Le nec plu ultra dans le segment des projecteurs HDTV d’entrée de gamme ?
Rarement nous avons eu autant de demandes de la part de nos lecteurs pour réaliser un test du projecteur TX-100 de la société HITACHI. Quasiment aucun projecteur n’a suscité autant d’engouement et d’attente simplement au vu de ses caractéristiques et ce bien avant sa sortie ! Maintenant il est disponible sur le marché et les premières personnes à l’avoir acheté sont enchantées.
Dans d’innombrables forums il est décrit comme survolant la concurrence, mais comme d’habitude nous nous méfions des impressions subjectives non vérifiées et par précaution nous lui avons appliqué nos méthodes de tests pour vérifier si vraiment le modèle définitif tient toutes ses promesses et s’il surpasse effectivement la concurrence représentée par le SANYO Z2 et le PANASONIC PTAE-500
Pour ce faire nous nous servons de nos éléments et critères de test décrits dans les liens suivants : "Projektoren / PlasmaTVs - Qualitätsmerkmale - Die Testkriterien von Cine4Home
1. Équipement et Technique
Le design du PJ-TX100 apparaît dès le premier coup d’oeil comme inhabituel et il se pose au même niveau que celui des projecteurs de très haut de gamme.
Les lignes courbes et la couleur argentée de la coque donnent tout de suite une impression de très bonne qualité. Point particulier, en comparaison avec d’autres projecteurs, c’est l’inhabituel grandeur de l’optique, ce qui laisse deviner une optique de très bon niveau.
Les dimensions de 34cm x 28cm x 14,5cm en font un appareil plus imposant qu’un PT-500 par exemple mais l'appareil peut quand même être utilisé en configuration nomade.
La conception et le traitement sont supérieurs à la moyenne des appareils de cette classe de prix.
1.1 Technique
Le Pj-tx100 est équipé comme les produits de la concurrence, avec trois panneaux lcd (pour les couleurs de base rouge, vert et bleu) qui offrent une résolution native de 1280x720 pixels en format 16:9.
Une résolution aussi élevée offre la possibilité de retranscrire avec la plus grande qualité les signaux HDTV ou les dvd classiques. De cette façon, l'appareil est aussi prêt pour le futur et l'acquéreur ne risque pas de se retrouver avec un appareil rapidement démodé dans les prochaines années . Seul le SONY HS-20 offre encore plus de pixels (1386 x 788).
Avec une puissance de 150 Watts UHB l'appareil est assez lumineux. Celle-ci a une durée de vie de 2000 heures et il en coutera environ 280 euros pour la changer. - Ce qui entraîne un rapport prix/heure d'utilisation de 14 centimes d'heures par heure. Cet appareil offre à l’usage une des alternatives les moins onéreuses dans le cadre de la vidéoprojection à domicile.
Si un échange devient nécessaire, l'emplacement de la lampe se trouve sous le dessous du projecteur. Elle peut être changée facilement par l'utilisateur en ellevant quelques vis.
Pour améliorer le rapport de contraste, un système d'Iris est activé électriquement avec 10 paliers de règlages disponibles. Il est placé au centre (mise au point) de l'optique. Un luxe de ce genre est un fait nouveau dans un projecteur de cette gamme de prix.
Bien que le projecteur ne dispose pas d'un mode de lampe adaptatif comme les modèles de concurrence, l'IRIS doit permettre un rapport de contraste de 1200:1, et ce sans varier l'intensité de la lampe . Si cette donnée constructeur se vérifiait dans notre essai , le Pj-tx100 prendrait la tête dans ce domaine face au rapport de contraste des autres projecteurs à panneaux LCD, place qu'il partagerait néanmoins avec le Sony Vpl-hs20.
L'aération travaille agréablement en silence (donnée du fabricant : 25db !) et est dans le "mode silencieux" comparable à celle d’un Sanyo Plv-z2. Même les fans de home cinéma sensibles au bruit ne seront pas dérangés par celui de son fonctionnement. L'air froid est aspiré sur le côté gauche du projecteur.
Le filtre à air peut être enlevé facilement pour être nettoyé en manoeuvrant simplement deux poignées.
L'air chaud est évacué à l'avant de l'appareil et sur son côté droit.
Dans l'image aucune détérioration du à la chaleur n'est visible, puisque les lamelles sont positionnées en diagonale par rapport à l'optique (cf. voir l'image ci-dessus). Ce système bien étudié permet de positionner l'appareil contre un mur.
1.2 Raccordement/sources de signal
Le panneau de raccordement du Pj-tx 100 se trouve à l'arrière de l'appareil. Là encore la connectique est complète et est inhabituelle dans cette gamme de prix. Pour toutes les possiblités d'utilisation concevables, une entrée correspondante existe.
