antonyantony a écrit:Scytales,
J ai sous les yeux les Recommanded components Stereophile. J accorde du credit à cette revue parcequ elle
laisse toutes les sensibilitités s 'exprimer
se mouille avec des listes de composants classés
Offre souvent une analyse technique approfondie,
Soutient son industrie (edition de disque)
Dispose de critiques musicaux competents et constructifs.
Pour les lecteurs que tu cites, la revue est souvent plus nuancée que cela. Le terme excellents n'est pas utilisé pour le 555. C est bcp moins elogieux que cela...
The other CD that illustrated the Sony's punch and rhythmic drive was Diana Krall's Love Scenes (Impulse! IMPD-233), especially her rendition of the well-known Carroll Gibbons-James Dyrenforth standard, "A Garden in the Rain." Krall's voice—soft, sweet, with just a touch of a whiskey raspiness through the Krell CD player—was supercharged by the C555. Krall simply belted the tune.
Comme ces choses là sont bien dites
Et la revue teste le 777 en mode CD avec un convertisseur externe...
However, I generally used the player's coaxial digital output to drive an external D/A converter when playing CDs. This was the incredibly underrated, supremely musical California Audio Labs Alpha 2.
Plus loin :
....But it was playing SACDs that the Sony fully demonstrated what it could do.....
C 'est beau le langage diplomatique
Anthony²,
Lorsque tu cites quelqu’un, n’oublie pas d’être court et de citer l’auteur et la source. Ce sont des obligations légales destinées à protéger la propriété intellectuelle.
La citation à propos du changeur 5 plateaux SACD multicanal Sony SCD-C555ES est extraite d’un article de Larry Greenhill dans le
Stereophile d’octobre 2001.
La citation au sujet du lecteur SACD 2.0 Sony SCD-777ES est issue de la contribution de Chip Stern, dans le
Stereophile d’avril 2001. A ce propos, tu oublies de dire qu’il conclut son article en écrivant que le SCD-777ES est un superbe lecteur de CD avec une section transport sans compromis qui vaut à elle seule la dépense de $2500 (« it's a superb CD player with a no-compromise transport section that might command $2500 all by itself. »). Son éloge de la section transport du Sony est effectivement motivé par son appréciation du 777ES en tant que drive seule en conjonction avec le DAC CAL mentionné. Et s’il dit que c’est en tant que lecteur de SACD que le 777ES démontre son plein potentiel (ce dont on se serait douté
), il précise que ce potentiel fait écho aux performances du lecteur en mode CD (« Its performance fundamentally echoed that in CD mode »). S’il a surtout été convaincu par la lecture des SACD, il convient donc de conclure de ce qu’il dit qu’en tant que lecteur de CD, le 777ES n’était à tout le moins pas mauvais !
Par ailleurs, Ni le Krell ni le MF ne font partie des composants recommandes en classe A ou A+. On retrouve les DCS, Accuphase Teac et 9000, pour parler des machines hybrides...
S’il n’y a pas que les
Stereophile class A dans la vie, il y en a donc qui sont des lecteurs de SACD et même des machines hybrides !
Au fait, tu oublies que le lecteur SACD 2.0 Sony SCD-1 a été produit de l’année 2000 pour
Stereophile. SCD-1 qui a longuement été analysé dans le
Stereophile de novembre 1999. Jonathan Scull y écrivait notamment que le SCD-1 avait les performances d’un virtuose de premier ordre (« the Sony gives a topflight virtuoso performance »), phénoménal en lecture SACD (« SACD recordings sound phenomenal ») et une affaire en or comparé aux autres lecteurs de CD sur son segment (« I'd say it represents quite a bargain when held up against CD-only players in this tough, competitive little market »). Cette dernière appréciation trouvant d’ailleurs son explication dans le corps de l’article où il est écrit que le SCD-1 de $5000 lisant des CD n’était pas loin derrière la combinaison à $20000 d’un processeur numérique dCS 972 et d’un convertisseur dCS Elgar opérant un
oversampling 24 bits/192 kHz.
Dans le même numéro, Michael Fremer enfonçait le clou sur ce SCD-1 en disant que c’était un sacré bon lecteur de CD, équivalent à un Bow Technologie ZZ-8 (« First of all, it’s a damn good CD player. » « The tonal balance equals that of the $8000 Bow-Tech ZZ-8, with deep, satisfying bass, rich mids, and delicate highs. »).
