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Films (débats, critiques), personnalités (acteurs, réalisateurs), prochaines sorties, les salles, la presse spécialisée...

Jour 5 : ELIMINATE: ARCHIE COOKSON

Message » 14 Mai 2012 0:08

ELIMINATE: ARCHIE COOKSON
De Robin Holder. UK 2011

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Archie COOKSON est un fonctionnaire traducteur du russe à l’anglais pour les services secrets anglais. Un jour il reçoit deux vieilles bandes enregistrées à traduire qui ont l’air de remonter aux temps héroïques de la guerre froide. Pas de chance, ces enregistrements ont été volés à d’anciens hauts responsables du contre-espionnage qui ont décidé de nettoyer tout ce qui a de près ou de loin eu accès à ces bandes. Et le nettoyeur n’est autre que le meilleur ami d’Archie COOKSON.

« Eliminate… » est une comédie très très british où le flegme, la courtoisie et le bien parler sont toujours et en toutes circonstances de rigueur. Ce parti pris amusant mais qui imprègne tout le film finit par le rendre un peu trop irréel.

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Carré Blanc

Message » 14 Mai 2012 0:09

Carré Blanc De Jean-Baptiste Léonetti. Co prod. Belgium, France, Luxembourg, Switzerland 2011
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Dans un avenir pas si lointain, dès l’âge de 14 ans les enfants sont retirés à leurs parents pour les mettre dans des écoles où ils seront élevé dans un système particulièrement strict pour être fort dans une société totalement déshumanisée, froide et glacée où tout n’est qu’apparence, superficialité et surtout strict conformisme.

CARRE BLANC est beaucoup trop froid, minimaliste et surtout trop cryptique pour interpeller vraiment. Il m’a laissé un peu au bord et, à part la démonstration qu’une telle société ne peut fabriquer que des monstres, je n’ai pas capté le message.

Julie Gayet est venu présenter le film et elle a forcément eu droit au « A POIL ! ». Elle s’est déshabillée, jusqu’au soutient gorge, en disant benoitement « bo je viens à un festival belge, on me dit à poil, je me déshabille ». Très bon esprit…
Dernière édition par SONTRACTEUR le 14 Mai 2012 0:16, édité 1 fois.

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Jour 5 : Rapido, le reste

Message » 14 Mai 2012 0:15

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MURAL de Gordon Chan, Danny Ko Lam-Pau. HK 2011. Conte merveilleux où 3 hommes après avoir traversé une fresque (d’où le titre) se retrouvent dans une citée où il n’y a que des fées et leur reine. Ce film ultra kitch est un ravissement pour les yeux surtout si on aime les jeunes filles chinoises.


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Tormented de Takashi Shimizu. Japan, Netherlands 2011. Une jeune fille japonaise est hantée par un grand lapin en peluche qui va lui ravir son petit frère pour l’emmener dans son monde de cauchemar. Tout a déjà été vu et revu ailleurs.

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Father's Day de Astron-6 : Gros délire signé Asylum, pas trop Z finalement mais où tout est outré, grotesque dans le pur respect du film gore d’exploitation où le sang gicle, les têtes sont écrabouillées, les corps éclatent et sans oublier quelques plans cul et nichons. Le pied quoi !

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Message » 14 Mai 2012 0:22

To be continued ...

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Message » 14 Mai 2012 1:04

EXCELLENT!!!! Image
Fabi
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Message » 14 Mai 2012 1:06

SONTRACTEUR a écrit:Si vous voulez voir un film dans le calme, n’allez pas au BIFFF (ni à SITGES m’a-t-on dit) mais plutôt à Neuchâtel.

Voilà comment se passe une projection : Stéphane Everaert vient présenter chaque film ce qui déchaine toujours des hurlements. Si un invité est présent, il ne peut quasiment pas en placer une car tout le monde hurle « une chanson, une chanson, » jusqu’à ce que le dit invité chante une chanson. Et je peux vous dire que tout le monde chante !

Quand le jury est présent dans la salle, Stéphane invite le publique à dire « bonjour jury » qui le dit de bon cœur.

Lorsque le film est annoncé être en compétition « 7ème orbite » tout le monde ajoute « de cheval ».

Quand Stéphane s’en va, une rangée (mes voisins en fait) hurlent « QUEL TALENT ! ».

Avant que soit lancé la projection, un message demandant de ne pas enregistrer et d’éteindre son portable est affiché et donne lieu à des hurlements « on s’en fout » en 3 langues (français, anglais, néerlandais). En général le film ne commence pas tout de suite parce que le projectionniste n’est jamais prêt (surtout depuis que tout est numérique) ce qui évidemment ne fait en aucun cas cesser le vacarme.

