Bonjour,
je n'ai plus la possibilité de faire l'expérience que vous évoquez.
Dans une "vie antérieure", j'ai formé des photographes à quelques notions de base. Voici l'expérience plusieurs fois répétées.
Dans un studio de photographie nous déroulons un fond gris de 2,80 m de large, sur 4 m de hauteur. Nous éclairons le tout de façon homogène.
Un film noir et blanc dans un boitier, l'obturateur réglé sur 1/15e de seconde. Trois objectifs: 20 mm (très grand angle), 50mm et 300mm. Tous les diaphragmes sont réglés à 5,6.
Dans cette configuration nous réalisons une série de prises de vues. Deux choses changent : la distance au fond, les objectifs. Une condition: l'image n'est constitué que du fond gris. Trois distances différentes pour chaque objectif, soit 9 images au total.
Résultat: après développement nous avons sur le négatif 9 images dont la densité est strictement identique.
pour preuve il est beaucoup plus facile d'obtenir une ouverture à 2 sur un 50mm que sur un un 300mm...
J'en suis bien d'accord, mais vous faites varier un paramètre dont j'ai précisé qu'il ne change pas. Prenons le problème autrement. Un 50mm ouvrant à 2,8 et un ApoTelit Leitz de 280m qui ouvre aussi à 2,8. Le Telit ne "mange" pas plus de lumière que le 50mm. Face à une source lumineuse identique (même nombre de lumens) il donne le même éclairement (même nombre de lux) sur le film que le 50mm.
je suppose que la luminosité est mesuré en sortie
Vous avez raison c'est bien le nombre de lumens à la sortie de l'objectif qui compte. L'ouverture de certains zoom change avec la focale (en photo comme en projetion) mais ceci est un problème de concepion de l'objectif. Sur certains objectifs l'ouverture maximale reste constante lorsque la focale varie. C'est d'autant plus facile à faire que l'amplitde du zoom est limite.
Cordialement,
Claude.