Pour les signaux progressifs le raccordement d'un lecteur de dvd est possible par l'entrée composante (3xCinch), une entrée RGB analogique permet de raccorder un ordinateur ou une prise péritel RGB (à cela il faut ajouter une SUB-D15, et une composite (Cinch). En outre, le projecteur offre une entrée DVI au standard HDCP . Au cours de notre essai le projector a accepté tous les lecteurs de dvd à sorties dvi comme par exemple un Denon DVD A11. Ainsi le projecteur est paré pour tous les signaux futurs devant transiter par cette connectique digitale.
Le traitement des signaux du Pj-tx100 est également à l'avenant : Tous les types de signaux disponibles actuellement sont supportés : NTSC 480i/480p, PAL 576i/576p, HDTV60 720p/1080i et HDTV50 hz de même que le 720p/1080i ainsi que de nombreuses résolutions PC (VGA, xga, wxga etc..) . L'Hitachi est pratiquement compatible avec toutes les sources qu'on peut lui présenter.
1.3 Installation
Les possibilités d'installation flexibles du Pj-tx100 sont uniques. La grande l'optique qui apparait surdimensionnée est accompagnée d’un zoom de grande amplitude. Des distances de projection très courtes jusqu'à des distances larges peuvent être réalisées sans perte de détails.
De cette façon, des grandes diagonales d'image sur de petite distance sont rendues possibles ainsi qu'un positionnement sur une table devant le spectateur ou alors à l'arrière de l'écran de projection ou encore derrière les spectateurs. Les pieds sont là pour aider à un positionnement bien stable et horizontal.
Tableau de distance de projection
Diagonale d'image distance de projection min. Distance de projection maximum
30" (0,76m) 0,8 m 1,3 m
60" (1,52m) 1,7 m 2,7 m
100" (2,54m) 2,8 m 4,6 m
150" (3,81m) 4,3 m 6,9 m
200" (5,08m) 5,7 m 9,2 m
Le réglage de focus ainsi que le zoom se font manuellement directement sur l'optique . Par son grand diamètre, elle offre une possibilité de réglages très précis à l'aide de ses anneaux rotatifs.
L'installation est rendue encore plus aisée à l'aide du double Lenshift vertical et horizontal. L'image peut ainsi être décalée sans distorsion d'image par les roues rotatives situées à côté de l'optique. La marge est de ¾ de haut en bas et d' ¼ de gauche à droite.
Les roues de réglage ne travaillent certes pas de façon extrêmement précise, mais elles permettent toutefois en usant de patience de trouver une position de projection idéale et ce beaucoup plus simplement qu'avec un appareil comme le sanyo Z2 par exemple.
Ce n'est que lorsque l'on arrive au maximum des réglages qu'une déformation de la géométrie de l'image peut être constatée.
C’est par la combinaison d'une grand latitude dans le Zoom associé au Lens-Shift vertical et horizontal que l'Hitachi Pj-tx100 prend la tête dans le classement des projecteurs offrant une grande flexibilité dans leur positionnement.
Il bat sur ce terrain le précédant détenteur du titre le sanyo Plv-z2. Il n'existe pas de pièce dans laquelle cet appareil ne saurait trouver sa place.
2. Commande
Un bonne télécommande doit offrir de nombreuses possibilités de réglages, ils doivent pouvoir être ajustables servi rapidement et intuitivement pour offrir le maximum de confort dans une utilisation quotidienne.
2.1 commander
La télécommande est conforme aux standards actuellement : Elle est de construction similaire à celle du du Pt-ae500 ou encore du Nec Ht-1100. Cela est toutefois un avantage, puisque les qualités évoquées chez les modèles de ces concurrents se retrouvent ici.
Elle est de taille réduite mais tient bien dans la main. Pour toutes les fonctions essentielles, une touche de sélection directe est existante, ainsi que pour les différentes sources d'entrée (DVI, composante etc.). Pour les salles obscures, un rétro-éclairage électrique est activable.
La portée de l'émetteur infrarouge est vraiment bonne et fonctionne aussi de façon réflective sur de plus grandes distances à l'aide de la toile d'écran.
Alternativement il est aussi possible de commander le projecteur à l'aide des touches de fonction disponibles sur la coque de l'appareill. En pratique c'est tout à fait utile p. ex. lors d'un positionnement sur une table devant le spectateur. Les touches de fonction les plus importantes se trouvent sur le haut de l'appareil.
2.2 Menus écrans
Les menus du nouveau Hitachi sont également réussis . Les fonctions sont simplement codifiées sans possibilités d'erreur de compréhension. Toutes les fonctions sont ainsi aisément identifiables.
Ce que nous avons particulièrement appréciés c'est la gamme étendue des paramètres de règlages de l'image, que nous évoquerons encore plus loin au cours de l'essai image. Dans ce cas uniquement la répartition dans les menus "Picture", l'"écran", et une "image" est un peu maladroite, il aurait été plus logique et plus clair de réunir l'ensemble dans un seul menu image.
