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Films (débats, critiques), personnalités (acteurs, réalisateurs), prochaines sorties, les salles, la presse spécialisée...

[TOP] Vos 3 meilleurs films de tous les temps

Message » 01 Mai 2016 8:58

Du même réalisateur, j'aurais plutôt cité La porte du paradis.
Découvert pour la première fois il y a un an en blu-ray, quelle gifle ! :o
Tithom34
 
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Message » 01 Mai 2016 11:06

10 jours que je sèche
incroyablement difficile
ça vient, ça vient
cool :zen:

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brugam
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Message » 01 Mai 2016 11:33

Le cinéma est bien entendu l'art qui va rassembler d'autres arts comme bien évidemment la peinture, le théâtre ou la musique. Ou le dessin dans le stage de pré-production ou préparatoire. Ou sera partie intégrante dans le métrage d'animation.
Il fallait simplement signifier que quand bien même on va retrouver bien évidemment ces arts ou d'autres dans la fabrication du film, si tenté qu'on puisse appeler cinéma «fabrication», c'est à dire l'art mécanique, que celle-ci va obéir à d'autres impératifs et aléas les plus injustes. Comme chacun sait, l'histoire du cinéma est jalonné de ces vicissitudes et compromis.


il est certain qu'un seul long métrage du muet vaut effectivement parfois 1000 longs métrages qui se répètent à n'en plus soif de la période plus classique.

C'est quelque peu hiératique, formel mais voilà :


Et puisqu'on est à partager :



Le début du parlant mais alors quel génie pour l'intégrer ! :o
muse92
 
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Message » 01 Mai 2016 16:08

brugam a écrit:10 jours que je sèche
incroyablement difficile
ça vient, ça vient
cool :zen:

:ane:
Darkhan
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Message » 01 Mai 2016 17:57

Pour que les ptits jeunes forumeurs découvrent qu'il y a eu du cinéma en noir & blanc, voir même en format 4/3 :ane:

Mon top 3 dans ce genre

En top 1,
plus fort que Games of Thrones
Othello d'Orson Wells

En top 2,
plus fort que Breaking Bad
Razzia sur la chnouf avec MC Gabin dans le rôle du Boss

En top 3
plus fort que Sleepy Hollow du Sieur Burton
Le fils de Frankenstein de Rowland V. Lee

Le point commun de ces 3 films. Une photographie noir et blanc sompteuse, des plans et décors travaillés
et des histoires pas désagréables avec des rebondissements, voir des twists scénaristiques :mdr:

8)
menthalo
 
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Message » 01 Mai 2016 23:49

brugam a écrit:10 jours que je sèche
incroyablement difficile
ça vient, ça vient
cool :zen:

Je ne pense pas que le top 3 concerne les films érotiques :mdr:
Mais bon why not ?
..... :ko:

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serdam
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Message » 02 Mai 2016 15:49

Mon classement, il en faut bien un

La Belle et la Bête, Jean Cocteau, 1946

Lawrence d’Arabie, David Lean, 1962

Danse avec les loups, Kevin Costner, 1990
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Message » 02 Mai 2016 18:41

3 c'est vraiment dur alors disons qu'actuellement et pour respecter un peu l'adage un film ancien, un moins vieux et un plus récent ça pourrait être:

Le Dictateur, Charles Chaplin, 1940

Rashomon, Akira Kurosawa, 1950

Only Lovers Left Alive, Jim Jarmush, 2013
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Message » 02 Mai 2016 19:25

menthalo a écrit:Pour que les ptits jeunes forumeurs découvrent qu'il y a eu du cinéma en noir & blanc, voir même en format 4/3 :ane:


On est super nombreux à avoir mis des films noir&blanc 4/3 dans le top 3 :o
Et on me demande pourtant sans cesse pourquoi avoir un projo 4/3 basse def me dérange pas tant que ça :lol:
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Message » 02 Mai 2016 20:35

oui mais toi tu est special! :grad:
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Message » 03 Mai 2016 0:33

muse92 a écrit:Le cinéma est bien entendu l'art qui va rassembler d'autres arts comme bien évidemment la peinture, le théâtre ou la musique. Ou le dessin dans le stage de pré-production ou préparatoire. Ou sera partie intégrante dans le métrage d'animation.
Il fallait simplement signifier que quand bien même on va retrouver bien évidemment ces arts ou d'autres dans la fabrication du film, si tenté qu'on puisse appeler cinéma «fabrication», c'est à dire l'art mécanique, que celle-ci va obéir à d'autres impératifs et aléas les plus injustes. Comme chacun sait, l'histoire du cinéma est jalonné de ces vicissitudes et compromis.


Je suis en parfait accord avec ton propos, si ce n'est tes précautions de langage. J'admets assez facilement que le film est un produit de divertissement fabriqué par différents corps de métiers et se révèle donc un ouvrage collectif. L'organisation cinématographique est de type industriel car générant d'importants revenus. Un film est fait pour faire des entrées et rentabiliser les sommes engagées à sa production, rien n'est désintéressé en cette matière. Il faut juste admettre qu'un film ne doit pas être ipso facto considéré comme de l'art. Certains en sont éventuellement mais pas tous.

Qui pourrait prétendre par exemple que la série des Piège de cristal est de l'art ?
Ce qui ne veut pas dire que le film est mauvais, c'est juste que le film ne prend aucune autre ampleur que le divertissement. On peut l'adorer pour ce qu'il est et en parler dans un long topic en développant sur les cascades, les acteurs, le rythme, la musique, les effets spéciaux, les twists du scénario de l'énième retour du méchant pas encore mort, tout est tangible et nous ramène à l'efficacité du divertissement et la technique employée. Si nous étions passionnés de fêtes foraines nous pourrions tout aussi bien évoquer l'art forain, l'ancêtre du cinéma a commencé d'ailleurs là, une attraction parmis d'autres.

L'art est un sentiment plus diffus, une émotion ne correspondant pas à un simple divertissement et difficile à caractériser. Sa perception est également en perpétuelle évolution épousant celle de notre connaissance culturelle, de notre âge.

En tentant une image, je trouve que devant un film, nous sommes un peu comme devant un bâtiment. On peut se retrouver devant un immeuble sans grande recherche esthétique mais très fonctionnel et répondant merveilleusement à l'état de l'art du domaine et à l'attente de ses habitants (le divertissement pour le cinéma). D'autres bâtiments seront différents car laissant transparaître une vision plus personnelle de l'architecte qui sera parvenu à imprimer sa marque dans l'exercice imposé. A force certains d'entre eux deviennent renommés et le promoteur qui fait leur choix intègre par avance l'obligation de laisser une certaine latitude à l'architecte. Celui-ci conçoit alors en plus grande fonction de sa créativité que des contingences habituelles de l'exercice. Les autres corps de métier du bâtiment doivent dès lors s'adapter pour rendre possible la réalisation, quitte à rechercher des techniques nouvelles pour y parvenir, mais le rendu est proche d'une oeuvre personnelle. Le promoteur devra malgré tout y trouver son compte, soit dans la réception du public, soit celle de la critique, choix financier ou statutaire pour lui.

muse92 a écrit:il est certain qu'un seul long métrage du muet vaut effectivement parfois 1000 longs métrages qui se répètent à n'en plus soif de la période plus classique.

C'est quelque peu hiératique, formel mais voilà :


Le Cuirassé Potemkine de Eisenstein est une parfaite illustration des vicissitudes et compromis de la réalisation. Il est difficile à la fois de ne pas être émerveillé par ce réalisateur et gêné par les fins de propagande dans lesquelles est utilisé son art. Je ne me souvenais plus que la scène culte du landau était si longue. C'est remarquable artistiquement mais les sentiments provoqués chez le spectateur ne sont pas purs.
Historiquement les cosaques ne se seraient jamais livrés à ce carnage sur cet escalier, ce qui n'a pas du les empêcher d'en commettre d'autres.
Il y aurait beaucoup à dire sur les techniques employés mais principalement la première me sautant au yeux est celle du traitement opposé des victimes et des bourreaux, les victimes sont incarnés par des plans très rapprochés, les cosaques sont soit en ligne en vue éloignée de dos, soit une magnifique descente de bottes, ou un cadrage sur leurs armes au moment du tir. C'est plus malin que de chercher un figurant avec une salle gueule, les cosaques sont désincarnés, des machines à tuer impitoyables. Ils n'ont pas de visage humain.

