Montage très sympa des films d'Harold Lloyd avec "Help" des beatles en accompagnement musical
http://www.youtube.com/watch?v=VQj71FWk1FA
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Films (débats, critiques), personnalités (acteurs, réalisateurs), prochaines sorties, les salles, la presse spécialisée...
[THEME] Le Cinéma Muet
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atomheart - Superviseur Forum Installations
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Mais on va devenir un gros topic
Welcome Atomheart chez les silencieux d'hcfr
On peut se regarder Never Weeken pour prolonger sur Harold Lloyd, c'est son dernier court mètrage avant de passer aux longs, présence de cascades en haut des buildings qui prépareront son très fameux Safety Last bien connu par la scène de la pendule.
Grand moment quand assis sur la poutre il va se croire au paradis suite à ses tentatives de suicide ratées.
[youtube]CuBl_lb1AcE[/youtube]
Welcome Atomheart chez les silencieux d'hcfr
On peut se regarder Never Weeken pour prolonger sur Harold Lloyd, c'est son dernier court mètrage avant de passer aux longs, présence de cascades en haut des buildings qui prépareront son très fameux Safety Last bien connu par la scène de la pendule.
Grand moment quand assis sur la poutre il va se croire au paradis suite à ses tentatives de suicide ratées.
[youtube]CuBl_lb1AcE[/youtube]
- Kishizo
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Arsenic a écrit:Il s'agit de la musique des Batman de Burton, composée par Danny Elfman, qui réalise à mon avis un bien meilleur score que Zimmer pour la chauve souris
Merci j'ai eu la flemme de chercher.
Pas étonnant que ça colle : Burton Elfman Leni tous des gothiques
- Kishizo
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led balloon a écrit:Tiens, tiens, le maître des lieux réinvestit l'espace pour propager la bonne parole.
On aurait pu le croire un temps perdu dans un monde où des photos animées, par la magie de la synchronisation, crée l'illusion de voir des acteurs parler.
Il m'arrive de m'y égarer aussi par moment mais l'illusion n'étant que mensonge, il est toujours salutaire de revenir vers la vérité.
J'ai retrouvé mon chemin
Super tes posts sur Capra, je ne connais aucun de ses muets.
Mais cela me donne une idée pour embrayer sur un autre gars d'origines italiennes et particulièrement le début d'un de ses films dans lequel ce faussaire nous ment
Je prépare après la soupe, la journée a été fraîche
- Kishizo
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STREET ANGEL (1928) L'ange de la rue
Réalisateur: Franck BORZAGE (1893-1962)
Cela se prononce Borzégui, son père est d'origine italienne.
Jeunesse pas vraiment dorée puisqu'il est mineur dès l'âge de douze ans et qu'il va s'enfuir de chez lui.
Au casting de ce film le couple dream team de la période Janet Gaynor et Charles Farrell. Borzage avait déjà fait cette composition pour son précédent film 7th Heaven et le reconduira également par la suite. Il ne sera pas le seul puisque ce couple fonctionnera dans une quinzaine de films.
Janet Gaynor on en a déjà parlé puisqu'elle était l'actrice imposée à Murnau pour l'Aurore et qu'elle recevra un oscar pour ses performances groupées dans le Murnau et les deux Borzage. Le rôle de Street angel lui permet de faire une très belle composition.
En anecdote sur Charles Farrell (1901-1990) en plus du fait qu'il plaît beaucoup à la gente féminine, on peut signaler qu'il possède deux étoiles sur le Hollywood walk of fame, une pour sa carrière cinéma et une pour sa carrière à la télévision notamment dans une série populaire, il est très bien passé au parlant.
So Romantic
Etant dans le team de William Fox comme Murnau, Borzage sera envoyé avant ce film sur le tournage de L'Aurore pour observer le Maître
On retrouve des influences dans Street Angel dans le travail des lumières très expressionnistes.
Le film se déroule à Naples, ce faussaire réalisateur de Borzage va faire reconstituer un décor et placer une grue pour sa caméra au beau milieu. Le démarrage des cinq premières minutes de Street Angel est grandiose car on s'y croit.
