Vu à la hauteur des yeux d'un gamin de 10 ans, le film fonctionne pour l’essentiel sur l’opposition des adultes et des enfants : celle de l’ombre et de la lumière. Plus que les faits traités, la séduction opère avant tout grâce à la forme : d’un lyrisme rocailleux, bénéficiant d’une photo magnifique et lumineuse qui sublime les décors naturels et d’une interprétation remarquable, L’été où j’ai grandi est une bonne surprise (je ne connaissais ce film ni des lèvres, ni des dents !). Comme d'habitude, le titre français est stupide.
L'image et le son du dvd sont parfaits.
Je lui donne TT (1)
Tupeutla parle ici du film "vendu" et loué" en France sous le titre
I'm not scared, traduction littérale du titre italien.
Au générique de fin de la v.o., le titre devient (?) "L'été où j'ai grandi".
De quoi égarer le client éventuel.
Idéal pour une séance de "regarde la belle image que j'ai !", le film faisant la part belle aux beaux paysages du sud de l'Italie.
Mais à part ça ?
Un jeune acteur impeccable pour le premier rôle (le second gamin, Filippo, par moments insupportable de cabotinage), un scénario avec pas mal d'invraisemblances, et un montage pour le moins basique (on "cute" après chaque scène !).
Le cinéma italien nous donne beaucoup mieux à voir ces temps-derniers (de "Respiro" au thriller baroque "Romanzo criminale").
Mais quelle belle image que j'ai !
11,5/20 (votre soirée ne sera pas gâchée, mais il y a beaucoup mieux à voir !).