muse92 a écrit:Et puisqu'on est à partager :



Le début du parlant mais alors quel génie pour l'intégrer ! :o


Le début de M le Maudit silencieux est un chef d'oeuvre du cinéma, j'avais un souvenir assez mitigé de la suite du film avec le parlant, grâce à toi je révise mon jugement, ci cela n'atteint pas la perfection de l'intro, la scène du jugement organisé par les malfrats est merveilleuse et cultissime encore une fois un bon choix :grad:
le travelling arrière en diagonal sur le public, je ne sais pas si Murnau l'a fait :evil: :lol:
Sinon sur le fond je préfère de loin à douze hommes en colère de Lumet, qui ne me surprend jamais et que je trouve un peu lourdingue. Après avoir utilisé tout son expressionnisme pour nous terrifier avec son M siffleur, il nous le rend lors du jugement incarné à l'inverse de Eisenstein. On le prendrait presque en pitié et les juges délinquants donnent un sens ironique délicieux, quel renversement, loin de l'autoroute bien pensante et plate de Lumet avec l'homme qui a raison contre tous les autres, c'est du sinueux et rien n'est facile. Et le son en allemand est prenant, même si je ne le comprends pas, je dois avouer que cela apporte à la scène :mdr:
Kishizo
 
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Message » 03 Mai 2016 1:12

Kishizo a écrit:...

:zzzz: :zzzz: :zzzz:
OUPS j'ai décroché à la 2e phrase de ton essai philosophique sur...quoi déjà :wtf:

désolé mais on est juste ici pour donner notre top 3, pas pour dénigrer un style de film, ni pour disserter sur l'art, le cinéma ou autre chose,
car fort heureusement les avis et goûts de chacun sont différents ;)
j'aimerais pas me retrouver en "1984" :hein:
yoyolito44
 
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Message » 03 Mai 2016 23:47

Ne soit pas désolé, si je t'ai aidé à trouver le sommeil tout le plaisir est pour moi.
"Fort heureusement les avis et goûts de chacun sont différents", cette formule est tellement bateau, que tu me rends agréablement la pareille, cette douce berceuse va m'accompagner dans la contrée des songes.

Dans ce cas, quel intérêt ce topic ? Si tout est égal, pourquoi essayer de ressortir un top 3 des meilleurs films des participants à Hcfr ?
Je n'ai aucune idée du nombre de films sortis depuis l'origine mais il doit être considérable. Si dans le nombre de réponses sans commune mesure, un malheureux film arrive à revenir à plusieurs reprises, quelle constatation en retirer ? Nous sommes des moutons formatés et manipulés par une entreprise qui nous dépasse.
Cessons de chercher à échanger sur le cinéma, ne nous intéressons pas à la raison de nos choix, car c'est mon choix.

L'année 1984 que j'ai vécu n'a pas été un mauvais millésime soit dit en passant.

Je te laisse dans l'attente du prochain tiercé, sans rancune de mon côté, et yoyolito s'arrêtant à la première ligne, nul doute que son drap ne sera pas froissé par la suite :mdr:
Kishizo
 
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Vos meilleurs films de tous les temps

Message » 05 Mai 2016 15:07

Ce qui est frustrant dans cette affaire, c'est que 90% des films que vous avez cité pourraient être dans mon top 3 ! :grr: :lol:
opbilbo
 
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Message » 05 Mai 2016 16:12

Il y a encore plus frustrant....... Pense à tous ceux qui n'ont pas été cités :siffle: :ko:
Darkhan
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