Il commence par une scène croquignolesque du saltimbanque qui pique une saucisse au boucher, attroupement et arrivée des deux carabinieri, jeu d'acteur tout en gestuel avec copyright à l'italienne véritable, on peut couper le son et le film paraît pourtant bruyant, du grand art
Puis sa caméra va faire un panoramique 360 puis travelling, on aperçoit toutes sortes de petites scénettes de vie digne d'un tableau de Bruegel, sauf que c'est l'exubérance italienne et le bouillonnement de Naples. Très clin d'oeil à l'italie les linges étendus blancs d'un côté et noirs de l'autre chez la veuve.
Mais que fait Janet dans la crosse caisse ??
Une chtite élévation avant la chute
Cela va se finir dans le brouillard des sentiments
Le lien pour visionner le film :
http://www.youtube.com/watch?v=4YPYIOr7p1c
Réalisateur: Franck BORZAGE (1893-1962)
Cela se prononce Borzégui, son père est d'origine italienne.
Jeunesse pas vraiment dorée puisqu'il est mineur dès l'âge de douze ans et qu'il va s'enfuir de chez lui.
Au casting de ce film le couple dream team de la période Janet Gaynor et Charles Farrell. Borzage avait déjà fait cette composition pour son précédent film 7th Heaven et le reconduira également par la suite. Il ne sera pas le seul puisque ce couple fonctionnera dans une quinzaine de films.
Janet Gaynor on en a déjà parlé puisqu'elle était l'actrice imposée à Murnau pour l'Aurore et qu'elle recevra un oscar pour ses performances groupées dans le Murnau et les deux Borzage. Le rôle de Street angel lui permet de faire une très belle composition.
En anecdote sur Charles Farrell (1901-1990) en plus du fait qu'il plaît beaucoup à la gente féminine, on peut signaler qu'il possède deux étoiles sur le Hollywood walk of fame, une pour sa carrière cinéma et une pour sa carrière à la télévision notamment dans une série populaire, il est très bien passé au parlant.
So Romantic
Etant dans le team de William Fox comme Murnau, Borzage sera envoyé avant ce film sur le tournage de L'Aurore pour observer le Maître
On retrouve des influences dans Street Angel dans le travail des lumières très expressionnistes.
Le film se déroule à Naples, ce faussaire réalisateur de Borzage va faire reconstituer un décor et placer une grue pour sa caméra au beau milieu. Le démarrage des cinq premières minutes de Street Angel est grandiose car on s'y croit.
Il commence par une scène croquignolesque du saltimbanque qui pique une saucisse au boucher, attroupement et arrivée des deux carabinieri, jeu d'acteur tout en gestuel avec copyright à l'italienne véritable, on peut couper le son et le film paraît pourtant bruyant, du grand art
Puis sa caméra va faire un panoramique 360 puis travelling, on aperçoit toutes sortes de petites scénettes de vie digne d'un tableau de Bruegel, sauf que c'est l'exubérance italienne et le bouillonnement de Naples. Très clin d'oeil à l'italie les linges étendus blancs d'un côté et noirs de l'autre chez la veuve.
Mais que fait Janet dans la crosse caisse ??
Une chtite élévation avant la chute
Cela va se finir dans le brouillard des sentiments
Le lien pour visionner le film :
http://www.youtube.com/watch?v=4YPYIOr7p1c
- Kishizo
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Génial, ton post sur ce film. Les liens, les références,... c'est captivant!
- Fabi
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Merci pour la bienvenue et encore félicitations pour avoir crée ce topic,les photos,affiches et extraits sont superbes.
Le Sang d'un poète Cocteau 1930
Le Sang d'un poète Cocteau 1930
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atomheart - Superviseur Forum Installations
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Kishizo a écrit:led balloon a écrit:Tiens, tiens, le maître des lieux réinvestit l'espace pour propager la bonne parole.
