The Neon Demon
Nicolas Winding Refn – 2016 France, Danemark, USA.
Jesse a 16 ans (Elle FANNING) et débarque de sa province à la conquête d'Hollywood. Vite remarquée par un styliste de renom et un photographe de pub parce qu'elle est fraiche et innocente, elle va vite piquer le boulot des autres suscitant rancœur et jalousie. Et dans ce monde impitoyable du mannequinat, si l'on ne sait pas se défendre, on est vite bouffée toute cru. Au sens littéral.
Disons tout de suite qu'on n'est plus ici dans la veine PUSHER ou DRIVE, on est même au-delà de Only God Forgives. Extrêmement graphique et formel, toute l'histoire de Neon Demon est racontée par ses images à l'esthétique très glamour. Cela étant on peut rester complètement hermétique à ce genre d'expérimentation sensorielle.
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Belladonna
Eiichi Yamamoto – Japon 1973
Jeanne, jeune et belle paysanne, après avoir été violée par un seigneur sanguinaire, passera un pacte avec la Diable pour qu'il lui donne cette force qui lui a manqué. Retirée dans une vallée isolée "la nouvelle sorcière plus belle que Dieu" utilisera une fleur, la Belledonne, pour reprendre le pouvoir sur un village qui l'a autrefois condamnée.
Belladonna est un animé culte de 1973 resté longtemps secret qui ressort restauré en 4K et visible dans quelques salles (17 salles en France, dont une seule à Paris). A l'esthétique occidentale, empruntant autant à l'Art nouveau par ses formes végétales qu'au pop art, Belladonna est un véritable trip halluciné, d'images sublimes alternant tableaux d'aquarelles, encre, peinture et animation classique. Une œuvre de toute beauté.
Eiichi Yamamoto – Japon 1973
Jeanne, jeune et belle paysanne, après avoir été violée par un seigneur sanguinaire, passera un pacte avec la Diable pour qu'il lui donne cette force qui lui a manqué. Retirée dans une vallée isolée "la nouvelle sorcière plus belle que Dieu" utilisera une fleur, la Belledonne, pour reprendre le pouvoir sur un village qui l'a autrefois condamnée.
Belladonna est un animé culte de 1973 resté longtemps secret qui ressort restauré en 4K et visible dans quelques salles (17 salles en France, dont une seule à Paris). A l'esthétique occidentale, empruntant autant à l'Art nouveau par ses formes végétales qu'au pop art, Belladonna est un véritable trip halluciné, d'images sublimes alternant tableaux d'aquarelles, encre, peinture et animation classique. Une œuvre de toute beauté.
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ELLE (CINE)
Synopsis : Michèle, cinquantenaire dynamique et patronne-associée d'une start-up de jeux vidéo, est agressée et violée chez elle. On découvre peu à peu son lourd passé, qui semble justifier son comportement surprenant, suite à ce traumatisme ...
Isabelle Huppert est idéale pour ce rôle : Un moral en acier trempé, revenue de tout, le genre "poisson froid" intelligent, Michelle surfe sur les événements, voire en tire partie ... Pour le reste, un peu déçu par ce Verhoeven, pourtant encensé par la critique ... Des longueurs, un suspense un peu trop "téléphoné". Nettement moins "banal" que "l'avenir" bien sûr (car bien plus violent), ce coté "chronique de la vie presque ordinaire" me plait de moins en moins ...
12/20
CAFE SOCIETY (CINE)
Synopsis : Dans les années 30, Hollywood : L'ascension sociale de deux amoureux ambitieux, dans les paillettes et les compromissions ...
J'ai énormément apprécié certaines des dernières productions de Woody (Magic in the moonlight, Blue Jasmine) et celle-ci, moins "attachante" (une intrigue plus convenue), est malgré tout magnifique : Le soin apporté à la reconstitution de l'époque, le jeu parfait des différents acteurs (Kristen Stewart est adorable et démontre ses talents d'actrice), les choix musicaux bien sûr. Un moment vraiment plaisant de contemplation d'un passé doré, iconique !
16/20
Synopsis : Michèle, cinquantenaire dynamique et patronne-associée d'une start-up de jeux vidéo, est agressée et violée chez elle. On découvre peu à peu son lourd passé, qui semble justifier son comportement surprenant, suite à ce traumatisme ...
