(L') Ecume des jours, de Michel Gondry

» 26 Avr 2013 1:04

syber a écrit:
Emmanuel Piat a écrit:Ca m'a l'air plutôt partagé que mitigé, non ? En fonction de sa sensibilité à ce type de cinéma, on aimera ou pas...

Non, mon sentiment à la lecture des critiques est bien mitigé, plutôt que partagé. C'eut été "partagé' si une partie de la critique avait adoré et l'autre pas. Mais là, on n'arrive pas à trouver une seule critique qui ait aimé le film entièrement, pleinement. A chaque fois, les rédacteurs pointent du doigt quelque chose qui cloche : acteurs trop vieux par ci, manque d'émotion et d'empathie pour les personnages par là ...

Gondry je n'ai jamais accroché,je trouve que son style s'accorde mal avec un long métrage ,ca m'ennuie vite !

et dans le film Tokyo! ,son segment ne m'avait pas captivé non plus ,donc encore trop long !

Par contre complétement convaincu avec Nespresso... What Else? ,mais Clooney aide ! :ko:

Bref il n'aurait pas du abandonner les clips,car une idée c'est bien sur du court,pas sur un long !

Be Kind Rewind ,ce n'est qu' une unique idée sur 102 minutes ,ça ne fait pas un film !

D'ailleurs que ceux qui louent c'est VHs préfèrent ce cinema bidouillé aux vrais classique,ce n'est pas crédible 2 secondes,et un brin prétentieux en plus ( ce cinema bidouillé étant le sien )

Mais bon pour beaucoup ca reste un film poétique sur la magie du cinema ,ouai ....,donc ceux la ne diront pas que son dernier film est raté,mais Mad Movies et ecran large (mais eux massacre facilement un film juste pour le geste) l'écrivent !

Les acteurs sur le tournage déclarent qu'ils ne comprenaient pas ce que Gondry faisait et croyaient au désastre,mais se rachètent en ajoutant que ca marche au final !!

» 26 Avr 2013 8:13

Je suis loin de connaître toute la filmo de Gondry qui est qd même assez fournie. Mais certains de ses films ont été des chocs pour moi. Eternal Sunshine of the Spotless Mind restera par exemple un souvenir mémorable. En général, J'apprécie les réal qui cultivent une identité propre et qui sortent du moule pour essayer de proposer qqchose de différent. The green hornet a été très décrié par exemple. Perso, j'ai adoré ce film qui casse les codes. Le héros est un c.onnard. Le méchant me fait rire. Il n'en faut pas plus pour que je prenne du plaisir à voir évoluer ces personnages. Je suis très curieux de voir son futur film "Is the Man Who Is Tall Happy? An Animated Conversation with Noam Chomsky", vu qu'il faut quand même oser faire un film sur Chomsky, un des plus grand philosophes du langage en psychologie cognitive...

» 26 Avr 2013 9:00

Emmanuel Piat a écrit:Je suis loin de connaître toute la filmo de Gondry qui est qd même assez fournie. Mais certains de ses films ont été des chocs pour moi. Eternal Sunshine of the Spotless Mind restera par exemple un souvenir mémorable. En général, J'apprécie les réal qui cultivent une identité propre et qui sortent du moule pour essayer de proposer qqchose de différent. The green hornet a été très décrié par exemple. Perso, j'ai adoré ce film qui casse les codes. Le héros est un c.onnard. Le méchant me fait rire. Il n'en faut pas plus pour que je prenne du plaisir à voir évoluer ces personnages. Je suis très curieux de voir son futur film "Is the Man Who Is Tall Happy? An Animated Conversation with Noam Chomsky", vu qu'il faut quand même oser faire un film sur Chomsky, un des plus grand philosophes du langage en psychologie cognitive...