On aurait pu le croire un temps perdu dans un monde où des photos animées, par la magie de la synchronisation, crée l'illusion de voir des acteurs parler.
Il m'arrive de m'y égarer aussi par moment mais l'illusion n'étant que mensonge, il est toujours salutaire de revenir vers la vérité.
J'ai retrouvé mon chemin
Super tes posts sur Capra, je ne connais aucun de ses muets.
Mais cela me donne une idée pour embrayer sur un autre gars d'origines italiennes et particulièrement le début d'un de ses films dans lequel ce faussaire nous ment
Je prépare après la soupe, la journée a été fraîche
Ce topic n'a qu'un défaut, il allonge encore et encore ma liste de films à voir...
- led balloon
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Fabi a écrit:Génial, ton post sur ce film. Les liens, les références,... c'est captivant!
C'est jouer sur du velour
Les films de ces grands réalisateurs sont tellement bons qu'il faudrait être un manche pour ne pas arriver à les mettre un minimum en valeur. Mon post est fait à la va vite, par exemple une petite photo de Farrell désespéré assis en haut de l'échafaudage de la chapelle peignant les fresques murales à la suite de la photo de Janet tombant de ses échasses aurait été jolie.
Ce film est tellement simple dans son scénario, et tellement beau dans sa réalisation, Simple is beautiful .
Au passage, c'est le topic fight entre Disney et Pixar voisin qui me donne l'envie de rappeler que pour chacun de ces films c'est une grande chance de pouvoir encore les visionner. Il faut en avoir conscience.
Pour prendre l'exemple de Borzage qui n'est pas à proprement parler un inconnu puisque notamment avec Street Angel son succès commercial a été immense, un autre de ses films muets postérieurs The River (la femme au corbeau) est partiellement perdu.
http://fr.wikipedia.org/wiki/La_Femme_au_corbeau
Quel lien avec Disney ?
Disney allait voir un certain nombre de ses productions tomber dans le domaine public suivant la loi américaine en vigueur, le terme de la protection était de 75 ans après la création.
Chaque année les films d'un millésime tombaient dans le domaine public.
Ils se sont lancés dans un fort lobbying pour obtenir une transformation de la loi et l'obtenir en 1998. La date de passage des films américains dans le domaine public a été rallongée de 20 ans pour passer donc à 95 ans.
Le passage de films américains dans le domaine public est donc gelé depuis 1998 et ne reprendra qu'au premier jour de l'année 2019 puisque le dernier millésime à ne pas être passé avant cette loi date de 1923.
(1998 - 75 ans = 1923 et 1923 +95 ans = 2018)
Il est à prévoir que Disney d'ici là repartira en chasse d'une nouvelle extension
Le problème est que même s'il est bien légitime que Mickey défend son beefsteak, si la maison Disney a les moyens de sauvegarder son patrimoine des années 20, ce n'est pas le cas de l'immense majorité des films.
Des boîtes d'édition restauration indépendantes et sans gros moyens pouvaient sauvegarder de vieux films, les résultats commerciaux n'étaient sans doute pas à espérer colossaux mais avec toujours l'espoir d'un petit jackpot, tout est relatif, et le bonheur cinéfilique de faire découvrir et sauver pendant encore de nombreuses années un trésor
Pareil pour les cinémathèques, des particuliers fouineurs etc...
A cause de Mickey la situation juridique est beaucoup plus difficile pour donner l'envie d'entreprendre de telles actions, il faut rechercher d'éventuels ayants droits, leur demander l'autorisation, éventuellement négocier l'intéressement, bref à oublier et pendant ce temps chaque année des films disparaissent dont certains seront regrettés lorsqu'un beau jour on s'apercevra de l'intérêt du réalisateur
Liens:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Copyright_ ... ension_Act
http://www.chroniquedisney.fr/grenier/billet077.htm
- Kishizo
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...le silence est d'or...
Bravo pour ce topic !
Bravo pour ce topic !
- opbilbo
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COUCOU, quelqu'un est là ?