Ensuite, comme c’est la tradition depuis des temps immémoriaux, un groupe vers l’avant de la salle lance « TA TAA TATATA ! ». Un autre groupe vers le milieu lance « TUE ENCORE ! » et enfin un 3ème groupe lance « PLUS JAMAIS ». Il faut savoir que c’est le cri de guerre du BIFFF.

Le film commence enfin, mais ce n’est pas pour ça que tout le monde se tait, car il reste à toutes les séances d’irréductibles boute en train qui sont obligés de vanner pendant tout le film. Voici les règles pour participer au chahut ambiant dans les cas les plus fréquents :

Pendant le générique, on applaudit et on hurle chaque fois qu’il y a un logo à l’écran.

Chaque fois qu’une porte est ouverte, il faut hurler « LA PORTE ! ». Et si par hasard elle est refermée, on dit « MERCI ». C’est valable aussi pour les fenêtres.

Chaque fois qu’il y a une pleine Lune, il faut hurler à la Lune.

Les obsédés crient « A POIL » chaque fois qu’une femme apparaît à l’écran. Si elle est dénudée cela va donner « QUEL BON FILM ! ». Quand elle se déshabille cela donne « HAAAA ! ». Et si on ne voit rien, cela donne « HOOOO ! ». Pour l’anecdote, Zoé FELIX était venue l’année dernière présenter CAPTIFS. Elle avait lancé au public « je suis dans la salle, je ne veux pas entendre A POIL ! ». Effectivement, cela n’a pas eu lieu. Comme quoi…

Quand quelqu’un entre dans une pièce avec l’air de chercher, il faut crier « Hou, hou, y a quelqu’un ? ».

Lorsque que quelqu’un va entrer quelque part, il faut hurler « PAS PAR LA, N’Y VA PAS ! ».

Et lorsque le méchant (ou pas) se fait exploser la tronche, cela donne lieu à des hurlements de joie, voire des sons de trompette.

Quand un acteur fume il faut tousser, s’il pleur il faut pleurer avec lui.

Lors de la nuit fantastique, on se lance aussi des rouleaux de PQ, des capotes gonflées et des boulettes de papier.

Ensuite le publique intervient de diverses façon selon la situation, sachant que ceux qui se croient malins ne manquent pas.

Si vous voulez mon avis, c’est juste (parfois) insupportable.

Bienvenue en Belgique! :mdr:
Fabi
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Message » 14 Mai 2012 12:52

Comme ça la Belgique serait un repère de sympathiques adolescents attardés ? :ane:

A te lire, pas de véritable perle à ce stade SONTRACTEUR ? (surtout SF/fantastique, le gore c'est pas trop ma came).

Tu as fait combien au concours de body painting ?
Unjeff
 
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Message » 14 Mai 2012 13:25

Unjeff a écrit:Comme ça la Belgique serait un repère de sympathiques adolescents attardés ? :ane:

Le belge est un brin chahuteur, c'est vrai. :hehe:
Il a surtout la fête chevillée aux tripes. 8)
Fabi
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Message » 14 Mai 2012 15:06

En même temps je me dis que pour ne pas vomir ses tripes (humour donc) pendant ce festival, rien de mieux qu'un peu de dérision collective pour se donner du courage :zen:
Unjeff
 
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Jour 6 : Ra.One

Message » 14 Mai 2012 21:25

Ra.One
De Anubhav Sinha. Inde 2010

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Shekhar est un programmeur star de jeu vidéo et sur une idée innocente de son fils, créer un jeu où le méchant est quasi invincible, il va donc créer RA.ONE, un méchant virtuel invincible doté d’une intelligence artificielle hors du commun. Tellement intelligente d’ailleurs qu’elle fait passer RA.ONE dans la vraie vie et doté cette fois de super pouvoirs qui le rendent… réellement invincible. Mais heureusement, dans le jeu il y a aussi G.ONE, l’avatar du joueur, seul capable de vaincre RA.ONE.

Ceux qui ont aimé « Endhiran - Robot, the movie » (voir ma critique ici) adoreront RA-ONE, qui est comme lui une de ces bollywooderie dont les indiens raffolent (d’ailleurs Endhiran lui-même fait un caméo !). Ça chante et ça danse tout le temps (et la musique est plutôt sympa dans le genre), c’est joyeux et heureux et ils sont tous beaux comme des dieux (et ces acteurs sont des demi-dieux en Inde). Les indiens ont encore fait péter les compteurs dans la démesure pour livrer la nouvelle superproduction la plus chère de leur histoire.

