Gilles R a écrit:dub a écrit:j'accorde aussi mes suffragres au B77 de Revox. J'en ai eu un (avec sa télécommande filaire…).
Il me semble que le B77 est arrivé vers la fin des années 70. Une bonne machine en 19/38 cm/s (encore cotée), je l'utilise toujours pour lire mes archives de cette époque. Les bandes rangées dans des boites en métal… aucune dégradation du signal, pas de souffle ajouté.
Pendant la période des années 60 pour Revox, c'était le A77, le grand succès avec la version en valise grise (avec les HP incorporés)… J'en ai gardé un modèle, mais lui, je le laisse au repos…
Comme platine tourne disque, il y avait les Lenco. Et des bons amplis pas trop chers, les Esart…
C'était correct et c'était souvent ce que l'on proposait aux mélomanes à petits moyens…
A+
Gilles
Lenco en effet. L65, L75 et surtout la L85. Mais avec le recul, je me rends compte qu'elle n'avais pas grand chose de spécial. Elle n'était pas beaucoup mieux qu'une Era 444 ou qu'une Garrard. En dessous, il y avait les Dual qui faisaient fureur, mais qui était boudée, assez justement, pas les amateurs.
Pioneer faisait une excellente petite platine, la PS10 puis la PS12D. Son mécanisme inspire encore les platines qu'on achète aujourd'hui chez Pioneer ou chez Denon !
Puis, quelques années plus tard, sont nées les platines à entraînement direct. L'axe du moteur était également l'axe du plateau. Comme on pouvait régler la vitesse, avec l'aide d'un stroboscope situé sur le coté et éclaire, tout le monde en était fou. Pendant un moment, les Hifistes se sont dits que c'était le top du top, le pleurage était faible, le bruit de fond aussi. Puis on s'est rendu compte que le moteur, pour passer d'un pôle à l'autre faisait des saccades, qui étaient forcément transmises au plateau, et que la vitesse ne pouvait donc pas être stable.
Les fabricants ont réagis en développant des moteurs à 8 puis 16 pôles au lieu de 4, pour lisser un peu ce phénomène, mais le ver était dans le fruit. Fisher a tenté sa formule de moteur linéaire ou le plateau faisait partie du moteur, c'était sa partie mobile, mais Fisher n'avait pas d'image de marque, il n'a pas été suivi par les autres, et surtout... tout le monde s'est aperçu que la courroie de transmission, trop vite rejetée comme objet rétrograde, assurait l'amortissement des à coups du moteur à la perfection !
La page était tournée, les platine à entraînement direct, au début très chères, commençaient à coûter de moins en moins, et tombèrent en dessous du prix des platines à entraînement par courroie.
Typiquement, une platine à entraînement direct coûtait dans les 590 francs à la fin de sa vie, tandis qu'elle avait commencé sa vie à 1200. Les platines a entraînement à courroie étaient restées stables, entre 800 et 1000 Francs.
Puis la platine a entraînement direct à 590 Francs a disparu du marché, pour réapparaître, exactement identique, mais à 3500 Francs chez Panasonic !, et tous ces ---- qui se jettent dessus !
Tandis que les fabricants de platine qui ont survécu (Pioneer, Rega, Denon), ou qui sont revenus (Thorens), se concentrent, avec raison, sur les entraînements par courroie.