J'ai vu Loulou de Pabst suite au signalement de Fabi plus tôt dans ce topic.
Un grand plaisir pour un excellent film qui trouve toute sa place dans les classiques déjà abordés.
Pas exactement le même romantisme que Borzage, incorrigible romantique d'origine italienne, une vision plus réaliste allemande. La réalisation est sans doute moins démonstrative poétique par exemple que Borzage, plus terre à terre, il n'y a pas d'élévation, noir c'est noir... Très bon rythme et montage, ça coule tout seul. Le résultat est là, le spectateur peut suivre les péripéties de Loulou interprétée par L'Enorme Louise Brooks dans un rôle taillé pour elle, cabotine séductrice mutine, toute la panoplie y passe et sans prévenir elle sait émouvoir également.
Au passage cette Louise Brooks est un personnage :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Louise_Brooks
http://disciplineindisorder.blogspot.fr ... oires.html
Bravo au réalisateur et à son actrice car ils évitent le pathos lourdingue appuyé de certains films dramatiques. Le scénario était d'une grande provocation pour l'époque et en voyant le film je ne doute pas qu'il chagrine encore de nos jours.
Rhooo le second mouvement du sourcil de gauche une symphonie sensuelle
Un autre, quelle innocence perverse
Oh j'aime cette moue boudeuse
Vive Tumblr pour le cinéma je vais y faire un saut à chaque bon film maintenant :
http://www.tumblr.com/tagged/georg%20wi ... 1347912272
En chtites anecdotes relevées :
Première apparition de Jack l'Eventreur au cinéma.
Première scène lesbienne.
Une robe dont la coupe me semble avoir été reprise plus tard par Mireille d'Arc, il me semble sauf erreur
J'ai un doute je ne retrouve que la robe de Guy Laroche très échancrée sur la naissance du popotin de Mireille
En tout cas Il ne faut pas une poitrine trop volumineuse sinon gros risques
- Kishizo
- Messages: 1151
- Inscription Forum: 23 Mar 2009 18:18
Au tapis une fois de plus Louise et Pabst m'ont tuer
Zou j'ai les pattes coupées sur le moment, je vais laisser passer la nuit pour en dire quelque chose
Comme je suis muet, Musique !
[youtube]kN3xiCV3QZs[/youtube]
Zou j'ai les pattes coupées sur le moment, je vais laisser passer la nuit pour en dire quelque chose
Comme je suis muet, Musique !
[youtube]kN3xiCV3QZs[/youtube]
- Kishizo
- Messages: 1151
- Inscription Forum: 23 Mar 2009 18:18
Bon j'ai peut-être une idée novatrice, le forum muet doit être l'endroit de toutes les audaces sur Hcfr
J'ai regardé "le Journal d'une fille perdue" sur Youtube morcellé en huit épisodes d'un quart d'heure, c'est gênant sans l'être et cela me donne une idée. Pourquoi ne pas se le visionner ensemble et causer à la fin de chaque partie et puis peut-être quelques réfractaires au muet sauteront le pas, 15 min à la fois s'est surmontable, et ils peuvent se prendre au jeu car c'est un très bon film
La première analyse collaborative d'un film sur Hcfr, j'espère au moins Led ou Fabi pour participer à ce petit pas pour le posteur mais grand pas pour le forum Ouvert à tous et pas besoin de frapper c'est décontract
Le film de Pabst me semble idéal, ce n'est pas un virtuose de la caméra comme Murnau par exemple, mais les scénarios sont très intéressants et prêtent à la conversation, de plus sa direction d'acteurs est un bonheur, et puis il y a quand même au moins six scènes d'anthologies dans ce film, au bout de combien parler de chef d'oeuvre ?
Le premier lien :
http://www.youtube.com/watch?v=t3mpu650YdE
Bon il faut trouver un titre pour notre première tranche de pudding, je propose :
"Le guet apens"
Premier plan du film sur le paquet qui contient le cadeau de la jeune Louise Brooks jeune ado de quinze ou seize ans beaucoup plus innocente que les jeunettes d'aujourd'hui sur facebook
On ouvre en quelque sorte le Journal intîme avec le début du film.