Isabelle Huppert est idéale pour ce rôle : Un moral en acier trempé, revenue de tout, le genre "poisson froid" intelligent, Michelle surfe sur les événements, voire en tire partie ... Pour le reste, un peu déçu par ce Verhoeven, pourtant encensé par la critique ... Des longueurs, un suspense un peu trop "téléphoné". Nettement moins "banal" que "l'avenir" bien sûr (car bien plus violent), ce coté "chronique de la vie presque ordinaire" me plait de moins en moins ...
12/20
CAFE SOCIETY (CINE)
Synopsis : Dans les années 30, Hollywood : L'ascension sociale de deux amoureux ambitieux, dans les paillettes et les compromissions ...
J'ai énormément apprécié certaines des dernières productions de Woody (Magic in the moonlight, Blue Jasmine) et celle-ci, moins "attachante" (une intrigue plus convenue), est malgré tout magnifique : Le soin apporté à la reconstitution de l'époque, le jeu parfait des différents acteurs (Kristen Stewart est adorable et démontre ses talents d'actrice), les choix musicaux bien sûr. Un moment vraiment plaisant de contemplation d'un passé doré, iconique !
16/20
- alcatol
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SONTRACTEUR a écrit:Belladonna
Eiichi Yamamoto – Japon 1973
Jeanne, jeune et belle paysanne, après avoir été violée par un seigneur sanguinaire, passera un pacte avec la Diable pour qu'il lui donne cette force qui lui a manqué. Retirée dans une vallée isolée "la nouvelle sorcière plus belle que Dieu" utilisera une fleur, la Belledonne, pour reprendre le pouvoir sur un village qui l'a autrefois condamnée.
Belladonna est un animé culte de 1973 resté longtemps secret qui ressort restauré en 4K et visible dans quelques salles (17 salles en France, dont une seule à Paris). A l'esthétique occidentale, empruntant autant à l'Art nouveau par ses formes végétales qu'au pop art, Belladonna est un véritable trip halluciné, d'images sublimes alternant tableaux d'aquarelles, encre, peinture et animation classique. Une œuvre de toute beauté.
Le film était déja sorti en France en 1975 quoi qu'en dise le distributeur .
La remasterisation 4k a été faite par un éditeur Us pour le sortir en Blu Ray.
Culte c'est vite dit , inconnu serait plus le terme, je suis fan d'animé Nippon, je n'en avais jamais entendu parlé avant la diffusion sur Arte en 2013.
Les 2 premiers films produits par Mushi Production avant , j'en avais au moins entendu parlé.
- jhudson
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The strangers (Goksung)
Hong-jin Na – Corée 2016
Jong-Joo est un flic débonnaire et un peu trouillard dans une paisible petite bourgade de campagne. Il est appelé d'urgence pour les meurtres sauvages de toute une famille visiblement perpétrés par l'un des membres shooté aux champignons hallucinogènes. Mais ces meurtres ne vont pas s'arrêter là, et l'on retrouvera à chaque fois l'assassin quasi méconnaissable, recouvert de pustules et très agité. On commence à chuchoter, à parler de sorcellerie, on pointe du doigt un japonais taciturne qui ne fait que pêcher. Et quand la fille de Jong-Joo va se couvrir aussi de pustules, il va tout faire pour la sauver, sans savoir à quoi ou à qui il a affaire. Alors il va appeler un chamane.
The Strangers (titre international The Wailing) commence comme un petit polar à la campagne pour basculer à tout petit pas dans le film de démons et de monstres. C'est un film sur le Mal et sur la manière dont il étend son emprise. La grande qualité de ce film est dû aux différents genres qui s'entremêlent avec grâce et de basculer très subtilement dans le fantastique, rien qu'en épousant le point de vue de personnages dépassés par la situation et que l'on accompagne dans leur glissade vers l'irrationnel. Na Hong-Jin (The Chaser, The Murderer) a mis 3 ans après The Murderer pour écrire ce scénario, déjà parce qu'il a voulu approfondir sa connaissance des religions, les questions de dieux et de diables, mais parce qu'il a voulu nous livrer une histoire labyrinthique qui remet en question sans cesse les précédents développements, nous faisant aller de surprise en surprise sans jamais nous perdre. Du grand art.
