Ce film est actuellement dispo en presse pour 10€ (dire qu'une edition collector chez le même editeur est prevue... sic). Pour qui se sent blasé ou a une affection tendre pour les films les pires de la galaxie vous serez gatés.
Une bonne tranche de rigolade rehaussée par le master le plus pourri
jamais gravé sur DVD. On se croirait à une projection dans un petit ciné d'une bobine d'epoque ayant trop tourné. Du boulot de pro assurement. (poils, poussieres, un etrange halo orange pendant une fraction de seconde, image instable à quelques reprises...)
Autre tranche de poilade du DVD, la piste DTS ou comment comprendre parfaitement ce qu'est une bande mono estampillée DTS.
Starcrash qui date de 1979 (ça n'est pas si loin pour un trentenaire comme moi) a soulevé l'enthousiasme à l'epoque et etait qualifié de superproduction... la presse specialisée (l'ecran fantastique) en faisait du dossier special d'une dizaine de pages.
A coté de starcrash la folle histoire de l'espace de brooks n'est qu'une clownerie grotesque. Ce film de luigi Cozzi, fan de sf, qui affichait de veritables pretentions est devenu un pastiche formidable, d'ou son etiquette "culte".
On y decouvre une caroline Munro sorte de barbarella brune des seventies, un david hasselhoff debutant (oui le gars des series les plus pourraves des années 80-90: K2000 et alerte à Malibu) un christopher Plummer qui doit se demander lui même ce qu'il fait là. A la baguette... John Barry himself.
Que dire des effets speciaux... encore une fois pour les plus blasés d'entre nous (re)decouvrez ce film c'est completement rafraichissant. De nombreux clins d'oeils ou similitudes avec star wars dont un robot au doublage fait par la voix française de dark vador, une epée laser febrile et des androides animés image par image avec la souplesse d'un manche à balai.
La tirade finale de C. Plummer est à l'image du film, du jeu des acteurs, des dialogues, des effets speciaux ... siderante.
J'ignorais qu'il était édité en DVD... Dommage pour la qualité pourrie quand même. Le film vient d'être projeter dans un festival horreur/gore sur Paris.