C'est la tante de Louise qui est en train de le préparer et qui surprend à ce moment la conversation du Popa de Louise avec la femme de maison. Le papa de Louise est un pharmacien veuf en train de congédier l'employée qui est catastrophée et sort de sa valise un petit vêtement de nourisson qui permet de comprendre qu'elle est enceinte. Il n'était pas rare à l'époque que ces dames se retrouvent à la rue du jour au lendemain engrossées par le maître de la demeure. La réplique de la tante nous fait comprendre que ce n'est pas la première domestique à avoir eu une liaison avec papa. Cela n'y fait rien haussement d'épaule du papa et mouvement de la main pour lui dire de vite partir quand il voit Louise pointer le nez. On comprend que l'employée était présente depuis de nombreuses années et que Louise y est très attachée comme une seconde maman sans doute.
La tenue virginale de Louise s'explique par le fait que c'est sa confirmation, sans doute comme chez nous dans la religion catholique. Le regard de Louise est désemparé. Elle prend l'employée par les bras et semble lui demander pourquoi elle part, le regard de la dame est très beau difficile à décrire et Louise se tourne vers le papa qui évite le regard de sa fille et a le nez dans ses chaussettes.
L'employée va mettre fin à la scène douloureuse et embarassante avec un départ sur les chapeaux de roues, belle gestuelle et descendre les escaliers à toute vitesse et s'arrêter dans l'officine sa valise s'ouvrant malencontreusement, cela permet astucieusement au réalisateur de nous introduire le personnage de l'employé de la pharmacie.
Très rapidement on voit à qui on a affaire, j'ai rarement vu un acteur jouer avec tant de talent un personnage libidineux pervers obsédé par la gente féminine, sans être fille j'ai les poils hérissés
A son tour Louise descend à toute vitesse en récupérant le paquet que sa tante a laissé tomber dans le hall pour rejoindre sa nounou, premier plan de l'employé de pharmacie regardant Louise à faire froid dans le dos, il va l'empêcher de poursuivre dans la rue et refermer Louise dans un huis clos que l'on imagine dès cet instant tourner au cauchemar pour elle. Le petit chaperon rouge va rester enfermer dans la demeure avec un père absent au figuré et ce dangereux pervers.
Louise demande à ce méchant tout mielleux également pourquoi elle est partie ? tout en se rapprochant de lui dans sa grande innocence, on a envie de lui dire méfie toi petit chaperon rouge. Le lascar lui répond qu'il lui dira ce soir ajoutant un "grande fille" qui ne laisse rien présager de bon.
Le père est arrivé dans la pièce entretemps et son employé lui fait un clin d'oeil l'air de dire ne vous inquiétez pas je vais arranger les choses, mais non crénom d'imbécile ouvre les yeux, sauve ta fille mauvais père
Louise et popa sortent de la pièce, le prédateur en profite pour zieuter quelques gravures de filles à poils, et un nouveau personnage entre, le neveu du comte qui paraît gentil mais très fallot.
On se retrouve à l'étage avec Louise popa et sa tante pour l'ouverture du cadeau et on voit apparaître le petit journal avec sa clef, Louise feuillette les pages vierges l'avenir est devant elle, ma pauvre si tu savais ce qui t'attend
Le salopard arrive et va violer symboliquement une première fois Louise en écrivant sur le journal de le rejoindre dans l'officine ce soir à 11H30.
Le neveu du comte lui offre pendant ce temps un bijou à forme de coeur romantique pour ce coeur pur.
