Pour prolonger une discussion entamée par DTSman
Tentative de comparaison : Sonic / WinDVD / PowerDVD
... je vous livre le résultat de mes constations sur les différences entres décodeurs MPEG2.
Pour ceux qui ont pas mal de courage je pense que le bon point de départ est fourni par cette présentation du chroma bug (secrets of home theater ...) que la plupart d'entre vous connaissent sûrement déjà.
L'examen des différences fait penser que les décodeurs se comportent de manière différente quand il s'agit de passer du 4:2:0 au 4:2:2.
Et c'est bien ce qui est dit dans l'article ci-dessus.
The underlying problem, stated simply, is this: many of the MPEG decoders in DVD players are not properly converting the 4:2:0 format chroma information on the DVD to the 4:2:2 or 4:4:4 format that video encoders need. The MPEG spec makes it clear that while there is a wide latitude for the MPEG decoder to choose an upsampling algorithm for 4:2:0 to 4:2:2 conversion, the decoder must use two different algorithms to be correct. One should be used for frames marked "interlaced", and a different one should be used for frames marked "progressive." Most decoders use only one algorithm for all frames, and that's where they go wrong.
Deux informations ont leur importance "deux algorithmes différents" et "upsampling algorithm". De quoi justifier bien des différences.
Ce qu'il faut aussi retenir.
Car quand on compare les mires encodées sur le DVD et ce que l'on récupère après décodage on s'aperçoit que si la résolution en luma (Y) est de 720x480 la résolution en chroma (U et V) n'est que de 360x240.
Autrement dit la couleur se décline en carrés de 4 pixels. C'est le décodage qui interpolle. Et il peut le faire de diverses manières.
J'ai aussi trouvé dans l'article une réponse à une très vieille interrogation : comment l'entrelacé est-il encodé afin de perdre un minimum de place. Et bien tout simplement en assemblant les trames !
Le chroma bug étant tout simplement du aux fuites de l'information de chroma entre trames voisines.
Si vous avez le courage lisez tout l'article il est passionnant.
Pour les moins courageux (et les autres) j'ai repris l'exemple de Moulin Rouge en me cadrant sur la même image avec plusieurs solutions de décodage.
L'exemple extrait de Moulin Rouge Z1 ch4 12.54.11.
1) PDVD contre lui même
Au dessus les deux mêmes images l'une en décodage logiciel l'autre en décodage matériel. En dessous l'image de leurs différences.
Les différences sont minimes (moyenne de 1,25 et 0,09% de points avec une différence supérieure à 20) donc on a bien une image toute noire.
Par contre si l'on fait ressortir les 0,09% de points qui sont très différents les contours des bras se dessinent.
Ce qui reste invisible malgré un gros coup de zoom.
2) PDVD contre lecteur SDI+Faroudja
Les différences sont ici bien plus marquées (écart moyen de 2,37) mais toujours invisibles. Mais se "voient" beaucoup plus si l'on fait ressortir les 0,59% de points avec des différences supérieures à 20.
Et le même petit coup de zoom.
Si vous regardez attentivement le bas de la main vous voyez effectivement des différences.
3) Faroudja contre dScaler
Ma grosse surprise de l'aventure. Même après décodage MPEG2 il y a des différences (moyenne de 1,34) ... mises en évidence lorsque l'on illumine les 0,45% de points supérieurs à 20.
Je me suis concentré sur le rebord de la veste.
Eh bien on voit la différence et effectivement dscaler, à droite, est pris à revers (si j'ose dire ).
Sur cet exemple PDVD est encore plus propre.
Je pense que l'article ci-dessus donne la clef de toutes les différences.
Y compris l'explication sur la sauce Faroudja !
Mon lecteur (Pana RP62) est dans le camp des "bons", ou plutôt des "moins mauvais".
Michel