Coup de coeur Classique de la semaine

[autrichon gris]

Olga Paschenko... Comme tu dis une bourrasque poétique !

[ThierryNK]

...

Dès lors qu'on utilise le piano pour jouer une œuvre écrite pour le clavecin on est déjà dans l'anachronisme au moins instrumental.

...

Bonjour


Le premier anachronisme me semble être d'écouter des oeuvres "classiques" dans un contexte social et culturel qui n'a rien à voir avec l'époque de leur création, en ayant perdu une bonne partie des codes, des usages, des éléments de style, des éléments esthétiques de l'époque.

Quant à "écouter" le clavier bien tempéré, les inventions ou les variations Goldberg, c'est une perversion récente, ces oeuvres étaient destinées à être travaillées par les musiciens et non jouées en public.

Si l'on est exigeant sur les "anachronismes", la première chose à faire serait de ne pas écouter ce type d'oeuvres, mais de se borner à leur étude.

Amitiés

[padcost]

...

Dès lors qu'on utilise le piano pour jouer une œuvre écrite pour le clavecin on est déjà dans l'anachronisme au moins instrumental.

...

Bonjour


Le premier anachronisme me semble être d'écouter des oeuvres "classiques" dans un contexte social et culturel qui n'a rien à voir avec l'époque de leur création, en ayant perdu une bonne partie des codes, des usages, des éléments de style, des éléments esthétiques de l'époque.

Quant à "écouter" le clavier bien tempéré, les inventions ou les variations Goldberg, c'est une perversion récente, ces oeuvres étaient destinées à être travaillées par les musiciens et non jouées en public.

Si l'on est exigeant sur les "anachronismes", la première chose à faire serait de ne pas écouter ce type d'oeuvres, mais de se borner à leur étude.

Amitiés

Quand on joue un standard de jazz à partir de My Funny Valentine p.ex. on est aussi dans l'anachronisme. Que faut-il faire ? S'interdire de le jouer tout en implorant la résurrection de Chet Baker ou Miles Davis, ou encore Coltrane ?...
C'est la première fois que je lis que jouer les Goldberg relève d'une perversion...

[ThierryNK]

Je suis (très) pervers et j'aime ça

C'était juste une minuscule réflexion sur "l'anachronisme"... Aucune revendication.

J'ai adoré certaines mises en scènes très "anachroniques" de Cosi ou de Jules César en Egypte, parce que le livret collait parfaitement à la mise en scène et que cela donnait un éclairage passionnant aux oeuvres, sans en changer une note ou un mot.

Il y en a d'autres où je n'ai pas réussi à voir autres chose qu'une tentative de modernisation sans aucun apport.

Amitiés

[fredicol]

Je crois que j'en ai lu des conneries ici mais là, on atteint des sommets

[autrichon gris]

Et tant que les admins auront la faiblesse de ma laisser modérer ici, on ne débordera pas dans les fils dont j'ai la co-responsabilité. Donc on boit un coup, et on se calme. Prochaine fois, censure façon DDR. Autrichon tout gris foncé !

[ThierryNK]

Bonjour

Il est tout à fait possible que je raconte des cxxxx. Ca serait sympa de me déniaiser.

Amitiés

[Blueknot]

La connerie, pour ce que j'en partage, est tout-à fait inhérente à ce qui est humain. Nous sommes donc tous frères de connerie, modérateurs, provocateurs, fers à vapeur.

Les mots nous entraînent parfois au-delà... La musique, les arts en général, pour ce que j'en comprends, c'est comme une pensée sans mots, pour ceux que le langage verbal rebute, ou ceux à qui il ne suffit pas.

Ne nous laissons donc pas impressionner par les joutes verbales et continuons à parler musique... Non ?
Amitié

[Blueknot]

J'ai oublié d'écrire : Dans mon esprit simple, modérer n'est pas menacer d'exclure.
Amitié (modérée:-)

[ThierryNK]

Blueknot

Ma dernière "découverte", bien que la création ait eu lieu il y a 10 ans.

[autrichon gris]

J'ai oublié d'écrire : Dans mon esprit simple, modérer n'est pas menacer d'exclure.
Amitié (modérée:-)

Je te l'accorde volontiers, mais si tu me relis, la censure façon ddr renvoie dans mon esprit a ... De la censure et pas de l'exclusion. Et censurer ça veut dire empêcher d'écrire trop de conneries, avec toute la subjectivité qui nous caractérise, pauvres humains que nous sommes.

Bon, allez y a assez de connaissances pour que ce fil reste plein de vigueur.

[Blueknot]

Ach ! Thierry, nous voici revenus au romantisme allemand...
Bon dimanche à tous,

[ThierryNK]

Ben... Romantisme allemand... Si je l'avais écouté ce Requiem sans savoir de qui il était, j'aurais été sacrément embêté pour le situer.

L'hommage à Mozart pour le centenaire de sa naissance est très discrètement et brièvement présent dans plusieurs numéros. Le "grand" orchestre n'intervient que peu. L'écriture est souvent contrapuntique et rigoureuse.

Mon épouse qui ne supporte physiquement pas le requiem de Mozart ou sa messe en ut, m'a engueulé pour avoir trouvé et écouter à bon niveau "un second requiem de Mozart"

Bref, une belle et intéressante découverte.

Amitiés

[autrichon gris]

Ben... Romantisme allemand... Si je l'avais écouté ce Requiem sans savoir de qui il était, j'aurais été sacrément embêté pour le situer.

L'hommage à Mozart pour le centenaire de sa naissance est très discrètement et brièvement présent dans plusieurs numéros. Le "grand" orchestre n'intervient que peu. L'écriture est souvent contrapuntique et rigoureuse.

Mon épouse qui ne supporte physiquement pas le requiem de Mozart ou sa messe en ut, m'a engueulé pour avoir trouvé et écouter à bon niveau "un second requiem de Mozart"

Bref, une belle et intéressante découverte.

Amitiés

Je vais écouter ta trouvaille. Pas courant ça de ne pas supporter "physiquement" le requiem de Mozart...

[bradest]

Voulez-vous vous éclater avec du piano-forte ? Oui ? Je m’en doutais.
Voilà un enregistrement qui devrait faire l’affaire :
Ludwig van Beethoven : Trente-deux Variations sur un thème original WoO 80 ; Sonates pour piano op. 49/1-2 ; Fantaisie op. 77 ; Quinze Variations et Fugue sur un thème original op. 35. Olga Pashchenko , pianoforte (Alpha Outhere).

Vous y entendrez le grand Ludwig en personne improvisant quelques-unes de ses œuvres devant un parterre d’amateurs éclairés venus spécialement de toute l’Europe écouter, stupéfaits, le grand maître : une bourrasque poétique !…
Prise de son parfaite autant que je puisse en juger. Pur son du terroir (!).
Olga Pashchenko, ancienne élève d'Alexeï Lubimov à Moscou, n'éprouve pas le besoin semble-t-il d'assurer l'après-vente euro-américain de la nouvelle guerre froide pour exister. Son talent de musicienne, qui est grand, suffit...

Formidable à tous points de vue. Merci pour cette découverte.