Merdoum long et indigeste, une pause alors
J'ai regardé "le Journal d'une fille perdue" sur Youtube morcellé en huit épisodes d'un quart d'heure, c'est gênant sans l'être et cela me donne une idée. Pourquoi ne pas se le visionner ensemble et causer à la fin de chaque partie et puis peut-être quelques réfractaires au muet sauteront le pas, 15 min à la fois s'est surmontable, et ils peuvent se prendre au jeu car c'est un très bon film
La première analyse collaborative d'un film sur Hcfr, j'espère au moins Led ou Fabi pour participer à ce petit pas pour le posteur mais grand pas pour le forum Ouvert à tous et pas besoin de frapper c'est décontract
Le film de Pabst me semble idéal, ce n'est pas un virtuose de la caméra comme Murnau par exemple, mais les scénarios sont très intéressants et prêtent à la conversation, de plus sa direction d'acteurs est un bonheur, et puis il y a quand même au moins six scènes d'anthologies dans ce film, au bout de combien parler de chef d'oeuvre ?
Le premier lien :
http://www.youtube.com/watch?v=t3mpu650YdE
Bon il faut trouver un titre pour notre première tranche de pudding, je propose :
"Le guet apens"
Premier plan du film sur le paquet qui contient le cadeau de la jeune Louise Brooks jeune ado de quinze ou seize ans beaucoup plus innocente que les jeunettes d'aujourd'hui sur facebook
On ouvre en quelque sorte le Journal intîme avec le début du film.
C'est la tante de Louise qui est en train de le préparer et qui surprend à ce moment la conversation du Popa de Louise avec la femme de maison. Le papa de Louise est un pharmacien veuf en train de congédier l'employée qui est catastrophée et sort de sa valise un petit vêtement de nourisson qui permet de comprendre qu'elle est enceinte. Il n'était pas rare à l'époque que ces dames se retrouvent à la rue du jour au lendemain engrossées par le maître de la demeure. La réplique de la tante nous fait comprendre que ce n'est pas la première domestique à avoir eu une liaison avec papa. Cela n'y fait rien haussement d'épaule du papa et mouvement de la main pour lui dire de vite partir quand il voit Louise pointer le nez. On comprend que l'employée était présente depuis de nombreuses années et que Louise y est très attachée comme une seconde maman sans doute.
La tenue virginale de Louise s'explique par le fait que c'est sa confirmation, sans doute comme chez nous dans la religion catholique. Le regard de Louise est désemparé. Elle prend l'employée par les bras et semble lui demander pourquoi elle part, le regard de la dame est très beau difficile à décrire et Louise se tourne vers le papa qui évite le regard de sa fille et a le nez dans ses chaussettes.
L'employée va mettre fin à la scène douloureuse et embarassante avec un départ sur les chapeaux de roues, belle gestuelle et descendre les escaliers à toute vitesse et s'arrêter dans l'officine sa valise s'ouvrant malencontreusement, cela permet astucieusement au réalisateur de nous introduire le personnage de l'employé de la pharmacie.
Très rapidement on voit à qui on a affaire, j'ai rarement vu un acteur jouer avec tant de talent un personnage libidineux pervers obsédé par la gente féminine, sans être fille j'ai les poils hérissés
A son tour Louise descend à toute vitesse en récupérant le paquet que sa tante a laissé tomber dans le hall pour rejoindre sa nounou, premier plan de l'employé de pharmacie regardant Louise à faire froid dans le dos, il va l'empêcher de poursuivre dans la rue et refermer Louise dans un huis clos que l'on imagine dès cet instant tourner au cauchemar pour elle. Le petit chaperon rouge va rester enfermer dans la demeure avec un père absent au figuré et ce dangereux pervers.
Louise demande à ce méchant tout mielleux également pourquoi elle est partie ? tout en se rapprochant de lui dans sa grande innocence, on a envie de lui dire méfie toi petit chaperon rouge. Le lascar lui répond qu'il lui dira ce soir ajoutant un "grande fille" qui ne laisse rien présager de bon.
Le père est arrivé dans la pièce entretemps et son employé lui fait un clin d'oeil l'air de dire ne vous inquiétez pas je vais arranger les choses, mais non crénom d'imbécile ouvre les yeux, sauve ta fille mauvais père
Louise et popa sortent de la pièce, le prédateur en profite pour zieuter quelques gravures de filles à poils, et un nouveau personnage entre, le neveu du comte qui paraît gentil mais très fallot.