Mais Hitachi a également tout prévu pour les débutants : Dans le "menu simplifié" beaucoup de fonctions essentielles sont résumées et décrites clairement.
La commande du Hitachi Pj-tx100 doit néanmoins être évaluée comme très fonctionnelle. Elle est offre une vaste possibilité de réglages et ses touches et les fonctions associées sont clairement identifiables. Elle fait dans ce domaine aussi bien que celles des Sanyo à Z2 ou Panasonic Pt-ae 500.
3. Essai d'image
La question la plus intéressante est de savoir si le nouveau Hitachi peut montrer des améliorations "visibles" en comparaison aux projecteur ayant des caractéristiques techniques similaires. Comment Hitachi a réussi à utiliser les mêmes panneaux LCD en perfectionnant encore la qualité de l'image diffusée ?
3.1 Screendoor/trames
Un facteur parasite souvent mentionné avec les projecteurs à panneaux LCD est l'effet de grille ou screendoor. La résolution native élevée de l' Hitachi atténue bien cet effet : Les pixels sont simplement si petits qu'on ne peut plus discerner cet effet à l'oeil nu. La structure des pixels peut être vues uniquement en projetant de très grandes diagonales d'image et encore seulement par des spectateurs ayant une acuité visuelle parfaite.
Ici, le Hitachi est à égalité avec le Sanyo Z2, le Panasonic Pt-ae500 offre une alternative intéressante avec sa technologie smooth screen.
3.2 Ampleur de couleurs
L’un des points forts des projecteurs LCD à résolution HDTV c’est une excellente restitution de toute la palette des couleurs. Ce projecteur ne déroge pas à la règle en offrant des couleurs saturées. Rarement nous avons vu une aussi bonne restitution des couleurs sans défaut ou faiblesse dans l’une des couleurs fondamentales.
Nous avons simplement décelé l’absence d’un niveau maximum de vert avec les signaux HDTV. Le projecteur offre un secteur de couleurs très grand (triangle blanc) avec de tels résultats (théoriquement) l’appareil est à même de représenter des nuances de couleurs innombrables et ne sera pas mis en défaut par des films à forte coloration (p. ex. les films d’animations générées par ordinateur ou les mangas). Des couleurs fortes et saturées ne sont aucunement un problème pour le Pj-tw100.
Les analyses spectrographiques des couleurs primaires montrent un "comportement de crête" propre, sans que la lumière d'autres longueurs d'onde ne vienne interférer.
3.3 Température de couleurs
(Si souvent négligée) Le domaine le plus difficile à obtenir dans la projection numérique est une représentation de couleurs absolument parfaite. La reproduction des couleurs au standard cinéma ne réussit que si le projecteur affiche une température de couleurs à couleurs à 6500K dans toutes les nuances de gris.
Dans le menu d'image du Pj-tw 100, il y a un choix de nombreuses températures de couleurs pré-réglées en usine : Dynamiquement, 6500K, 7500K, 8000K, 8500K et 9300K.
Etudions maintenant quels sont les résultats obtenus avec le réglage d’usine identifié comme 6500K.
Le diagramme RGB montre un excédent de bleu clair dans tous les niveaux de luminosité. Ainsi l’image est trop claire, les couleurs des visages sont trop pâles et les scènes extérieures sont ternes.
Température de couleur 7200k
La température de couleurs est néanmoins homogène et n’est pas liée à la luminosité de l'image. De ce fait les couleurs des scènes foncées sont similaires aux scènes éclairées ???
Dans le cadre de notre essai, nous avons remarqué un phénomène intéressant qui s'était déjà présenté avec le NEC Ht-1100: La fermeture de l’ Iris influence la température de couleurs. Avec l’Hitachi TW100 ce phénomène est clairement visible à l’œil nu.. Nos mesures le confirment également. Les mesures ci-dessus sont relevées avec l’IRIS complètement ouvert. Si on le ferme, l'excédent bleu se transforme en manque de vert.
Ce phénomène s’explique parce que c’est dans l'optique du projecteur que la séparation des couleurs verte et bleue intervient. La lentille filtre le vert et le bleue, le rouge quant à lui apparaît renforcé.
Le 6500K pré-calibré s’en sort bien dans l'ensemble. Ce n’est certes pas la perfection, mais on se rapproche d’une représentation des couleurs parfaite suivant l’ouverture de l’iris, Elle est en tout cas largement plus précise que celle du Sanyo le Plv-z2 par exemple.
Comme option supplémentaire le projecteur offre la possibilité de customiser les réglages, ainsi l’utilisateur peut corriger manuellement la température de couleurs pour arriver à une valeur correcte.
Les possibilités offertes (polarisation et Gain pour chaque couleur de base séparément) répondent aux standards actuels et offrent une précision élevée. Il est ainsi possible d’ajuster la température de couleurs parfaitement à une valeur de 6500K.