Chip Stern, dans le numéro d’avril 2001, écrivait à propos du lecteur universel multicanal Philips SACD1000 que ses qualités musicales sont sans commune mesure avec son prix (“When I weigh the Philips SACD1000's tradeoffs against its attributes, the verdict comes back: It's simple, sexy, natural-sounding fun—a disproportionate amount of musical bang for the buck”).
Kalman Rubinson, dans le numéro de janvier 2002, disait du lecteur SACD multicanal Sony SCD-XA777ES que c’était un lecteur de CD de première classe bien avant d’être un lecteur de SACD, le premier lecteur haute définition sans concession sur la lecture des CD à son avis (« The XA777ES is a top-class CD player whose price might be justified without regard to its SACD capabilities. » « This is the first SACD or DVD-Audio player in my experience to offer no performance concession to any dedicated CD player.”)
Tout cela pour souligner que même des lecteurs de SACD, et même des lecteurs multicanaux et même des lecteurs multiformats multicanaux peuvent trouver grâce aux yeux des testeurs de
Stereophile, notamment eu égard au prix de ces appareils.
Alors si effectivement, les mêmes satisfactions ne sont pas exprimées avec autant d’emphase, si une réserve est notable dans les essais du Sony SCD-XA9000ES ou de l’Accuphase DP85, force est de constater qu’être un lecteur de format numérique de haute définition n’est pas pour les auteurs qui publient dans
Stereophile une tare congénitale pour ne pas lire les CD avec un certain talent.
Pour le reste tes exemples sont bien choisis.
1) Rega, modele Jupiter :
Une des rares marques à utiliser ses propres DAC D/S 5 bits utilisés en differentiel ( conçus avec Burr Brown)
Alimentations separees pour les differentes fonctions ( 7 !)
Circuit de reduction du Jitter
L’exemple de Rega n’est, à mon avis, pas illustratif de la compétence de firmes qualifiées de « spécialistes » dans le domaine numérique !
Il se trouve que je possède un Rega Planet dont j’ai attentivement examiné les entrailles. Celles-ci montrent un schéma qui ne m’apparaît guère différent de ce qu’on peut trouver dans un Philips CD723 : une mécanique de lecture Sony KSS240, un DAC, une puce multifonction pour réaliser les filtres passe-bas, les amplis de sortie, le muting et l’alimentation régulée du DAC et de la puce elle-même ! Le plus désappointant étant sans doute les alimentations : un rail positif duquel sont pris toute les alimentations positives confondues (puce de sortie, mécanique, DAC, sortie numérique) et un rail négatif pour l’alim négative de la puce de sortie. Je ne vois pas comment on pourrait faire plus simple !
Le DAC est censé être un Burr Brown PCM1710U modifié (ce qui est sans doute vrai, car le brochage de la puce dans mon Planet n’équivaut pas tout à fait à celui de la puce Burr Brown classique, même si la référence reste curieusement inchangée). Cependant, Terry Bateman, l’ingé-chef de chez Rega, expliquait à Sam Tellig dans le numéro d’avril 1997 de
Stereophile qu’il avait donné à Burr Brown le dessin général du Planet et que le fondeur avait modifié ce convertisseur Burr Brown en fonction. Ce n’est pas tout à fait une mise au point en commun et il ne dit pas si Burr Brown a fait un travail sur la partie DAC ou seulement sur les ampli-op de sortie de son PCM1710U ! En fait dans mon Planet seul le brochage des étages de sortie change.
Les lecteurs Rega actuels utilisent des convertisseurs baptisés IC40. Ce sont des modèles fait pour la firme britannique par le fondeur écossais Wolfson Microelectronics à partir de sa puce WM8716, elle-même une évolution du convertisseur Burr Brown PCM1716 qui était utilisé tel quel dans le Rega Io.
http://www.wolfsonmicro.com/whatsnew/press/PI36/http://www.promax.se/download/data/Semi/TI%20(BurrBrown)/PB_PCM1742.pdf
http://www.wolfsonmicro.com/products/WM8716/Le Rega Jupiter 2000, comme le précédent couple Jupiter/Io, met en œuvre une mécanique Sony et 2 convertisseurs en mode différentiel après un récepteur numérique Crystal CS841x pour réaligner le signal d’horloge.