Hong-jin Na – Corée 2016
Jong-Joo est un flic débonnaire et un peu trouillard dans une paisible petite bourgade de campagne. Il est appelé d'urgence pour les meurtres sauvages de toute une famille visiblement perpétrés par l'un des membres shooté aux champignons hallucinogènes. Mais ces meurtres ne vont pas s'arrêter là, et l'on retrouvera à chaque fois l'assassin quasi méconnaissable, recouvert de pustules et très agité. On commence à chuchoter, à parler de sorcellerie, on pointe du doigt un japonais taciturne qui ne fait que pêcher. Et quand la fille de Jong-Joo va se couvrir aussi de pustules, il va tout faire pour la sauver, sans savoir à quoi ou à qui il a affaire. Alors il va appeler un chamane.
The Strangers (titre international The Wailing) commence comme un petit polar à la campagne pour basculer à tout petit pas dans le film de démons et de monstres. C'est un film sur le Mal et sur la manière dont il étend son emprise. La grande qualité de ce film est dû aux différents genres qui s'entremêlent avec grâce et de basculer très subtilement dans le fantastique, rien qu'en épousant le point de vue de personnages dépassés par la situation et que l'on accompagne dans leur glissade vers l'irrationnel. Na Hong-Jin (The Chaser, The Murderer) a mis 3 ans après The Murderer pour écrire ce scénario, déjà parce qu'il a voulu approfondir sa connaissance des religions, les questions de dieux et de diables, mais parce qu'il a voulu nous livrer une histoire labyrinthique qui remet en question sans cesse les précédents développements, nous faisant aller de surprise en surprise sans jamais nous perdre. Du grand art.
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SONTRACTEUR a écrit:Ugly
Anurag Kashyap – Inde 2013
Rahul est venu chercher sa fille Kali pour passer le week-end, c'est son tour. Mais Rahul, obscur acteur, a des castings à passer. Justement, avant d'aller au ciné avec sa fille il doit passer une petite audition, l'affaire de 10 minutes, Kali n'a qu'à l'attendre dans la voiture. Mais quand il redescend, Khali a disparu. C'est parti pour une course contre la montre, contre la mort aussi, car on n'a jamais retrouvé de petite fille enlevée vivante après 2 jours.
C'est sur un pitch aussi classique que le réalisateur de Gangs of Wasseypur nous propose un polar bien tendu, au scénario dense et rigoureux (enfin une histoire qui se tient) et aux personnages convaincant et captivant. La direction d'acteurs est précise, l'image et la mise en scène sont époustouflantes, UGLY est un film superbe. Toutes les situations sont fouillées, rythmés, dialoguées à la perfection, ça vie, ça fourmille, c'est du grand cinéma qui explose de l'écran. L'un de mes coups de cœur de l'édition 2014 du BIFFF.
Il sort ce mercredi, allez-y
Je viens de voir le film c'est d'une noirceur totale, tout les protagonistes sont des enflures a des dégrés variables, ils sont tous mus par des pulsions primaires, Jalousie, envie , cupidité (et ça va très loin dans le film ) et du chacun pour soit, ect... au fur a mesure que le film se déroule en en apprend plus sur les personnages et ce n'est pas joli joli.
Ça donne une belle image de l'humanité !
La fin est somme tout logique
Trés surprenant un tel film venant du cinema indien qui montre un pays pourri de l'intérieur
On voit aussi les bidonvilles qu'il y a en Inde, ce n'est quasiment jamais montré dans les films Indiens, deplus ils font le rapport entre la pauvreté et la criminalité ambiante .
Cette police violente et aveugle est fortement inspiré du cinema Coréen ou ça reviens souvent !
Franchement un film a Voir bien supérieur a son Gangs of Wasseypur qui était un peu trop brouillon, la le scénario est en béton, tellement réaliste et crédible que ça en deviens dérangeant!!
Soit disant inspiré d'un fait réel, mais ça ne serait pas surprenant!
Ca passe sur OCS en ce moment !
Dernière édition par jhudson le 11 Aoû 2016 2:12, édité 2 fois.
- jhudson
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Man On High Heels
Man On High Heels (Hai-hil)
Jin Jang – 2014 Corée
L’inspecteur Ji-wook est un vrai char d’assaut, fait pour briser du gangster à mains nues et casser les os des suspects récalcitrant à avouer leurs méfaits. Mais tout ceci n’est qu’apparence, car Ji-Wook, au fond de lui, est et a toujours été une femme. Torturé par son désir profond d’être ce qu’il est, il entame le processus de transformation et il faudra bien trouver l’argent de l’opération. Quitte à s’arranger avec ceux qu’il a toujours combattus.