Je suis entièrement d'accord avec toi :wink:

» 26 Avr 2013 9:21

SnipizZ a écrit:
Emmanuel Piat a écrit:Je suis loin de connaître toute la filmo de Gondry qui est qd même assez fournie. Mais certains de ses films ont été des chocs pour moi. Eternal Sunshine of the Spotless Mind restera par exemple un souvenir mémorable. En général, J'apprécie les réal qui cultivent une identité propre et qui sortent du moule pour essayer de proposer qqchose de différent. The green hornet a été très décrié par exemple. Perso, j'ai adoré ce film qui casse les codes. Le héros est un c.onnard. Le méchant me fait rire. Il n'en faut pas plus pour que je prenne du plaisir à voir évoluer ces personnages. Je suis très curieux de voir son futur film "Is the Man Who Is Tall Happy? An Animated Conversation with Noam Chomsky", vu qu'il faut quand même oser faire un film sur Chomsky, un des plus grand philosophes du langage en psychologie cognitive...

Je suis entièrement d'accord avec toi

Il aime Gondry !!! Maintenant je comprends mieux pour Zimmer :mdr:

» 26 Avr 2013 9:24

thx06 a écrit:Il aime Gondry !!! Maintenant je comprends mieux pour Zimmer

Rendez-vous t'es donné sur le topic Man Of Steel, histoire de parachever notre idylle musical

Au passage, je ne sais pas si vous aviez déjà vu ça, mais c'est très drôle ^^ :

» 01 Mai 2013 1:10

Commentaire d'un ami : "Je sais pas si c'est Boris Vian ou si c'est Michel Gondry qui a attaqué sévèrement la moquette, mais en tout cas j'ai jamais vu autant de monde quitter une salle de cinéma une demi-heure avant la fin d'un film (6 personnes sur moins d'une vingtaine)."

» 01 Mai 2013 2:02

Vu hier. C'est plein d'idée, c'est beau, c'est bien filmé et ..... c'est chiantissime. On n'accroche pas aux acteurs, le scénario est minimaliste. La sauce ne prends pas. :-?

Déçu. J'avais bien aimé eternel machin et be-rewind machin.

» 01 Mai 2013 2:05

Ps: je déteste Gad el machin. Et bien c'est ptêt le meilleur acteur pour le coup.

» 22 Mai 2013 20:48

en voyant la bande annonce, je me faisais une joie de retrouver l'univers du livre mais quelle déception, pour moi un massacre en règle.
au lieu de recréer l'atmosphère si particulière du livre ils ont basculé dans l'absurde et le choix des acteurs...
au bout d'un quart d'heure j'avais déjà envie de sortir de la salle, heureusement qu'à un moment je me suis assoupi ça m'a aidé à tenir...
un film à oublier au plus vite, je n'ai qu'une envie c'est relire le livre.

» 22 Mai 2013 22:29

Adaptation littérale et fidèle du roman qui moi perso à la base ne m'a jamais bouleversé malgré sa fraîcheur, ses idées et sa radicalité.
Le film pareil.
Je suis assez stupéfait de l'objet-film qui est clairement à contre courant de tout. Le film essaye de coller à toutes les idées de Vian jusqu'au bout, c'est assez remarquable d'oser cette fantaisie bricolée, ces effets étranges, cette direction vers la décrépitude la plus totale en osant le noir et blanc avec le cadre qui se rétrécie de plus en plus pour enfermer les personnages.
C'est osé mais ça me laisse froid. Froid car comme le roman, je n'ai jamais trouvé le bouquin profond sur toutes les thématiques qu'il aborde, avec tous ces personnages hyper lisses qui ne m'ont jamais intéressé.
Le film lui manque d'incarnation, c'est clair et net. Tout glisse sans jamais soulever la folie, la mort ou les sentiments. Tout est aplati et au final assez superficiel.
Gros problème aussi au niveau de la crédibilité des acteurs qui récitent les dialogues du roman de manière hyper littéraire, ça coince vraiment.
C'est le problème quand on adapte un bouquin de manière littérale comme ça, ça sonne faux.

Bref pas été emballé à mon grand regret, mais malgré tout l'objet-film donc mérite qu'on s'y attarde, il y a quand même parfois des idées visuelles assez dingues. Dommage que globalement s'en fout un peu...

