blue dream a écrit:si je dis "commanditaire" et que tu penses "Universal", c'est que je me suis très mal exprimé (ou alors il faut me relire)
Le "commanditaire", c'est celui qui passe commande (et verse une avance à l'exécuteur pour lui permettre de bouffer pendant qu'il la réalise).
À part les maisons de disques, qui ont des contrats pour plusieurs albums (commandes) avec des artistes (exécuteurs), et quelques autres cas particuliers, je ne vois pas qui pourrait se substituer aujourd'hui aux commanditaires du passé.
Tu imagines la situation, de nos jours :
"Bonjour groupe vénéré, mes potes et moi, nous voudrions vous passer commande d'un bon album rock qui pulse.
Pour la production du disque, on a vidé nos livrets A, et y'a Nono qu'a revendu sa 206 CC : voilà 15 000 boules.
Et vous inquiétez pas, hein, on vous file tous nos tickets restau pour vous permettre de becqueter."
blue dream a écrit:je parlais de "politique culturelle" et ceci n'a aucun rapport avec une société privée cotée en bourse, tu vois la différence ?
Politique culturelle financée par qui, dans ce cas ?
Dans tous les schémas de licence globale ou de mécénat global, il est question de ponctionner plusieurs euros sur le prix de l'abonnement Internet.
Montant de l'abonnement qui doit donc logiquement augmenter :
x + 5, tu auras beau le retourner dans tous les sens, ça restera 5 de plus que
x.
Et les plus demandeurs de cette nouvelle donne en sont déjà à réclamer que
x + 5 leur revienne à
x ?
Ceux qui veulent le beurre, l'argent du beurre et le p'tit cul de la fermière, ben faut pas qu'ils s'étonnent de se choper la petite vérole au passage.