Notez les Derniers Films Vus (partie III)

[maxbond]

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Là je parlais de la scène de fin, pas du snipe.[/color]

celle du gars avec la ceinture explosive

OK; mais je ne la vois pas non plus comme une scène qui est là pour faire pleurer le spectateur. D'ailleurs la preuve aucun de nous n'avait envie de pleurer.

Pleurer (je pense que tu as bien compris le sens de ma phrase et que je ne m'attendais pas littéralement à "sortir mon mouchoir"), rire, être ému, n'importe quoi plutôt que cette scène sans âme alors que c'est en théorie le truc le plus dur que le héros devait rencontrer. Avec le chrono qui tourne on aurait du avoir un stress allant crescendo, mais là tout ce qu'on a c'est un gars qui galère avec une pince monseigneur et qui au bout de 2min balance en gros "désolé mon gars, j'peux rien pour toi" et se barre, sans plus d'empathie que ça et sans vraiment avoir fait beaucoup d'efforts (la réalisation plan-plan aide pas non plus...). Au final, le héros arrive dans le film et en repart exactement de la même manière, sans aucun changement, et le spectateur se demande ce qui s'est passé pendant 2h de film. Moi j'ai pas trouvé de réponse, ce qui fait que je n'ai pas apprécié le film (sans en faire un gros navet, juste un truc ennuyeux), mais j'attends la tienne avec plaisir

1.Il n'y avait pas de suspense à avoir, on sait depuis le début de la scène que ce civil irakien n'allait pas s'en sortir. Contrairement à la première séquence du film, où on s'attendait pas à ce que le soldat allait être pulvériser, j'avoue avoir été surpris. Mais pour la dernière scène tout montrait qu'il n'allait pas s'en sortir.

2. Quant au personnage principal, n'oublions pas que ce n'est pas sa première mission, ce n''est pas un "bleu", il a fait ce métier de démineur depuis des années, il a été en Afghanistan...., Rappelle toi de sa collection de mines qu'il a désamorcé. Donc il n'y aucune raison qu'il soit affecté, ou changé par une mission de plus ou de moins. C'est un personnage qui aime son job, et la violence de la guerre est devenu son quotidien.D'ailleurs la preuve, la fin montre qu'il n'est pas du tout bien en rentrant chez lui, il retourne aussitot sur le terrain.

[Mr Eric]

1. sauvé ou pas, je dirais que ça n'a aucune importance. Ce qui était important c'est la manière dont ça allait se passer, et là (comme à quasi chaque intervention), j'ai pas senti la moindre tension (encore une fois, surement à cause de la mise en scène et de la réal'). Effectivement la scène du début est la meilleure du film, le seul truc c'est qu'elle est au début (donc on s'attend à ce que la suite soit mieux), qu'on est surpris parce qu'on ne sait pas à quoi s'attendre du film (normal) et qu'en terme implication du spectateur c'est proche de 0 au final (vu que ce n'est pas le héros).

2. complètement d'accord. Au départ je pensais que James était un taré suicidaire et qu'il allait foutre en l'air son équipe. Et puis après le discours sur sa femme et son gosse j'ai compris qu'en fait c'était juste un gars qui aime son job pour le frisson. Ok, why not. Mais dans ce cas que le film soit le reflet de ça, qu'on ait aussi son frisson au moment du désamorçage, la joie quand il réussi à le faire et son désespoir quand ça plante. Mais non, j'ai rien vu de tout ça. Juste un type qui désamorce des bombes, flanqué de deux acolytes à l'écoute de leur instinct de survie, eux, au milieu d'une guerre sans visage, sans ennemi et sans but, le tout sans vraiment de relation entre eux, un truc qui tourne en rond en qq sorte.

