MLill a écrit:J'ai un projecteur avec iris (TX100).
Bonjour Michel,
J'attends toujours une démo
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MLill a écrit:J'ai un projecteur avec iris (TX100).
davidoff1204 a écrit:MLill a écrit:J'ai un projecteur avec iris (TX100).
Bonjour Michel,
J'attends toujours une démo
MLill a écrit:
L'animal n'a encore passé qu'une nuit à Paris. Et encore sans sortir de sa mallette![]()
Michel
KiKo a écrit:Quand on va au cinema, les noirs ne sont jamais réellement noirs. Et personne ne conteste jamais. Avec les 2000:1 offerts par cette dernière génération de projecteurs LCD, on arrive a des résultats déjà incroyables. Alors si les noirs encore légèrement visibles peuvent être gênants dans les bandes noires qui encadrent l'image lorsqu'on projette un 2.35:1 sur une matrice 16/9, les noirs DANS l'image sont toujours perçus par notre cerveau comme étant du noir... Et s'ils ne le sont pas réellement, le sont-ils sur la pellicule?
KiKo a écrit:De plus, tous les essais que j'ai pu faire avec iris fermé provoque un tel écrasement des zones claires de l'image, que je préfère - de loin ! - regarder le film avec l'iris ouvert et mes noirs-un-petit-peu-moins-noirs-mais-noirs-quand-meme, que des noirs 0%,
Constatation expérimentale : une fois la luminosité du projecteur réglée correctement on ne gagne rien à fermer l'iris pour les scènes sombres. Au contraire c'est moins bon (trop sombre).
Si la scène est plus sombre l'iris de l'oeil se ferme.
Si on ferme l'iris du projecteur un peu plus l'iris de l'oeil se fermera un peu plus et on n'est pas avancé pour autant.
L'oeil est sensible aux rapports de luminosité entre les différents niveaux de gris (c'est cela le contraste).
Ni la fermeture de l'iris ni la compensation décrite ci-dessus ne modifient ces rapports...
Pour être sûr que l'incompréhension, ne vient pas d'un problème de vocabulaire.On devrait fermer l'iris pour les scènes claires (et éviter à l'oeil d'avoir à ouvrir le sien) et non pas faire l'inverse ... uniquement pour limiter la perception des barres noires.
On est d'accord, et aux valeurs près (j'ai calculé très précisément la fermeture de l'iris au 1/4 et au 1/2), c'est ce que j'ai repris dans mes exemples ci-dessus.Zorg a écrit:C'est ce que fait automatiquement un iris dynamique : il ferme l'iris, et bien sûr il faut en tenir compte dans le traitement video. Pour résumer, toujours avec notre image source qui va de 0 à 255 et toujours en gros :
1) Quand l'iris dynamique est fermé au max, la dynamique du projecteur va être utilisée pour restituer la zone 0-220.
2) Quand l'iris dynamique est fermé à moitié, la dynamique du projecteur va être utilisé pour restituer la zone 20-240.
3) Quand l'iris dynamique est ouvert au max, la dynamique du projecteur va être utilisée pour restituer la zone 30-255.
Dans le cas 1), il faut compresser/tronquer la zone 220-255 vers 220-230.
Dans le cas 2), il faut compresser/tronquer les zones 0-20 vers 10-20 et compresser/tronquer les zones 240-255 vers 240-250
Dans le cas 3), il faut compresser/tronquer les zones 0-30 vers 20-30
Zorg a écrit:Mlill a écrit:Si la scène est plus sombre l'iris de l'oeil se ferme.
Si on ferme l'iris du projecteur un peu plus l'iris de l'oeil se fermera un peu plus et on n'est pas avancé pour autant.
Hein ??? C'est contraire à toute logique... plus il fait sombre, plus l'iris de l'oeil s'ouvre pour faire rentrer plus de lumière. Mets toi devant une glace, baisse la lumière en regardant tes yeux !