On se retrouve à l'étage avec Louise popa et sa tante pour l'ouverture du cadeau et on voit apparaître le petit journal avec sa clef, Louise feuillette les pages vierges l'avenir est devant elle, ma pauvre si tu savais ce qui t'attend
Le salopard arrive et va violer symboliquement une première fois Louise en écrivant sur le journal de le rejoindre dans l'officine ce soir à 11H30.
Le neveu du comte lui offre pendant ce temps un bijou à forme de coeur romantique pour ce coeur pur.
Merdoum long et indigeste, une pause alors
- Kishizo
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- Inscription Forum: 23 Mar 2009 18:18
J'aime ton idée!
Je serai de la partie!
Mes interventions ne seront peut-être pas aussi top que les tiennes parce que je me débarasse difficilement de mon approche émotionnelle et intuitive du cinéma auquel je n'entends rien dès qu'on parle plans, caméra ou histoire du cinéma mais mais j'ai très envie de participer.
(et puis Louise.... aaah si j'étais un homme, je serais amoureux!)
Donc à très vite!
Je serai de la partie!
Mes interventions ne seront peut-être pas aussi top que les tiennes parce que je me débarasse difficilement de mon approche émotionnelle et intuitive du cinéma auquel je n'entends rien dès qu'on parle plans, caméra ou histoire du cinéma mais mais j'ai très envie de participer.
(et puis Louise.... aaah si j'étais un homme, je serais amoureux!)
Donc à très vite!
- Fabi
- Membre d'Honneur - Contributeur
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- Localisation: Sinsin
Ce n'est pas capitaine plutôt dans la chanson de Diane Tell
Posons des bases saines Fabi, on n'est pas là pour se la raconter, je n'ai pas fait des études en cinéma, je ne maîtrise pas beaucoup de termes techniques, on se forme sur le tas et puis comme dit plus haut c'est idéal sur Pabst, sur Murnau par exemple je passe mon tour et le laisse à des gars compétents et avec beaucoup plus de bouteille. L'essentiel est d'y prendre du plaisir !
Là je trouve que c'est sympa pour des spectateurs amateurs comme nous, on détecte tous des trucs différents et à nous tous nous formons une grosse force de frappe à qui rien ne va échapper
Par exemple il me semble avoir lu le plus souvent dans les synopsis que Louise se laisse séduire par l'employé du pharmacien et il me semble que c'est faux comme approche, la charmante Louise à aucun moment de ce premier épisode ne joue sur la séduction elle est seulement victime d'un manipulateur qui va la violer. Elle n'est pas consciente de ce qu'il va se passer, elle est innocente et n'est nullement à ranger dans les tentatrices lolitas. Peut-être y aura t il des avis contraires, des sensations différentes, c'est l'intérêt de nos petites causeries
Posons des bases saines Fabi, on n'est pas là pour se la raconter, je n'ai pas fait des études en cinéma, je ne maîtrise pas beaucoup de termes techniques, on se forme sur le tas et puis comme dit plus haut c'est idéal sur Pabst, sur Murnau par exemple je passe mon tour et le laisse à des gars compétents et avec beaucoup plus de bouteille. L'essentiel est d'y prendre du plaisir !
Là je trouve que c'est sympa pour des spectateurs amateurs comme nous, on détecte tous des trucs différents et à nous tous nous formons une grosse force de frappe à qui rien ne va échapper
Par exemple il me semble avoir lu le plus souvent dans les synopsis que Louise se laisse séduire par l'employé du pharmacien et il me semble que c'est faux comme approche, la charmante Louise à aucun moment de ce premier épisode ne joue sur la séduction elle est seulement victime d'un manipulateur qui va la violer. Elle n'est pas consciente de ce qu'il va se passer, elle est innocente et n'est nullement à ranger dans les tentatrices lolitas. Peut-être y aura t il des avis contraires, des sensations différentes, c'est l'intérêt de nos petites causeries
- Kishizo
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