Paull a écrit:Oui, mais je ne veux pas trop le chauffer. Il faut le ménager, pour qu'il se taise Alors je reste souple sur le fait que c'est un "point de vue", pourvu que la discussion se termine, ou bien se fasse ... ailleurs!
Il y a quelques semaines je jouais au Golf. Narrer cette anecdote me permet à la fois de vous raconter ma vie et de me la péter sur HCFR
C'était le premier Samedi ensoleillé après un printemps maussade, je découvrais un nouveau parcours et je jouais pour la première fois avec des personnes mieux classées que moi (ouf, je ne me la pète pas tant que ça en définitive
).
1° départ, je me concentre à donf, je fais ma routine de placement, je frappe le Drive n°1. La balle part bien droit à un peu moins de 200 mètres : ouf, résultat honorable et examen de passage réussi.
Et puis petit à petit, les effets de la chaleur se faisant sentir et un peu de fatigue du au manque d'entrainement font que je me désuni et commence à rater de plus en plus de départs. Et là, les réactions de mes trois partenaires ont été très intéressantes à analyser. Le premier qui m'avait invité n'a pas fait de remarques sans doute par politesse. Le second a commencé à me trouver des excuses en invoquant la découverte du parcours. Le troisième, chef d'entreprise de tempérament colérique, m'a expliqué qu'en me déconcentrant un défaut naturel chez moi reprenais le dessus et j'inversais alors mon pivot par rapport à la normale (désolé des propos un peu techniques). Le second s'est alors écrié en lui expliquant qu'il allait me déstabiliser encore plus et me gâcher ma fin de partie (donc, j'en ai déduit que le second avait fait le même diagnostic que le troisième). Le troisième lui a cloué le bec en expliquant que si personne ne m'expliquait mon défaut, j'allais le trainer pendant encore longtemps. Fin de l'argumentaire.
C'est le troisième joueur qui avait raison. C'est sa réaction qui m'a été la plus profitable et de loin. Non seulement je n'ai pas été déstabilisé par son commentaire, mais après avoir pris de sa part une petite claque à mon orgueil, j'ai tenu compte de son avis, ai corrigé mon mouvement et ai fait une fin de parcours avec un bon score. Il est parfois contreproductif d'être trop gentil ou trop diplomatique.