blounote a écrit:haskil a écrit:Le Gershwin est même du point de vue de l'interprétation ce que l'on peut faire de mieux dans le genre : on échappe à la guimauve grandiloquente que trop d'interprètes mettent de nos jours dans ces oeuvres.
Alain
absolument, on sent que le pianiste et l'orchestre ont intégré le jazz dans leur culture, ça swingue réellement
j'ai découvert earl wild, avec ce disque
y-a-t'il d'autres enregsitrements intéressants de ce pianiste ?
Des pelletés ! C'est un pianiste intriguant. Il a aujourd'hui 90 ans, joue toujours. Après avoir été un enfant prodige, il a eu une traversée du désert, comme Bolet et Cherkassky. A la différence de ces deux là, la carrière de Wild est restée essentiellement américaine. C'était un pianiste démodé pour les beaux esprits, spécialiste des transcrptions, de Liszt, des répertoire de salon.
Les mentalités changeant, les pianistes mourrant les uns après les autres, il s'est retrouvé un peu seul et d'un coup il a été écouté autrement et s'est mis à enregistrer beaucoup de disques.
Un de ses disques est admirable : ce sont les mélodies de Rachmaninov réduites pour piano seul par Wild : chez Dell'arte (peut être été réédité par une autre marque).
Le grand style pianistique : pour savoir comment faire chanter un piano, c'est à écouter !
Alain