Le pire se sont toutes les pistes qui auraient pu être super intéressantes (niveau scénar ou psychologie des persos) et qui au final restent lettre morte et n'aboutissent à rien.

le cadavre piégé, son intrusion dans la maison du professeur, son retour vers la caserne au milieu des rues de Bagdad, Beckham, le Doc' qui se fait exploser à sa première sortie, la scène dans le désert avec les chasseurs de prime, le passage ou les deux autres s'imaginent le faire sauter "par accident", etc...même la fin avec sa femme semble arriver comme un cheveux sur la soupe ! tout ça n'aboutit à rien du tout...

Ca reste bien sur ma vision du film et ça n'engage que moi

[John Nada]

Jeremy Renner carbure à l'adrénaline dans le film, c'est uniquement ça qui régit sa vie. A l'instar de Lenny Nero dans Strange Days, Body dans Point Break, Jaimee lee curtis dans Blue Steel ou encore le gang de vampires dans Near Dark. Tous réalisée par Bigelow.

[lag@uffre]

Je comprends ce qui ne t'a pas plu Eric, mais tu reproches à la réalisatrice exactement ce qu'elle a fait intentionnellement et qui tranche avec les prods contemporaines. Moi que ce personnage central soit comme ça, ça ne me dérange pas, et tu vois plus le changemetn sur ses aclytes, qui sont juste de jeunes marines de base, ni des zinzins ni des super héros ni des grand philosophe comme on peut en trouver dans d'autres films. Réaliste quoi. Et pour moi le côté Docu marche complètement.
Après c'est vrai que je ne le reverrai pas 10 fois.

[Fafa]

Et pour moi le côté Docu marche complètement.
Après c'est vrai que je ne le reverrai pas 10 fois.

C'est peut-être ça le truc. On est plus face à un documentaire "documentant", froid, informatif qu'à un film émotionnel comme on a plus l'habitude d'en voir.
Du coup, on ne s'attache pas du tout aux personnages, à leur histoire... donc de fait, on s'intéresse pas spécialement au film.

[le loup celeste]

Collateral de Michael Mann:

Max, taxi de nuit à Los Angeles, est enrôlé de force par un tueur à gages chargé d'éliminer 5 personnes durant la nuit. Leur route va croiser celles d'une procureur, d'agents des stups et du FBI. Leurs destins se joueront au terme de ce périple mortel, et certains ne verront plus jamais l'aube se lever sur la Cité des Anges...

Réalisé par le maître du genre, "Collateral" est un thriller crépusculaire élégant et angoissant mis en scène avec grande virtuosité (composition magistrale de plans nocturne pleins de couleurs et de reflets). La confrontation entre Tom Cruise et Jamie Foxx est prodigieuse, les dialogues souvent ironiques sont formidables, le scénario est prenant, la Bande Originale est aussi envoûtante que les images qu'elle accompagne et le tout est baigné d'une forme de lyrisme mélancolique assez inédite dans le genre. Du très grand cinéma hollywoodien.

*****

Critique complète...http://www.leloupceleste.fr/article-collateral-53535753.html

[John Nada]

Le dernier bon Michael Mann, après c'est le grand n'importe quoi ou le realisateur est plus soucieux de son esthétique trop léchée que du fond. Dommage.

[Unjeff]

Je ne comprends pas trop qu'on parle de réalisme ou de documentaire au sujet de Démineur (en dehors de la technique caméra à l'épaule) L'attitude du Héros est pour moi tout sauf réaliste car je n'imagine pas une seconde qu'un tel comportement soit toléré dans une armée : il ne met pas que sa vie en danger mais celle d'autres soldats. Il ne respecte pas les protocoles. C'est impensable dans une armée de métier (en tout cas de façon répétée).
Pour la distance émotionnelle qui sépare le spéctateur du film, plus que l'idée du documentaire, je pense plutôt que c'est lié à la froideur émotionnelle du héros lui même. De ce point de vue la Bigelow, a réussi son coup.
En même temps dire qu'il n'y a pas de tension dans le film me paraitrait exagéré. Par contre lorsqu'elle va sur le registre de l'émotion, on va du raté au pas mal : le coup du gamin est tellement cliché... Tandis que le viril mais correct entre les hommes marche bien : une bonne baston pour se dire qu'on s'aime, ça marche pas mal dans l'univers Marines.