Le RGB peut être réglé à 100% pour tous les niveaux de luminosité (diagrammes en haut). De cette façon, une reproduction des couleurs précise et homogène est possible en fonction de tous les types d’image (sombres ou lumineuses). Il faut néanmoins prendre en considération l’ouverture de l’iris conformément à ce que nous avons évoqués plus haut. Par chance si un autre ajustement des couleurs est nécessaire, le projecteur offre à l’utilisateur quatre mémoires, dans lesquelles différents réglages optimaux individuels peuvent être sauvegardés.
3.4 Valeur, contraste, luminosité
Un des problèmes les plus connus des projecteurs à matrice LCD est la faible valeur de leur contraste et son corollaire la faible lisibilité des scènes sombres. Les modèles connus comme le Sanyo Z2, Pt-ae500 et Vpl-hs20 montrent toutefois que la technique de projection LCD a fait des progrès évidents dans ce domaine.
Une des procédures utilisées pour renforcer le contraste est certains cas un mode de lampe adaptatif (Z2 et Pt-ae500) qui réduit dans les scènes foncées la luminosité de lampe et augmente la valeur de contraste. Mais le contraste ANSI n’est pas amélioré par cette méthode.
Une autre procédure consiste à entraver le chemin de la lumière par un dispositif de type IRIS, qui filtre la lumière et augmente ainsi le contraste et la pureté de couleurs de l'image. Hitachi a construit le Pj-tw100 sur cette dernière méthode. Une lentille à IRIS est intégrée à l’optique et actionnée électriquement avec 10 paliers de réglages. Sans un mode de lampe adaptatif aussi, Hitachi annonce dans les caractéristiques techniques du projecteur un ratio contraste pouvant s’élever à 1200:1 (avec IRIS fermé).
En pratique, il s'avère que la valeur de contraste avec l’iris fermé et la lampe en mode économie est étonnamment bonne. Il arrive de telle manière peu de lumière parasite sur l'écran et la restitution des scènes nocturnes ne donnent pas un rendu grisâtre comme avec d'autres projecteurs numériques.
Dans le noir, un reste de couleurs bleu peut toutefois perçu. Mais l'inexactitude de l'oeuil de humain rend sa perception quasiment impossible.
Une bonne valeur de luminosité est possible même avec de grandes largeurs d'image (à 2,7m), et largement suffisante pour les salles dédiées de cinéma à la maison pour assurer un rendu optimisé des scènes extérieures, et une représentation saturées des couleurs. L’IRIS fermé offre ainsi le contraste le plus élevé.
Nos mesures montrent que le projecteur atteint dans cette configuration (iris fermé) effectivement un ratio contraste de 1200:1. Mais dans cette configuration la température de couleurs n’atteint plus une valeur correcte de 6500K.
Mode dynamique : Véritable 1200:1, toutefois la température de couleur n’est pas homogène
Avec des couleurs optimisées, le niveau de contraste atteint de 600:1 (IRIS ouvert) à 800:1 (IRIS fermé). Cette valeur est remarquable en comparaison d'autre projecteurs LCD qui n'atteignent ces ordres de grandeur qu’à l’aide du mode de lampe adaptatif. En comparaison : Un Sanyo Plv-z2 n’atteint pas du tout cette valeur sans l’aide d’un filtre de couleurs externe. Le Panasonic Pt-ae500 en sortie de boîte configuré à 6500k atteint une valeur de contraste de 400:1 sans le mode adaptatif de lampe et 650:1 avec.
Au total, Hitachi à été honnête à l’énoncé des valeurs atteintes par son projecteur, mais l'utilisateur doit choisir ici entre un contraste maximal et une représentation de couleurs correcte.
Remarque : La mesure de la valeur de contraste intéresse beaucoup de lecteurs en comparaison des modèles de concurrence. Pour obtenir une valeur comparable aux modèles Pt-ae500 ou Sanyo Z2 , L’IRIS du modèle doit être fermé à demi, placé sur "4". Si on la ferme plus ("1" - "3"), le Pj-tw100 atteint clairement une meilleure valeur que la concurrence, néanmoins ceci a pour conséquence d’entraîner une baisse visible de la luminosité, puisqu'il ne dispose pas de mode de lampe adaptatif.
3.5 Courbe de gamma/homogénéité
Comment le Hitachi se sert il de cette excellente valeur de contraste ? Pour atteindre de façon optimale une bonne répartition de la de luminosité dans l'image , la hausse de celle-ci doit montrer une courbe ascendante de 2.2 (NTSC) à 2.5 (PAL).
Le projecteur offre, comme pour les réglages de la température de couleurs, plusieurs options préréglées en usine et nommées ainsi : défaut 1 – 4 . Ces désignations étant pour le moins obscures, nous avons testé tous les modes pour déterminer lequel était l’idéal.
Défaut 2 -4
Défaut les réglages "2",.3 "et" 4 "montrent clairement des courbes en S. Ces diffusions de luminosité hétérogènes provoquent des omissions des détails dans les images lumineuses et foncées ("Clipping"), Elles ne peuvent donc pas être recommandées.
