l'objet ressemble à un coffret de 33t et sur le dessus du coffret, on peut admirer une photo d'elle, fière, belle et dans la grandeur de sa jeunesse, en illustration de l'affirmation: "l'éternel féminin".
En ouvrant le coffret, on trouve d'abord un beau livret de photographies, fleurant bon la rive gauche et le Saint-Germain-des-Prés en noir et blanc… Sartre, Vian, Brassens, Jouannest (forcément), Fanon, Moustaki, Brel, Dimey, Gainsbourg, Ferré, Bécaud, Roda Gill, Queneau, Béart, Gébé (oh! surprise!), Queneau, j'en oublie car j'ai pas la mémoire des noms: qui Gréco n'a-t-elle pas chanté? Interprété, au sens fort du terme, serait d'ailleurs un meilleur terme (ainsi de La chanson pour l'Auvergnat!).
Chacun des 20 disques contenant en tout dans les 430 chansons enregistrées entre 1951 et 1980 est proposé dans une reproduction de pochettes de 33t d'antan — prouvant au passage, qui l'eût cru!, qu'un emballage de CD n'est pas nécessairement laid à cuaser des frissons — et contient un livret sans les paroles (pour cela, il faut écouter), mais quelques informations sur chaque chanson:
orchestration, version, date, circonstances de l'écriture — et éventuellement les interdictions à la radio — car cette grande dame partage avec d'autres l'honneur d'avoir été proscrite pour pornographie et/ou pour insolence…
Je m'en vais m'en repasser un peu, tiens, pour finir l'après-midi du samedi…
Cdlt
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