Film de flics et de voyous ultra classique mais avec ce truc en plus, cet homme impitoyable qui veut devenir femme, il oscille entre la comédie quasi burlesque et la tragédie, passant de l’un à l’autre avec ce naturel inné qu’a le cinéma asiatique, sans être exempt de ces flash-back larmoyant dont le cinéma asiatique a aussi le secret, Ji-wook amoureux transi du jeune garçon amoureux de la femme qui est en lui (vous suivez ?). Le film commence comme A bitter sweet life avec un combat dantesque à mains nues dans un salon privé de discothèque où Ji-Wook assoie d’entrée sa légende du flic capable de rétamer un escadron de gangster sans (presque) utiliser d’arme à feu, et alternera entre le quotidien de mafieux psychopathes mais fascinés par le personnage et les tentatives d’abord maladroites puis réussies pour devenir cet « homme aux talons hauts » qui ne pourra faire autrement que de tuer la femme qui est en lui (tag line du film) dans un bain de sang où il montrera qu'il en a encore.
Sorti dans peu de salles je vous souhaite de pouvoir découvrir ce film au moins en vidéo.
Jin Jang – 2014 Corée
L’inspecteur Ji-wook est un vrai char d’assaut, fait pour briser du gangster à mains nues et casser les os des suspects récalcitrant à avouer leurs méfaits. Mais tout ceci n’est qu’apparence, car Ji-Wook, au fond de lui, est et a toujours été une femme. Torturé par son désir profond d’être ce qu’il est, il entame le processus de transformation et il faudra bien trouver l’argent de l’opération. Quitte à s’arranger avec ceux qu’il a toujours combattus.
Film de flics et de voyous ultra classique mais avec ce truc en plus, cet homme impitoyable qui veut devenir femme, il oscille entre la comédie quasi burlesque et la tragédie, passant de l’un à l’autre avec ce naturel inné qu’a le cinéma asiatique, sans être exempt de ces flash-back larmoyant dont le cinéma asiatique a aussi le secret, Ji-wook amoureux transi du jeune garçon amoureux de la femme qui est en lui (vous suivez ?). Le film commence comme A bitter sweet life avec un combat dantesque à mains nues dans un salon privé de discothèque où Ji-Wook assoie d’entrée sa légende du flic capable de rétamer un escadron de gangster sans (presque) utiliser d’arme à feu, et alternera entre le quotidien de mafieux psychopathes mais fascinés par le personnage et les tentatives d’abord maladroites puis réussies pour devenir cet « homme aux talons hauts » qui ne pourra faire autrement que de tuer la femme qui est en lui (tag line du film) dans un bain de sang où il montrera qu'il en a encore.
Sorti dans peu de salles je vous souhaite de pouvoir découvrir ce film au moins en vidéo.
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We do not claim to have achieved perfection, but we have a system, and it works [Klaatu]
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SONTRACTEUR - Membre HCFR Contributeur
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Eh beh, avec ce dernier film, on est vraiment dans le cinéma de genre
Désolé, elle était un peu facile
En tout cas vous matez du glauque ces temps-ci
Merci pour vos CR.
Perso j'ai vu Warcraft et indépendance day 2.
Avoir vu ça était une expérience au moins aussi morbide que de vos bons films bien réalistes caractérisant toute la bassesse de la condition humaine
Désolé, elle était un peu facile
En tout cas vous matez du glauque ces temps-ci
Merci pour vos CR.
Perso j'ai vu Warcraft et indépendance day 2.
Avoir vu ça était une expérience au moins aussi morbide que de vos bons films bien réalistes caractérisant toute la bassesse de la condition humaine
- Boc21
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Tu a raison avec Ugly on est servi dans l'hyper glauque !!
- jhudson
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Vu Toni Erdmann, l'étonnante comédie allemande qui a fait le buzz à Cannes cette année.
Un père soixante huitard vieillissant et adepte du déguisement potache et ridicule intervient dans la vie de sa fille, digne petit soldat d'une quelconque boite de consulting qui conseille une world company.