Le mode optimal pour la diffusion de film est la valeur " défaut 1". Ici, la distribution de luminosité de l'original est reproduite au mieux.
La hausse de luminosité montre très précisément les 2,2 nécessaires. Aucun saut dans la luminosité n'existe. Ce très bon résultat d'une mesure se fait sentir positivement dans l'image : Les détails sont sont aussi bien différenciés dans les secteurs les plus foncés et ne disparaîssent avec l’augmentation du niveau de noir. La même chose prévaut pour les éléments lumineux d’une image : Des nuages blanc montrent leurs structures naturelles et n’apparaissent comme hyper lumineux. Au total, chaque détail d'image obtient précisément la luminosité qui a été envisagée pour lui par le chef de la photographie.
Celui qui souhaite atteindre l’ultime perfection peut régler lui-même la répartition de la luminosité avec le mode « Custom ». La luminosité des différents niveaux IRE est modifiable via un égaliseur à 8 voies indépendantes. Ce procédé simple mais génial n’existe chez quasiment aucun autre projecteur, même dans la classe haut de gamme. Le résultat que l’on peut obtenir ne peut être qualifié que de parfait.
La hausse de la luminosité peut être adaptée jusqu’à la deuxième décimale à ses propres besoins. Simultanément, on peut corriger des sauts parasites brutaux de luminosité ou bien un problème de rendu des détails dans les zones claires (« Clipping ») ou sombres de l’image. Ceci ne devrait cependant pas être nécessaire, grâce à l’excellent Mode « Default 1 ».
3.6 Netteté / répartition de la luminosité / convergence
Dans les descriptions techniques, Hitachi insiste sur la qualité du traitement de surface qu’a subi l’optique. Ceci doit se traduire par une homogénéité des couleurs et une netteté de l’image jusque sur les bords maximales. Effectivement, le PJ-TX100 fait montre jusque dans les angles d’une très bonne netteté.
Une éventuelle inhomogénéité des couleurs serait uniquement due à la convergence des panneaux et non à l’optique. Notre exemplaire de test avait une convergence à ce point parfaite qu’aucune dérive des couleurs n’était visible.
La répartition de la luminosité sur l’écran est également régulière, comme pour la plupart des projecteurs modernes, mais présente après un examen attentif une légère baisse à l’approche des bords / des angles. Cependant lors de la projection d’un film, ce léger manque est à peine discernable.
3.7 Overscan
Dans ce domaine aussi, Hitachi offre des possibilités de réglages individuels. L’Overscan peut être ajusté de 90 à 100% dans le menu « Image ». Pour les puristes, une représentation de l’intégralité de l’image est souhaitable. En pratique, avec le réglage à 100%, l’image n’est quasiment pas tronquée sur les bords (haut / bas : 2 pixels, gauche / droite : 3 pixels), que le signal soit analogique ou numérique. Sur ce point également, le projecteur Hitachi marque des points sur ses concurrents.
3.8 Désentrelacage
Jusqu’à cette étape de l’essai. L’Hitachi Illumina n’a montré que peu de faiblesses. Cependant, un aspect majeur sur lequel tous les projecteurs LCD d’attaque de gamme trébuchent est le traitement d’un signal vidéo classique entrelacé (demi images). Ce signal doit être transformé pour s’adapter au mode de travail du projecteur, le progressif. Cette transformation s’appelle « désentrelacage ».
Le menu donne l’impression que pour chaque type de signal, l’algorithme de désentrelacage adapté est disponible.
Images de sources vidéo
Pour ces signaux, comme des shows TV, des retransmissions sportives ou des enregistrements vidéo personnels, le projecteur offre le mode « Télévision », qui a montré dans nos tests de bons résultats. Selon le procédé « Motion Adaptative », les points fixes de deux demi-images qui se suivent sont fusionnés et conservés tandis que les points des élements en mouvement sont interpolés par l’électronique du scaler interne. Ce procédé a été parfaitement implémenté dans le projecteur Hitachi. Les images vidéo (par exemple, venant d’un récepteur satellite) sont transformées pour une représentation progressive avec une grande netteté, sans artefacts de mouvement ni contours rognés. Le PJ-TX100 est ainsi parfaitement adapté pour regarder occasionnellement la télévison.
Images de film
Le projecteur ne s’en sort pas aussi bien quand il est alimenté par un tel signal. A cet effet, le menu de configuration propose un mode spécial « Film » qui, idéalement, reconstruit à partir deux demi-images qui se suivent l’image originale du cinéma et la projette avec tous ses détails. L’option « Film » du PJ-TX100 ne s’acquitte malheureusement de cette tâche que de facon tout juste satisfaisante. Sur de nombreux extraits de film, le désentrelaceur n’a pas été à même de recréer des images cinéma précises. Les conséquences en sont une perte de détail, des contours qui scintillent et l’apparition d’interférences sur les petits détails. Ainsi, pour la projection d’images de film, il faut autant que possible utiliser une source progressive comme un lecteur DVD ou un Scaler.
