Etranges destins que ceux d’Izumi, femme soumise au foyer, et celui de Mitsuko, brillant professeur de lettres le jour, prostituée la nuit.
Elles vont se croiser, s’entrechoquer, jusqu’à l’indécence, jusqu’à la mort.
Plus encore qu’un film amer sur la condition féminine japonaise, Guilty of Romance trace une passion trouble jamais explicite mais toujours évidente entre deux femmes que tout sépare, l’une étant la rédemption et la malédiction de l’autre.
Deux portraits absolument saisissants, le long d’une descente aux enfers éprouvante, portés par des actrices incandescentes, à la fois portes étendard d’un monde en perte totale de repère, entre un traditionnalisme de façade et un desespoir souterrain et omniprésent.
L’homme jamais ne sort grandi, l’image du père est érigée en perversion suprême, celle du mari en lache accompli et généralement celle de l’homme en brute.
Une oeuvre forte, dérangeante, nihiliste et profondément touchante, qui ne laissera pas indifférent par sa cruauté et son intensité dénuée de toute concession.
Les mots qui forgent, les mots qui donnent corps, les mots qui au final dépossèdent.
Makoto Togashi y est extraordinaire.
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