Film naturaliste et assez improbable, parfois long (2h42 !), il contient des scènes extraordinaires, avec une acuité étonnante sur le petit monde fermé des expats ou la "Nackt-party" inoubliable scène au ressort comique incontestable.
Je précise toutefois qu'on est loin, très loin des films d'action, cqfd.
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Bluesound Node / McIntosh MA 5200 / Davis Monitor 1 /Mogami 3103HP.
Alternativement un intégré FDA Nubert Nuconnect Xamp
"Je déteste deux choses: l'analyse et le pouvoir" - Sviatoslav Richter.
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autrichon gris - Modérateur Œuvres & Multimédia
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Emmanuel Piat a écrit:Julieta
Vu en VOSTFR.
Très beau film (si on aime les portraits de femmes d'Almodovar porté par des drames familiaux).
Chaque plan est léché sans jamais faire ostentatoire, ce qui la signature des grands. C'est artistiquement très travaillé. Et comme toujours les actrices dirigées par Almodovar sont extraordinaires. Mention spéciale pour la petite ligne de contrebasse qui accompagne tout le film (superbe bande originale).
Pour le plaisir je poste le lien sur l'interview à Cannes du directeur de la photo, Jean-Claude Larrieu. Sacré personnage, très truculent
http://www.afcinema.com/Entretien-avec- ... dovar.html
- Emmanuel Piat
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bonsoir nouveau sur le forum je viens faire par du dernier film vu
Les Visiteurs : La Révolution
quelle déception ce fut le scenario laisse vraiment à désirer les acteurs vieillissant ne jouant plus leur rôles correctement
grande fut ma deception
amicalement
Les Visiteurs : La Révolution
quelle déception ce fut le scenario laisse vraiment à désirer les acteurs vieillissant ne jouant plus leur rôles correctement
grande fut ma deception
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- Mohawear
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- Inscription Forum: 21 Aoû 2016 14:52
J'ai beaucoup aimé les deux premiers, avec des personnages haut en couleurs, notamment les seconds rôles (qui ont peut-être plus d'importance que les premiers, je trouve).
J'ai peur de voir le 3ème....
J'ai peur de voir le 3ème....
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Full HD, 3D, 4K, HDR... : OK --- Fluidité : pas OK ! C'est pour quand à la fin ???
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Fafa - Administrateur Suppléant de l'Association - Secrétaire Adjoint & Superviseur Forum Univers TV
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Emmanuel Piat a écrit:Emmanuel Piat a écrit:Julieta
Vu en VOSTFR.
Très beau film (si on aime les portraits de femmes d'Almodovar porté par des drames familiaux).
Chaque plan est léché sans jamais faire ostentatoire, ce qui la signature des grands. C'est artistiquement très travaillé. Et comme toujours les actrices dirigées par Almodovar sont extraordinaires. Mention spéciale pour la petite ligne de contrebasse qui accompagne tout le film (superbe bande originale).
Pour le plaisir je poste le lien sur l'interview à Cannes du directeur de la photo, Jean-Claude Larrieu. Sacré personnage, très truculent
http://www.afcinema.com/Entretien-avec- ... dovar.html
TF1 Video devrait sortir une quasi intégrale d'Almodovar en Blu ray
https://www.amazon.fr/Cinéma-dAlmodovar-Anthologie-Blu-ray-DVD/dp/B01HZ55AAC
- jhudson
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autrichon gris a écrit:
Vu Toni Erdmann, l'étonnante comédie allemande qui a fait le buzz à Cannes cette année.
Un père soixante huitard vieillissant et adepte du déguisement potache et ridicule intervient dans la vie de sa fille, digne petit soldat d'une quelconque boite de consulting qui conseille une world company.
Film naturaliste et assez improbable, parfois long (2h42 !), il contient des scènes extraordinaires, avec une acuité étonnante sur le petit monde fermé des expats ou la "Nackt-party" inoubliable scène au ressort comique incontestable.
Je précise toutefois qu'on est loin, très loin des films d'action, cqfd.
Pour aller plus loin sur la technique :
http://www.afcinema.com/Ou-Patrick-Orth-directeur-de-la-photographie-et-Silke-Fischer-chef-decoratrice-parlent-de-leur-travail-sur-Toni-Erdmann-de-Maren-Ade.html
- Emmanuel Piat
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