Les résultats du projecteur Hitachi sur le désentrelacage sont semblables à ceux du Z2 ou du Panasonic PT 500. Seul le projecteur Sony est sur ce point supérieur, car il intègre un meilleur désentrelaceur « film ».
3.9 Fidélité des détails / mise à l’échelle / netteté
Une résolution native élevée, comme celle qu’offre le projecteur Hitachi, n’est pas en soi la garantie d’une représentation parfaite des détails et d’une netteté maximale. Elles ne peuvent être atteintes que par une combinaison harmonieuse de traitement de signal et de mise à l’échelle.
3.9.1 Traitement du signal
Un bon traitement se traduit par une transformation riche en détails du signal vidéo en éléments de l’image. Il peut être influencé par la fonction « réglage de netteté » du projecteur. Le réglage par défaut « 3 » pour une entrée analogique s’est montré dans notre test parfaitement adapté au signal progressif (désentrelacé) de notre lecteur DVD (Denon DVD-A11). Les transitions de fort contraste notamment ne présentent quasiment pas de double contours, la finesse de détails du DVD en est à peine affectée.
Signal YUV : double contours quasi-inexistants
Le résultat est encore meilleur avec un signal numérique DVI. Dans ce cas, les dernières traces de double contours disparaissent alors que la netteté est parfaitement préservée :
Résultat qualitatif encore supérieur avec un signal DVI
3.9.2 Mise à l’échelle horizontale (horizontal scaling)
La résolution du DVD est nettement inférieure à la résolution native du projecteur. Ainsi doit-elle être adaptée par l’électronique de mise à l’échelle interne, de 780 à 1280 pixels horizontaux.
Analogique
Sur signal analogique, le projecteur livre un résultat purement et simplement impressionnant. Parmi les projecteurs que nous avons pu examiner, c’est tout juste s’il en existe qui procèdent à cette mise à l’échelle de facon aussi « transparente ».
Même dans la zone critique autour des 6 MHz, le projecteur met à l’échelle sans modification de la linéarité. Dans l’image-test ci-dessus, toutes les lignes apparaissent avec la même épaisseur et la même intensité, il est quasiment impossible de faire mieux. Seule une diminution minimale du niveau de luminosité se remarque aux fréquences les plus élevées. Sur une vraie image, cela se traduit par une légère perte de dynamique sur les structures fines, qui n’apparaissent plus aussi lumineuses.
La très bonne mise à l’échelle se remarque aussi dans la résolution des couleurs. Cependant. Le traitement du signal affecte le rendu des couleurs de facon visible ; dans les plus hautes résolutions de couleurs du DVD, de 3 à 3,375 MHZ, le rendu de l’image perd en dynamique des couleurs. Sur notre image-test, les lignes magenta et les lignes vertes se confondent en lignes grises :
Les structures fines ainsi que petits éléments de l’image sont légèrement impactés dans l’intensité de leurs couleurs.
Numérique
Un signal numérique présente avant tout des avantages dans la dynamique de luminosité des petits détails. Le contraste est intégralement préservé même dans la résolution DVD la plus élevée.
Cependant, la mise à l’échelle montre sur l’image-test ci-dessus une certaine imprécision dans la zone des 6 MHz, certaines lignes sont plus sombres que d’autres. Ceci peut amener à l’apparition d’interférences dans l’image.
Le signal DVI améliore également la dynamique des couleurs. Les valeurs des couleurs sont préservées à l’écran jusqu’à la résolution la plus élevée du DVD.
Ici aussi, une certaine irrégularité de la mise à l’échelle apparaît dans la zone des 3 MHz.
3.9.3 Mise à l’échelle verticale (vertical scaling)
En vertical, la résolution du DVD doit être augmentée de 576 à 720 pixels. Cette adaptation apparaît extrêmement délicate et ne peut pas être accomplie de facon parfaite.
Le résultat est similaire sur signal analogique et sur signal numérique. L’image-test ci-dessus avec des lignes blanches mono-trait révèle les légères variations de linéarité, une ligne sur deux apparaît plus sombre.
