Notez les Derniers Films Vus (partie III)

[lag@uffre]

Faudrait que j'arrive à le voir celui-là un de ces 4.
Euh...Ca m'arrive de me faire 2-3 séances à la suite tout seul. C'est grave?

[le loup celeste]

Ca m'arrive de me faire 2-3 séances à la suite tout seul. C'est grave?

Je suis parfois victime du même symptôme avec les Blu-ray à la maison.

[SONTRACTEUR]

14 BLADES de Daniel Lee avec Donnie YEN et Wei Zhao
NIFFF 2010 : Nouveau cinéma d'Asie.

Les Jinyiwei sont d’invincibles guerriers entrainés à tuer depuis leur plus tendre enfance pour former une armée secrète dévouée à l’empereur. Le général commandant cette armée garde sur lui, tel un symbole de sa puissance, 14 épées (d’où le titre) bien rangées dans un joli coffre en bois et qui s’utilisent un peu comme un couteau suisse. Mais des intrigues à la cour impériale aussi longues à expliquer qu’un traité de géostratégie chinoise vont dévoyer cette fine fleur des armées de l’Empereur. Mais un homme s’opposera (Donnie YEN évidemment) pour rétablir l’ordre au péril de sa vie.

Avec Donnie YEN en chef des Jinyiwei seul contre tous, vous pouvez être sur d’assister à des combats homériques. 14 BLADES est le pur film de sabre bien chorégraphié, avec des combattants infatigables flottant dans les airs, plus rapides que la lumière, fracassant le roc de leur poings et comme si cela ne suffisait pas, avec son héroïne amoureuse qui pleure tout le temps parce que son héro ne peut pas l’aimer. C’est aussi bon et sympa que d’avaler un gâteau plein de crème : à la fin c’est un peu écœurant. Le pire étant qu’on en redemanderait.

[SONTRACTEUR]

Murderer de Roy Chow
NIFFF 2010 : Nouveau cinéma d'Asie.

L’inspecteur Ling traque un serial killer à la perceuse électrique. Au cours de l’enquête, il est agressé par le tueur dans un immeuble. Son coéquipier Tai est précipité dans la cours du haut du 7ème étage tandis qui lui-même git inanimé et surtout amnésique. Essayant malgré tout de poursuivre son enquête, toutes les preuves qu’il va accumuler convergeront toutes pour l’accuser lui. Et plus il va se battre plus le piège se refermera un peu plus sur lui.

Thriller un peu horrifique, quelques petites scènes gore, Murderer est d’abord un « WHODUNIT » où le mystère s’épaissit de plus en plus jusqu’au 2/3 du film où l’on a droit à un twist tellement grotesque qu’il déclencha un énorme éclat de rire dans la salle. Et ce ne sont pas les inévitables et longues explications qui s’en suivirent qui firent cesser l’hilarité générale. Mais selon l’expression « plus c’est gros plus ça passe », l’histoire a continué sur sa lancée, et son nouveau point de vue, pour un final encore plus stressant et délirant que ne l’était le début ! C’est un peu le mérite du film d’aller au bout de son propos et de l’exploiter à fond même si c’est complètement insensé. Il n’y a que les asiatiques pour faire des trucs pareil.

[SONTRACTEUR]

The Disappearance of Alice Creed de J Blakeson

Deux gars, qui se sont apparemment connus en prison, enlèvent une jeune fille, Alice CREED, pour extorquer une rançon de son richissime père. Le duo semble très professionnel et a soigneusement préparé son coup, le plan à l’air vraiment en béton, aucun risque que ça foire…

Le film étant déjà sorti en France, je vous invite à aller le voir. Je vous déconseille de voir la bande annonce qui comme il se doit spolie un des ressorts principaux de l’histoire. C’est typiquement le film à tout petit budget, 3 acteurs, 2 ou 3 extérieurs et tout se passe dans un 2 pièces-cuisine, mais bien ficelé, bien joué, on passe un bon moment. Et pour les amateurs de SM soft, la scène du début de séquestration est assez sympathique

[SONTRACTEUR]

PRIMAL de Josh Reed
NIFFF 2010 : Projections spéciales

La traditionnelle bande de jeunes s’en va jouer en forêt, en Australie, pour observer des dessins préhistoriques que l’on a plus vus depuis 120 ans. Ces dessins sont à l’extérieur d’une masse rocheuse traversée d’un tunnel que nos jeunes interpréteront un peu tard comme un avertissement écrit il y a des siècles et des siècles. Car là où ils se trouvent, la nature est à ce point hostile qu’elle vous transforme par infection en une bête dotée d’une force surnaturelle, de plusieurs rangées de dents affutées comme des rasoirs et d’instincts très très primaires.

Ce film est un croisement entre le survival (qui s’en sortira ?) et le film d’infection. On y retrouve tous les archétypes du genre et on ne sait jamais qu’est-ce qui stress le plus dans ce genre de film : les monstres ou les comportements exagérément débiles ou hystériques de certains protagonistes. Dans le cas de PRIMAL je pense que c’est voulu et volontairement très exagéré. Dans la salle certains hurlaient plus à cause des situations répétées et insistantes où la lâcheté, la bêtise et la déraison faisaient faire absolument n’importe quoi aux protagonistes. C’est même parfois absolument drôle. Un vrai bon film pour rire et se faire peur à la fois.

[Unjeff]

Faudrait que j'arrive à le voir celui-là un de ces 4.
Euh...Ca m'arrive de me faire 2-3 séances à la suite tout seul. C'est grave?