» 23 Mai 2013 7:09

Cylon a écrit:Commentaire d'un ami : "Je sais pas si c'est Boris Vian ou si c'est Michel Gondry qui a attaqué sévèrement la moquette, mais en tout cas j'ai jamais vu autant de monde quitter une salle de cinéma une demi-heure avant la fin d'un film (6 personnes sur moins d'une vingtaine)."

Il va pas assez voir de films "d'art et essai". J'ai fait des séances de Caché, Martyrs, The Tree of Life, Oncle Boonmee (et même récemment The Grandmasters) où on commence à 50 et on finit à 10 (pas pour tous ces films, mais pour The Tree of Life, oui).

6 personnes qui se barrent vers la fin, je l'ai eu pour To The Wonder le mois dernier.

Nikolai a écrit:C'est osé mais ça me laisse froid. Froid car comme le roman, je n'ai jamais trouvé le bouquin profond sur toutes les thématiques qu'il aborde, avec tous ces personnages hyper lisses qui ne m'ont jamais intéressé.

Le gros problème du film, pour moi, c'est que pendant 1h15, ça ose. Ca s'amuse, ça bricole, ça invente visuellement. Ca passe plutôt bien alors qu'il ne se passe pas grand chose et que les acteurs sont assez en retrait. Sauf qu'au bout d'1h15, quand il s'agit maintenant de toucher le spectateur avec le drame, l'émotion, et une empathie des personnages, bah c'est raté. Parce que du coup, les personnages sont inexistants, idem pour l'empathie. Au lieu de nous construire des situations, une épaisseur, Gondry a construit un univers visuel.

Donc forcément, on t'enlève ce qui était rigolo, on te met à la place un drame sentimental vu et revu, bah, c'est über chiant.

C'est magnifique, même jusque dans les dernières images, et ça tient bien pendant 1h15. Mais ensuite, c'est la Berezina.

» 23 Mai 2013 8:53

Grand fan de Boris Vian, vu les acteurs je me suis dit que je n'irais certainement pas voir ce film. Les personnages sont dans ma tête et Chloé ne ressemble pas du tout à Audrey Tautou qui a mon goût a autant d'expressivité qu'un poisson mort.

ed

» 23 Mai 2013 10:07

Ca c'est pas très sympa pour les poissons morts !

» 23 Mai 2013 10:07

le visuel est là, la photographie adaptée, c'est bien filmé mais ce sont les seules qualités de ce film.
je ne l'ai pas trouvé si drôle que ça, on dirait une caricature de l'oeuvre qui sombre par moment dans le débile, il n'y a aucune subtilité dans la présentation de l'univers déjanté du livre, combiné au choix des acteurs l'histoire ne décolle jamais, cette "originalité" omniprésente éclipse même le principal (l'histoire Collin/Chloé).

» 24 Mai 2013 13:16

Je ne suis pas allé voir le film, n'étant ni un fan de Gondry ni du roman.
Mais il y a des choses qui m'intriguent profondément, comme le fait de ne pas toucher à un roman qui était à l'époque contemporain. Il y a énormément de choses, dans ce que j'ai retenu du livre, qui prenaient sens par rapport au contexte français des années 50, avec l'existentialisme de Sartre, Saint-Germain-des-Prés, etc. mais aussi le rôle du jazz à l'époque : plusieurs années de musique américaine avaient débarqué brutalement à la Libération, dévoilant des tendances bien engagées pour les mélomanes, là où pour les Américains, ça avait été plus diffus, l'évolution s'étant produite plus progressivement. Il s'est passé la même chose avec le cinéma, les critiques français théorisant le "Film noir" à partir des films tournés entre 41 et 46 qui sortaient à intervalle rapproché, alors que les cinéastes américains étaient moins conscients de la thématique commune à ces films.

Bon, je m'égare... Comment Gondry a-t-il restitué ça ? Il a conservé ça tel quel par rapport au roman ? Il a transposé ? Il a explicité des références évidentes pour le lecteur des années 50 mais obscures pour le spectateur d'aujourd'hui ?
Par exemple, Jean-Sol Partre, il va faire penser à Jean-Paul Sartre ou à BHL, qui en est déjà la parodie actuelle ?