Globalement, la mise à l’échelle du projecteur Hitachi peut être qualifiée de bonne. Sur signal analogique, celle-ci est absolument régulière avec un léger manque sur la dynamique de luminosité et de couleur dans les résolutions supérieures. L’usage d’un signal numérique donne une très bonne dynamique des couleurs mais apporte quelques imprécisions de mise à l’échelle
Remarque :
Sur un signal de format 4 :3 « télévision », une partie de la résolution horizontale reste inexploitée. Comme sur un téléviseur 16 :9 classique, des bandes noires apparaissent à gauche et à droite de l’image. La résolution « restante » de 960*720 pixels demeure cependant très supérieure à celle de notre standard PAL, si bien qu’aucun manque n’apparaît dans la représentation des détails de signaux 4 :3
3.10 Dérive des couleurs (Shading)
A ce jour, aucun projecteur LCD n’atteint une température de couleur absolument uniforme sur la totalité de la surface de projection. Avec un examen attentif, on peut remarquer la formation de « nuages de couleur », en particulier sur des images grises. Cela s’observe également avec l’Hitachi PJ-TX100. Notre exemplaire de test a montré sur les bords gauche et droit de l’image une légère dérive vers le rouge. Ce « shading » se situe au niveau de celui d’un Sanyo Z2 et n’est quasiment pas visible lors de la projection d’images couleur. Néammoins : un Panasonic PT-AE500 montre ici des résultats légèrement meilleurs.
Remarque :
De part la dispersion à la production, le shading peut être plus ou moins marqué selon les exemplaires. Ceci n’est pas un défaut de fonctionnement mais est dû à la technologie LCD.
3.11 Bandes verticales (Vertical banding)
Une autre caractéristique des projecteurs LCD avec une haute résolution est le phénomène de « vertical banding ». Ce terme correspond à l’apparition de lignes verticales se remarquant particulièrement dans des surfaces de couleur homogène (gris ou bleu par exemple) et lors des mouvements de caméra verticaux. Les trois projecteurs d’entrée de gamme utilisent les mêmes matrices LCD du fabriquant Epson. En conséquence, le vertical banding de l’Hitachi est semblable à celui des modèles Z2 et PT-500. Par un examen attentif, on peut remarquer de faibles lignes verticales lors des travellings verticaux, ceci n’empêchant pas fondamentalement de profiter du film.
3.12 Bilan pour l’image
L’Hitachi PJ-TX100, correctement réglé, est capable de projeter des images inhabituellement bonnes. Le gros objectif est de bonne qualité et assure une très bonne netteté de l’image en combinaison avec un bon contraste. L’iris variable permet une optimisation pour ses propres conditions de projection. Grâce aux options du menu, nombreuses et poussées, le projecteur peut être calibré au standard vidéo (température de couleur 6500K, gamma 2.2 etc) de facon très satisfaisante. Le résultat final montre une reproduction des couleurs éclatante et en même temps précise, exceptionnellement proche de l’image originale du cinéma. Le très bon contraste et la répartition parfaitement homogène de la luminosité permettent, tant sur les scènes sombres que sur les scènes claires, un rendu des objets qui ne masque aucun détail. La résolution native importante combinée avec un traitement du signal et une mise à l’échelle de qualité augmentent énormément l’impression de netteté. Les perfectionnistes se réjouiront d’un overscan minimal, seulement quelques pixels.
Les points négatifs se réduisent aux caractéristiques typiques des LCD comme le shading, la structure des pixels et le vertical banding, ainsi qu’un désentrelaceur moyen en mode film (sur signal entrelacé).
Au total, le projecteur donne, grâce à sa qualité d’image, une impression très satisfaisante « d’être au cinéma ».
Remarque : afin de profiter au mieux des images du PJ-TX100, il est conseillé d’investir un peu de temps dans le calibrage. En effet, les résultats ainsi obtenus sont aussi bons que le paramétrage d’origine est mauvais (température de couleur 9300K, gamma à 4, iris ouvert etc).
Note Image globale : 1.8 (bon +)
Niveau de noir et contraste 1.5 (bon +)
Netteté et interpolation 1.4 (très bon)
Palette des couleurs / température 1.6 / 2.2
Désentrelaceur 2.8 (satisfaisant +)
Autres aspects 1.6 (bon +)
4. Prise PC / compatibilité PC HT
Les perfectionnistes du home cinéma, qui ne reculent devant aucun coût ni effort, utilisent souvent volontiers des PC HT comme source. Ceux-ci, selon l’habileté de leur créateurs, convainquent par leurs possibilités d’extension, un rendu des détails encore supérieur et la compatibilité avec de nombreux formats jusqu’à la TV haute définition (HDTV). Pour pouvoir profiter d’un PC HT, il faut un projecteur avec un traitement haute qualité du signal PC. Dans nos tests, le projecteur Hitachi s’est bien comporté. Il accepte sans problème un signal PAL 50 Hz, l’électronique de traitement du signal détecte avec précision les caractéristiques des signaux entrants. Seules quelques mini sautes d’images, très décentes par ailleurs, apparaîtront à l’observateur attentif. Celles-ci sont quasi-invisibles sur des signaux de type film avec une fréquence de seulement 25 images différentes par seconde.
Remarque :
Il est possible, via les nombreuses résolutions et possibilités de configuration, qu’un expert PC HT parvienne à des résultats encore meilleurs. Dans ce cas, envoyez-nous simplement un email et nous les publierons.