Ça m'arrivait : je vais bien

[Unjeff]

L'histoire ? Bah pourquoi faire ?

Comme souvent dans les comédies française, le film est tout à fait secondaire, l'histoire a peu d'intérêt, tout tient en une succession de situations gags plus ou moins réussies et surtout au talent des acteurs. Garcia est égal à lui même inspiré et plein d'énergie et Melki fait le job.

Voilà donc pour ceux qui comme moi ne rechignent pas à regarder ces comédies légères pour les 5, 6 gags qui vont bien, ben ça marchera bien.

[maxbond]

L'histoire ? Bah pourquoi faire ?

Comme souvent dans les comédies française, le film est tout à fait secondaire, l'histoire a peu d'intérêt, tout tient en une succession de situations gags plus ou moins réussies et surtout au talent des acteurs. Garcia est égal à lui même inspiré et plein d'énergie et Melki fait le job.

Si tout est secondaire, vaut mieux en faire un oneman show à la télé ou sur scène, ils feraient des économies.

[Unjeff]

Quelque part tu as raison mais il y a un public pour ces films. Je ne sais pas si celui là en particulier a rapporté de l'argent. Maintenant je suis sûr que tu dois posséder quelque part le discernement nécessaire qui te permettra de pondérer/contextualiser ce que j'ai écrit

[le loup celeste]

Fragments ("Winged Creatures") de Rowan Woods:

Les témoins d'un double meurtre qui a eu lieu dans une chaîne de restauration rapide doivent vivre avec le souvenir terrible de l'événement...

Malgré une mise en scène trop classique et des personnages qui peuvent paraître caricaturaux par moment, "Fragments" est un drame-choral d'une grande intensité dramatique qui a pour thème principal la gestion du stress post-traumatique. L'on suit de la sorte ces différents protagonistes aux destins brisés avec émotion et intérêt surtout qu'ils sont interprétés avec conviction par un casting de choix (Kate Beckinsale, Forest Whitaker et Dakota Fanning.). Une bonne découverte qui séduira les fans de films choral.

*****

Critique complète...http://www.leloupceleste.fr/article-fragments-53735468.html

[karyboue]

Fragments ("Winged Creatures") de Rowan Woods:

Les témoins d'un double meurtre qui a eu lieu dans une chaîne de restauration rapide doivent vivre avec le souvenir terrible de l'événement...

Malgré une mise en scène trop classique et des personnages qui peuvent paraître caricaturaux par moment, "Fragments" est un drame-choral d'une grande intensité dramatique qui a pour thème principal la gestion du stress post-traumatique. L'on suit de la sorte ces différents protagonistes aux destins brisés avec émotion et intérêt surtout qu'ils sont interprétés avec conviction par un casting de choix (Kate Beckinsale, Forest Whitaker et Dakota Fanning.). Une bonne découverte qui séduira les fans de films choral.

*****

Critique complète...http://www.leloupceleste.fr/article-fragments-53735468.html

C'est tout ???


(Je plaisante ... parce que j'ai beaucoup aimé ce film)

[maxbond]

Ca me rappel l'affiche de Paycheck tout ce bleu

[lag@uffre]

Partagé. C'est l'orgie visuelle, la photo est magnifique, toutes les valeur de plans sont maîtrisés et naturels à la fois, le passage façon nouvelle vague est sublime (n'en déplaise au détracteur de grain)...le casting est impeccable et investi. Mais voilà pour une raison qui m'échappe encore on s'ennuie vaguement. Au final on a le droit à un joli portrait, doux amer et assez bien vu mais il y a un réel manque d'intensité pendant le métrage. Les chansons sont vraiment quelconque, ne restent pas dans la tête et ne nous entraîne pas. Leur texte est très sommaire, n'apportant que peu de relief au propos. Leur mise en scène va du très bon (Cruz et Ferguson) à la platitude la plus totale (la première, Celle de cotillard et de Kidman)...
Sans doute un manque de choix pour la narration et le mélange entre comédie musicale et film pur, avec un manque d'intérêt et de rebondissement dans les scènes "normales".

Un beau spectacle mais pas très captivant. Forcément un peu raté donc.

11/20

[lag@uffre]

On prend les mêmes et on recommence. Le schéma est calqué sur le 1er au rebondissement près. Toujours ce nationalisme appuyé et cette dramaturgie caricaturale. Au niveau de la mise en scène ça se lache encore plus que le 1er et c'est pas terrible. Le gars veut en faire des caisses en terme de mouvements de caméra et de profondeur de champ restreintes, c'est souvent au détriment de la chorégraphie en elle-même. Et a côté de ça, il nous vend très mal les scènes d'acrobaties "impossibles", très bioman-like. Les chorégraphies m'ont laissé aussi une impression plus mitigé que pour le premier, et pourtant c'est de mon art martial que l'on parle. La présence de Donnie Yen et Samo Hung n'y change rien. A noter un occidental avec une bonne gueule d'enflure, et un jeu toujours aussi approximatif. Le 1er, Flashpoint et SPL du même réal reste bien au-dessus.
Donc vraiment très faible et très frileux dans l'approche du projet malgré ce côté outrancier alors qu'on parle d'un personnage historique et relativement contemporain. Pour ceux qui se demandent, ce n'est pas encore dans cet épisode que l'on pourra y voir Bruce Lee approcher son maître, il n'arrive qu'à la fin sous la forme d'un petit garçon à qui on fait comprendre de revenir plus tard. Sachant qu'en vérité il ne s'est entiché de Ip Man qu'adulescent, on a encore de la marge pour 2-3 épisodes avant d'attaquer le sujet...

07/20