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Game of Werewolves

Message » 14 Mai 2012 21:27

Game of Werewolves (Lobos de Arga)
De Juan Martinez Moreno. Espagne 2011

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Tomas Marino, jeune écrivain qui a écrit un premier roman que personne n’a lu, est invité dans son village natal qui veut lui faire une grande fête en son honneur. Ce sera pour lui l’occasion de retrouver la vieille demeure familiale qu’il a quittée depuis ses 16 ans, même si grand-mère l’exhorte au téléphone, juste avant que ça coupe, de ne pas y aller. Tomas aurait dû écouter mémé. Mais qu’est-ce qu’il y a dans cette grosse bâtisse gardée en permanence par des hommes armés ? Et pourquoi quand on vient le chercher on l’amène à sa fête attaché sur une planche ?

Bonne grosse comédie espagnol pleine de loups garou, très rafraichissante et bien emballée.

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Bloodwork

Message » 14 Mai 2012 21:28

Bloodwork
De Eric Wostenberg. USA 2011

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Greg et Rob, deux étudiants, profitent de leurs vacances pour se faire un peu d’argent en participant aux tests cliniques d’un traitement révolutionnaire. Evidemment, l’expérience est un succès : les cobayes sont capables de régénérer toute blessure qu’on leur inflige et sont insensibles à la douleur. Bon, il y a quelques effets secondaires comme un petit air apathique de zombie, une attirance pour la charogne, un appétit grandissant pour ses semblables, voire une envie irrépressible de les dévorer. Et Greg va regretter d’être la patient témoin, celui à qui l’on a injecté le placébo.

Petite série B sympathique qui déroule sa très classique trame de l’expérience médicale dont tout le monde perd le contrôle où l’on a surtout le plaisir de retrouver Tricia HELFER (Capricia/n°6 dans Battlestar Galactica) et de voir Eric ROBERTS faire un petit caméo de quelques secondes

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Deadball

Message » 14 Mai 2012 21:30

Deadball
De Yûdai Yamaguchi. Japan 2011

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Jubei est un super joueur de base-ball. Alors qu’il s’entrainait avec son père, il lui a lancé une telle balle qu’elle lui a explosé la tête ! Depuis il a juré de ne plus jamais jouer. Mais alors qu’il est détenu dans une prison de haute sécurité pour jeunes délinquants dans son genre, la directrice du camp, nostalgique du 3ème Reich, va le convaincre de participer à une compétition de base-ball où personne n’est censé rester vivant.

DEADBALL, c’est du SUSHI TYPHOON : Tokyo Gore Police, Battlefield Baseball, Mutant Girls Squad et j’en passe et des meilleurs. Donc ça part en roue libre très rapidement (dès les 1ère minutes en fait) et je classerais ce film dans les « bons », car il est vraiment fun, décomplexé, avec des scènes sympas, va jusqu’au bout du délire tout en restant tout le temps parfaitement compréhensible. Je le conseille à tous les amateurs que les outrances SUSHI TYPHOON amusent, et les fans de VERSUS, dont je fais partie, seront content de retrouver Tak Sakaguchi dans le rôle principal.

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One Way Trip

Message » 14 Mai 2012 21:34

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One Way Trip de Markus Welter. Autriche, Suisse – 2011
Une bande de jeune part cueillir des champignons hallucinogènes. Quelqu’un va faire un mauvais trip, devinez ce qu’il va se passer.

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Jour 7 : Ace Attorney

Message » 14 Mai 2012 21:37

Ace Attorney
De Takashi Miike. Japon 2012

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Dans un futur proche… les procès ne seront que des spectacles et pour que celui-ci soit efficace, il devra se dérouler en au plus 3 jours pendant lesquels un procureur et un avocat seront à la lutte et se sera à l’un ou l’autre camp de montrer LA preuve irréfutable qui condamnera ou innocentera l’accusé. Un avocat un peu maladroit va devoir défendre un ami d’enfance devenu procureur mais accusé de meurtre face à la plus grande star des procureurs.

ACE ATTORNEY est l’adaptation du jeu vidéo de même nom, et dans le genre il est plutôt réussi. Acteurs à tête de personnage de manga, images aux couleurs flashy, histoire alambiquée au possible, c’est un petit divertissement sans prétention qui passe bien.
Dernière édition par SONTRACTEUR le 14 Mai 2012 21:39, édité 1 fois.

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