haskil a écrit:Non, ce n'est pas subjectif. Le multicanal apporte une dimension supplémentaire au son : tout comme un architecte ou un géomètre ne prenne jamais que deux points dans l'espace, le son a besoin d'au moins trois points de référence pour avoir une largeur, une hauteur et une profondeur.
Avec trois points tu définis un plan, tu n'as aucune info de hauteur. A quand les enceintes au plafond ?
Elle est prouvée sur le 16/44 et dans tous les domaines.
Où ça ?
Comme le dit TMS qui a enregistré sur tous les supports et comme le savent tous les preneurs de son professionnels.
Les preneurs de son utilisent les formats HD parcequ'ils permettent d'avoir de la marge pour l'édition numérique, pas parceque c'est intéressant pour l'auditeur final.
A ce sujet, j'ai envie de te demander : à partir de quel format, en descendant sous 16/44 commence-t-on à entendre la dégradation du son.
Je n'en sais rien, et ce n'est pas le propos. Le propos, c'est de dire qu'avec le cd, on a une bande passante supérieure à l'oreille humaine, et que jusqu'à preuve du contraire il n'y a pas de publication sérieuse démontrant qu'on peut entendre des signaux hors de cette bande passante.
Sinon, tu pourrais me dire qu'il faut faire une écoute en double aveugle pour savoir qu'un microsillon offre de meilleures performances qu'un 78 tours datant de 1924.
Tu caricatures mes propos, personne ne prétend qu'il n'y a pas de différences entre les deux formats que tu décris. Mais un certain nombre de personnes prétendent qu'il n'est pas possible d'entendre de différence entre cd et formats hd, d'où la nécessité de la "preuve" (ou de la présomption) scientifique.
Tout comme les promoteurs des formats compressés affirmaient voici plus de 15 ans, études à l'appui, que le système ATRAC et d'autres ne présentaient aucune différence audible avec un format compressé...
Etudes bidons , à l'appui.
(temps de monté, définition dans les niveaux faibles, quantité d'information reproduites dans le haut du spectre, etc.), tous endroits de la bande audible ou les formats haute définition sont supérieurs.
Pourrais-tu m'expliquer dans des termes simples ce que signifie exactement un "temps de montée" et en quoi c'est différent au final de la bande passante ? De même, qu'entend tu par "quantité d'information" ?
Raison pour laquelle, par exemple, l'une des supériorités des deux formats HD de son aujourd'hui disponibles est qu'ils permettent d'entendre avec une bien plus grande évidence les informations liées à l'acoustique des salles où les enregistrements ont lieu : ces informations liées à la réverbération sont largement perdues par le 16/44
Comment cela se traduit-il en terme de traitement du signal ? En quoi la numérisation en 16/44 devrait-elle faire disparaitre les informations de reverberation ?
Idem du timbre !
Même question.
J'ai fait et depuis longtemps.
Alors là, j'avoue, sauf ton respect, que j'ai un peu de mal à te croire. Quel protocole as tu utilisé pour comparer SACD et CD ? DVD-A et CD ?
Il faudra un jour que tu compares le début pianissimo de la Valse de ravel : pianissimo dans l'extrême grave : en CD, en SACD. En CD, désolé, mais les contrebasses sont mangées par le bruit propre à la définition perfectible du CD... en SACD, tu vois les archets aller et venir sur les cordes.
Quelle "définition perfectible" du CD ?
Je pense pour ma part qu'en branchant la sortie analogique de ton SACD sur une carte son de course et en gravant le résulat en CD, tu obtiendras un résultat de qualité comparable.