, après l'avoir usé en microsillon et tant et tant écouté en CD, tu fais un bon quand tu entends l'extension dans le grave et l'aigu et l'aération bien plus grande du message.
Les autres, ceux qui sont enregistrés maintenant ?
Il y a de tout... y compris de la masterisation en DSD à partir de 16/44. Et dans ce cas là que se passe-t-il ?
Tu achètes un SACD que tu glisses dans un lecteur de SACD et tu obtiens, si le lecteur est bon, qu'il repasse en 24/192 ou pas, le son que tu obtiens dans le meilleur des cas avec un lecteur de CD lisant un CD dont le prix est beaucoup plus élevé que celui du lecteur de SACD.
Et il en va de même avec le DVD-A dont pourtant il n'existe pas à ma connaissance de lecteurs dit audiophile : tous ceux que j'ai pu voir en vrai ou sur le net sont des multistandard vidéo et audio.
Quand au bruit haute fréquence qui bousillerait les amplis : je vais demander au patron de Lyrinx. J'ai bien lu, dans Hifi News qu'un testeur avait eu des résultats bizarres avec un ampli Chord qu'un autre n'avait pas avec un autre ampli... mais n'aurait il pas une alimentation à découpage le Chord, sans pour autant le casser du tout ? Et est-ce un problème dû à l'ampli qui aurait une petite tendance à la suroscillation ou au disque lui même.
Mon préampli passe le 400 Khz, mon ampli le 200 Khz : rien de cassé avec aucune des quatre platines SACD passées chez moi.
N'y aurait-il pas un remake du : "attention, le CD exige des amplis et des enceintes prévues pour lui ?" tellement lu, voici 20 ans ?
Ce qui, bien évidemment, n'a pas empêché les mélomanes d'écouter du CD avec des amplis équipés de 300 B et des enceintes large bande.
Pour ma part, les seuls HP que j'ai jamais cassé, c'est du temps du microsillon quand les tweeter giclaient quand on écoutait Pictures at an exhibition d'Emerson Like and Palmer et qu'un bon petit accrochage haute fréquence venait faire un petit bip-bip très aigu et rapide qui faisait partir en fumée un tweeter dont on sait qu'il ne supporte pas plus de quelques petits watts en régime permanent dans sa bande de fréquence.
Et bien sur quelques frayeurs quand la platine LP accrochait dans le grave et le médium pour cause de larsen ou qu'on voyait les boomers gigoter dangereusement quand le disque était gondolé ou seulement mal pressé ou usé et un peu crépitant...
Sur toutes les courbes publiées par Paul Millier dans Hifi Newsz ont voit le bruit ultrasonique plafonner à - 80 dB. Je veux bien que cela perturbe préampli et ampli... mais cela ne perturberait-il pas ceux qui sont mal filtrés quand l'alimentation est à découpage ou ceux qui ont des circuits peu stables ?
Que quelques amplis audiophiles plus ou moins bien conçus électriquement ou peu stables révèlent leurs défauts de conception est un moindre mal. D'autant qu'il est possible de filtrer au dessus de 50 Khz si j'ai bien compris de telle facçon que cela n'occasionne pas de problèmes pour ces amplis.
Et puis, Emile, ce qui est bizarre quand même c'est que des amplis aient grillé avant les enceintes... surtout des amplis utilisés par les pros dont les protections sont innombrables.
Au début du numérique version CD, on a aussi raconté les mêmes histoires d'amplis qui grillait, d'enceintes dont les HP ne supportaient pas le surcroit de dynamique du son digital... c'était plus ou moins vrai. Mais il est certain qu'un enregistrement de musique électronique dont l'aigu est redoutable passé à fond sur une paire de délicates enceintes peut autant poser de problèmes que le grave des coups de marteau sur la grosse caisse du sacre du printemps même écouté en microsillon qui fait faire pop pop pop pop à leur petit boomer dès qu'on sort de leur plage limitée d'utilisation.
Ne pas sortir de la plage d'utilisation d'une paire d'enceintes et d'un ampli qui a toujours bousillé les HP quand il écretait ou surosillait me semble avoir été une règle à appliquer de tout temps.
Mais je vais appeler M. Gambini, patron de Lyrinx qui est un bonhomme adorable et d'une scrupuleuse honnêteté. Bon preneur de son qui plus est et qui lui s'est maintes fois exprimé sur le SACD en lui trouvant des qualités nettement supérieures au CD et son jugement venait non de l'écoute d'une galette mais de ce qu'il entendait en sortie de console. Et il a tout connu l'analogique, le CD et le SACD.
Je pense qu'on peut lui faire confiance. D'autant qu'il fabrique lui même ses électroniques analogiques utilisées pour l'enregistrement.
Alain