En tout cas une fois vu Redacted, il me semble difficile de parler de Démineur comme d'un docu like crédible (enfin bon c'est mon avis tout ça...)

[Fafa]

Je ne comprends pas trop qu'on parle de réalisme ou de documentaire au sujet de Démineur (en dehors de la technique caméra à l'épaule) L'attitude du Héros est pour moi tout sauf réaliste car je n'imagine pas une seconde qu'un tel comportement soit toléré dans une armée : il ne met pas que sa vie en danger mais celle d'autres soldats. Il ne respecte pas les protocoles. C'est impensable dans une armée de métier (en tout cas de façon répétée).

Si tout le monde ferme sa gueule, la hiérarchie n'est pas au courant.

une bonne baston pour se dire qu'on s'aime, ça marche pas mal dans l'univers Marines.

Je connais pas l'armée US. Mais c'est peu envisageable dans l'armée française, du moins pas de la manière dont c'est montré dans le film.

[Unjeff]

Je ne comprends pas trop qu'on parle de réalisme ou de documentaire au sujet de Démineur (en dehors de la technique caméra à l'épaule) L'attitude du Héros est pour moi tout sauf réaliste car je n'imagine pas une seconde qu'un tel comportement soit toléré dans une armée : il ne met pas que sa vie en danger mais celle d'autres soldats. Il ne respecte pas les protocoles. C'est impensable dans une armée de métier (en tout cas de façon répétée).

Si tout le monde ferme sa gueule, la hiérarchie n'est pas au courant.
Un si, inversement probable au nombre de tués potentiels que peuvent engendrer ce type de comportement. Après au delà de l'anecdote en ouvrant un peu le champ de vision, je vois pas comment on peut apparenter ça à du docu ou du réalisme, en filmant un chien fou

une bonne baston pour se dire qu'on s'aime, ça marche pas mal dans l'univers Marines.

Je connais pas l'armée US. Mais c'est peu envisageable dans l'armée française, du moins pas de la manière dont c'est montré dans le film.

Je ne sais pas si c'est réaliste, je dis que c'est la partie émotionnelle qui marche bien. S'il faut évoquer les français, ils boivent aussi hein !

[Fafa]

C'est un chien fou solitaire, qui a peu de contact humain.

[Salvor Hardin]

[maxbond]

Je ne comprends pas trop qu'on parle de réalisme ou de documentaire au sujet de Démineur (en dehors de la technique caméra à l'épaule) L'attitude du Héros est pour moi tout sauf réaliste car je n'imagine pas une seconde qu'un tel comportement soit toléré dans une armée : il ne met pas que sa vie en danger mais celle d'autres soldats. Il ne respecte pas les protocoles. C'est impensable dans une armée de métier (en tout cas de façon répétée).

Si tout le monde ferme sa gueule, la hiérarchie n'est pas au courant.
Un si, inversement probable au nombre de tués potentiels que peuvent engendrer ce type de comportement. Après au delà de l'anecdote en ouvrant un peu le champ de vision, je vois pas comment on peut apparenter ça à du docu ou du réalisme, en filmant un chien fou

C'est pas un chien fou, ça fait des années qu'il fait son métier, et il sait ce qu'il fait. Il ne fonce pas tête baissé comme un Martin Riggs dans "L'arme Fatale" qui a des tendances suicidaires parce qu'il a perdu sa femme.

[metallicam]

En tout cas une fois vu Redacted, il me semble difficile de parler de Démineur comme d'un docu like crédible (enfin bon c'est mon avis tout ça...)

Je vois pas le rapport, ces deux films n'abordent pas du tout le même sujet

[maxbond]

Le dernier bon Michael Mann, après c'est le grand n'importe quoi ou le realisateur est plus soucieux de son esthétique trop léchée que du fond. Dommage.

"Miami vice" est top, t'as pas aimé ?