Ben non, ça ne marche pas car les "impulsions calibrées" du DSD ne vont pas se trouver "cote à cote" comme tu dis, car le flux DSD passe son temps à basculer d'un coté à l'autre !ajds a écrit:[Pour moi et en francais : quand on mets "un nombre d'impulsions de durée calibrée" cote à cote dans l'espace temporel on obtiens justement "une série d'impulsions de largeur variable", la largeur étant une fonction du signal d'entrée, ce qui correspond tout à fait à la définition de base du PWM.
En regardant deplusprès certains trucs que tu as dit, je crosi avoir compris où se trouve ta confusion entrre DSD et PWM : apparement (si je t'ai bien compris), tu penses qu'en prenant un signal PWM et en le discrétisant temporellement on va obtenir un signal DSD : à intervalle régulier on regarde le niveau du PWM, s'il est à l'état haut on met un 1, sinon un 0
C'est à dire que si on prend un PWM obtenu à partir d'un signal dent de scie à 280kHz (1/10 de la fréquence du DSD) et qu'on regarde son état à 2.8MHz pour créer du DSD par ta méthode, on aurait alors avec une entrée nulle le signal suivant : 000001111100000111110000011111, puisque le PWm serait à 50% de rapport cyclique et de fréquence de base 1/10 de l'horloge DSD.
Le "vrai" signal nul du DSD c'est 01010101010101010101010101, ce qui est quand même franchement différent ! Le filtre passe-bas de sortie aura beaucoup plus de mal à éliminer le premier signal que le 2ème, vu que le rapport des fréquence est 5 !
En fait, en faisant brutalement la "discrétisation" du signal PWm par ta méthode, tu vas perdre beaucoup d'informations contenu dans le signal puisque tu vas arrondir la durée des états haut et bas du PWM à des multiples entiers de la période du DSD. Pour ne pas trop perdre d'infos lors de la discrétisation, il faudrait donc que la fréquence de discrétisation soit TRES largement supérieure à celle de la dent de scie, ce qui est incompatible d'une fréquence PWM élevée et d'une fréquence du flux binaire raisonnable...
a+
jb