Si la scène est plus sombre l'iris de l'oeil s'ouvre.
Si on ferme l'iris du projecteur un peu plus l'iris de l'oeil s'ouvrira un peu plus et on n'est pas avancé pour autant
Zorg a écrit:Mlill a écrit:L'oeil est sensible aux rapports de luminosité entre les différents niveaux de gris (c'est cela le contraste).
Ni la fermeture de l'iris ni la compensation décrite ci-dessus ne modifient ces rapports...
Non bien sûr sur une même image... mais le rapport entre les différents niveaux de gris sur tout un film qui comporte des scènes claires et sombres qui font varier l'iris automatique... augmente.
C'est le corollaire des explications ci-dessus, le contraste natif du projecteur est utilisé pour restituer des plages plus réduites d'intensités... et au final le contraste apparent est étendu.
Moudugnou a écrit:Faudra aussi qu'on se fasse un petit apéro chez moi dès que l'appart est fini (fin novembre) avec Greg, et quelques autres du forum (wheely, perrynetty,...)
Zorg a écrit:Pour être sûr que l'incompréhension, ne vient pas d'un problème de vocabulaire.On devrait fermer l'iris pour les scènes claires (et éviter à l'oeil d'avoir à ouvrir le sien) et non pas faire l'inverse ... uniquement pour limiter la perception des barres noires.
Pour moi :
iris fermé = petit trou,
iris ouvert = grand trou
Donc dans une scène claire, l'oeil reçoit beaucoup de lumière et donc son iris se ferme pour réduire la quantité de lumière qu'il reçoit. Dans une scène claire, l'oeil ne perçoit donc pas la grisaille des barres noires. L'oeil est ébloui par l'image claire et ne peut donc pas bien voir les zones sombres.
Dans une scène sombre, l'oeil ne reçoit pas beaucoup de lumière et donc son iris s'ouvre pour en recevoir plus. Il est donc très sensible aux zones foncées et perçoit la grisaille des barres noires.
MLill a écrit:Compte tenu de cette remarque on pourrait envisager une correction dynamique de gamma sans iris dynamique.
Avec les mêmes gains en qualité d'image.
A l'exception de la visibilité des bandes noires.
Pour des raisons liées à l'optique et à la salle de projection le contraste sur une image claire ne dépasse pas le 150:1.
Sans même parler de la physiologie de notre oeil, cela se voit sur une photo et se mesure au luxmètre.
Par contre, sur des images sombres, on peut mesurer des valeurs proches du contraste on/off du projecteur.
Bref c'est comme si la lampe était moins lumineuse...Si on ferme l'iris sur des images claires le contraste est inchangé, l'image assez lumineuse pour en percevoir toutes les nuances et l'oeil moins fatigué par les écarts de luminosité.
Si on ferme l'iris sur des images sombres on augmente le travail de l'iris de l'oeil sans pour autant augmenter le contraste de l'image.
Et, de plus, l'image, trop sombre, est difficilement perçue par un oeil grand ouvert.
Compte tenu de cette remarque on pourrait envisager une correction dynamique de gamma sans iris dynamique.
Avec les mêmes gains en qualité d'image.
A l'exception de la visibilité des bandes noires.
Oui le tt n'a pas le problème des noirs gris !Un TT fonctionne comme cela :
- faible luminosité et faible contraste des images claires
- fort contraste des images sombres (les blancs des images sombres étant plus blancs, en valeur absolue, que ceux des images claires)
Salut Richard
Avec un seul projecteur on peut faire les constatations au luxmètre mais ce n'est pas très parlant.
Avec deux projecteurs en projection simultanée l'artifice devient évident, et surtout on peut juger si il est plus ou moins gênant.
Michel
Merci pour tout le travail que tu as fait avec ces images... Ca m'a permis de comprendre bien des choses, une image étant toujours plus claire qu'un long discours
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