5. Rendu HDTV
Avec un projecteur haute résolution comme le PJ-TX100, la meilleure qualité possible est obtenue en l’alimentant avec un « vrai » signal HDTV, provenant d’un magnétoscope numérique par exemple. Les films D-VHS existent aussi bien en résolution 1280*720p qu’en résolution 1920*1080i. La première correspond pixel pour pixel à la résolution native du projecteur et est donc parfaitement retransmise. Dans cette configuration, le projecteur est à son diapason : la reproduction des détails est à la fois extraordinairement nette et aucun artefact ne vient perturber la qualité de l’image. La TV haute définition est en tout point meilleure, notamment sur la dynamique des couleurs. Plus souvent on voit cette qualité, plus on est agacé que l’Europe soit presque la lanterne rouge mondiale en TV HD.
Le second standard HDTV, 1080 entrelacé, est en pratique davantage utilisé, par exemple par l’émetteur HDTV belge Euro 1080. Là aussi le projecteur Hitachi donne de bons résultats, mais la qualité d’image souffre ponctuellement du désentrelaceur moyen, qui provoque un léger scintillement des lignes horizontales.
6. Résultat
Rarement nous avons été aussi impressionnés par un projecteur d'entrée de gamme comme nous l'avons été par l'Hitachi Pj-tx100. Dans aucun de nos tests il ne fait montre de gros défauts. Il surprend par la haute qualité de son image et offre un vaste choix de connectiques. On s'en sert très facilement sans être obligé de s'encombrer aves des règlages détaillés. Ses multiples possibililités de positionnement dans une pièce sont incomparables et son image après calibration fait preuve d'une qualité qui n'a rien à envier à celles de projecteurs beaucoup plus onéreux.
Dans beaucoup de détails (par exemple ; équaliseur de gamma, le système d'iris motorisé, le grand rapport de zoom, etc...) on remarque que les concepteurs connaissent bien et ont bien intégrés les besoins individuels et différents des clients. C'est ainsi que l'hitachi PJ-TX 100 est à conseiller sans restrictions aussi bien aux débutants qu'aux fans de home cinéma avisés.
Il semble que l'offre de projecteurs LCD de qualité à prix réduit s'enrichissent à l'arrivée de chaque nouveaux modèles. Nous publierons prochainement un comparatif des modèles les plus connus, le Panasonic Pt-ae500, le Sanyo Plv-z2, le Sony Vpl-hs20 et l' Hitachi que nous venons de tester ici le Pj-tx100, pour vous aider à prendre clairement une décision en toute connaissance de cause sur le modèle que vous jugerez le plus approprié pour vous.
7. VALEUR :
+ Résolution HDTV
+ Entrée DVI avec HDCP
+ Iris motorisé
+ Ventilateur très silencieux
+ Haute valeur de contraste sans modulation de l’intensité de la lampe
+ Multiples possibillités de positionnement
+ Multiples possibilités de connexion
+ Possibilité de paramétrer l’image parfaitement
+ Pas d’overscan
- Pas de bon désentrelacement des sources films
- Artefacts dus à la technologie LCD visibles
Note globale : 1,8 (Bon +)
Conception 1,3 (très bon -)
Utilisation 2,0 (Bon)
Technique 1,5 (Bon +)
Image 1,8 (Bon +)
Rapport qualité/prix 1,0 (Très bon)
7. Jun, 2004, Ekkehart Schmitt
TRADUCTION avec l'autorisation de www.cine4home.de : WALTER Grégory (worf), DURAND Pierre-Yves (Pilroy)
8. Donnés techniques (fournies par le constructeur)
Type: PJ-TX100 J
Display type: 3 primary color transmitted type liquid crystal shutter systems
Panel size: 0.7 Type ×3
Drive system: Polysilicon TFT active matrix
Number of pixels: 921,600 pixels (horizontal 1,280× verticality 720)
Projection lens: F1.7 - F2.4 f = 20 - 32mm
Illuminant (UHB) lamp: 150W
Brightness max: 1200lm
Contrast ratio max: 1200:1
Zoom: Manual zoom (1: 1.6)
Focusing: Manual focusing
Input corresponding signal: VGA, S-VGA, XGA and S-XGA, NTSC, NTSC4.43, PAL, PAL60, SECAM, PAL-M and PAL-N, 525i (480i), 525p (480p), 625i (575i), 750p (720p), 1125i (1080i)
RGB input terminal
Digital signal: DVI-D (digital RGB) terminal (HDCP correspondence)
Analog signal: D-Sub15 pin terminal
Video input terminal:
Component: RCA terminal (1 system)
S image: Mini- DIN4 pin terminal
Composite: RCA terminal (1 system)
Control signal terminal: RS-232C (D-Sub9 pin)
Power source: AC220V
Electric power consumption: 220W
External size (the spine it is not included):Width 340× height 110× depth 280mm
Mass: 4.4kg
Accessory: Power cord/code/power source plug adapter /AV cable (3m)/remote control/dry cell battery (2)/instruction manual
allez quoi ! un chtit effort 
