GlopGlop a écrit:Pour les CD recents on peut prendre une premiere indication dans les revues (Diapason, Repertoire) qui donnent aussi une note technique.
Sinon le mieux est de demander conseil sur les forums, c'est bien rare que quelqu'un n'ait pas deja quelques excellentes references, quelle que soit l'oeuvre.
Et puis il y a quelques series de quelques labels qui sont, a de rares exceptions pres, toujours excellentes au niveau technique. Je pense par exemple a:
RCA Living Stereo
Mercury Living Presence
Les DG et EMI des annees fin 50 - debut 60
Les Decca (tous) sont rarement decevants
Pour DG : ils sont passés d'un son pinpong, droite gauche (leurs premiers stéréos!), à des prises de son globales un peu ternes et confuses... qui ont très largement bénéficiées du passage en CD (les LP gravés à hambourg étaient sous-modulés et il valait mieux un DG gravé et pressé par Philips à Louvier : meilleur niveau de gravure), et ont fait une remontée assez spectaculaire pendant les années 90, sous l'impulsion de Klaus Heimann... Une très glorieuse exception : les trois dernières symphonie de tchaïkovsky enregistrées à Londres en 1960 par Mravinsky...
RCA ET MERCURY : bien d'accord...
EMI? C'est la bouteille à l'encre! Son globalement quand même un poil gris et terne, avec quelques glorieuses exceptions comme les disques de Barbirolli à Berlin... Mais les EMI Français ont rerement été à la hauteur et gravures LP les plus mauvaises qui soient. Un Samson François en LP et en CD... te fait préférer le CD à tout jamais...
POur ce qui est des Decca, je dirais qu à l'exception notable de l'opéra... c'est la cata depuis 30 ans! Et comme c'était déjà pas terrible avant! La supériorité de Decca repose sur la tétralogie de wagner par Solti (assez géniale prise de son!) et sur les disques enregistrés en Suisse par la Suisse romande et Ansermet... mais ce chef interdisait de facto aux ingénieurs du son de faire le moindre mixage dans son dos : il réglait la balance de l'orchestre et voulait entendre la même chose immédiatement dans la cabine de contrôle...
Mais piano, musique de chambre sont parmi ce que l'on fait de plus mauvais et depuis longtemps : noyé dans la réverbération et image grossie à la loupe en même temps. Les disques de piano Decca qui ne ferraille pas sont très rares et antérieurs à 1970... conscients du problème, le nouveau directeur français de cette marque, y travaille sérieusement...
L'orchestre seul, depuis au moins 20 ans, voire plus (symphonies de Beethoven par Solti à Chicago! Symphonie de Mahler idem : multimicros agressifs sans vraie image!) , s'est lui aussi enlisé dans un multimicros assez mauvais pour qu'on n'ai pas de mal à reconnaître assez facilement un disque Decca sans en connaître le nom des interprétes. D'ailleurs les notes techniques des revues sont assez justement de plus en plus mauvaises pour le cet éditeur...
Il était temps : il devenait lassant d'entendre la fulte solo jouer plus fort que toutes les cordes et au premier plan...
En fait, l'éditeur, le grand éditeur, qui a techniquement le mieux travaillé, de la façon la plus plausible en donnant le son le plus naturel, c'était Philips... et de loin, très loin... du début des années 60 à la disparition des équipes techniques de la marque (et bientot de la marque) voici deux ans...
Alain