Cependant, le convertisseur WM8716, le récepteur Crystal, la mécanique Sony, comme avant eux le PCM1716 et plus généralement les convertisseurs en mode différentiel et les boucles de verrouillage de phase n’ont pas attendu Rega pour être conçus et utilisés ! Ce sont même des attributs que je trouve tout à fait commun pour tout lecteur numérique un tant soit peu sérieux. De facto, on trouve exactement les mêmes caractéristiques dans bon nombre d’autres lecteurs. Les Arcam Diva HdG par ex. (voire sur le site Internet d’Arcam).
Le nombre de 7 alimentations dans un Jupiter 2000 de 1950 euros n’est guère impressionnant. Dans un Sony SCD-555ES (pas le SCD-C555ES
) de 1830 euros, il y en a 16, non comprises plusieurs sous-régulations.
La puce de sortie à multiple fonction des lecteurs Rega, inchangée depuis que Rega fait des lecteurs numériques, est une Sanyo LA9216. Cette puce n’est plus fabriquée aujourd’hui par Sanyo et on ne trouve même plus sa doc technique en libre accès. Il existe cependant encore une puce LA9215 au catalogue du fondeur Nippon, puce qui est presque similaire au LA9216 à en juger par la communauté presque parfaite entre les brochages des deux puces… et entre le schéma d’application du LA9215 donné dans sa doc technique avec le schéma des étages de sortie de mon Planet ! La doc technique du LA9215, qui a exactement les mêmes fonctions que la puce LA9216 dans mon Planet, tient en tout et pour tout sur 5 pages très succinctes.
Cet exposé pour dire que Rega ne me paraît pas être une référence en terme d’innovation, au moins dans le domaine numérique. Cela n’empêche que j’ai toujours exprimé une certaine estime pour le Jupiter 2000, qui n’est ni plus ni moins soigné que ses concurrents fabriqués par des firmes tout aussi « spécialistes » que Rega.
2) Ce que fait Atoll autour d une base Matsu ne me gene pas particulierement. Combien de lecteurs sont derives d une base Pioneer? Qui utilise ses propres Drive?, Ces propres convertisseurs? Ses propres Ampli Op?
Ce que fait Atoll ne me gêne pas particulièrement non plus. A tel point d’ailleurs que j’ai déjà écrit sur le forum que les ingénieurs d’Atoll avaient eu raison de laisser la partie numérique à d’autres au moins aussi compétents qu’eux dans ce domaine et de ne s’occuper que des secteurs où ils pouvaient apporter une réelle plus-value : l’alimentation et les étages de sortie analogiques.
Qui utilise ses propres ampli op ou transistors discrets? Aucune firme hi-fi ne fait d’ampli op à ma connaissance. En tout cas n’en fait plus ? Car on ne sais jamais si telle marque japonaise ne dépend d’un conglomérat qui n’en ferait pas parmi ses multiples activités ! Denon, a une époque, faisait partie du groupe Hitachi, bien connu pour ses transistors FET. Sanyo n’a-il pas fait de lecteurs de CD ? C’est toujours un fabriquant de composants actifs et passifs, en tout cas.
Philips, avant de mettre un convertisseur Crystal dans ses modules CD Pro les plus récents, faisait à la fois mécanique (fort réputées, pour le coup !) et convertisseurs HdG. Aujourd’hui, il ne fait plus que des mécaniques haut de gamme? Qu’en est-il pour les productions moins haut de gamme ? Pour le SACD ou le DVD-A ? Je ne sais.
Sony a toujours fait des mécaniques et des convertisseurs, semble-t-il.
TEAC des mécaniques, comme Pioneer.
Linn, je ne sais s’il font tout. Certainement pas, mais les écossais vendent au moins une mécanique pour un autre qu’eux : MacIntosh, qui en met dans un couple drive+converto où les couvercles estampillés Mac pudiquement
soudés sur certaine partie du circuit cache mal un prix indécent.
Dans le domaine des specialistes, tu reconnais une 'competance' à Meridian ou Wadia. Tu oublies les convertisseurs DCS, Les drives Teac, les filtres Teac, EMM Labs, les filtres Krell, ....
Je ne les ai pas oubliés : je m’étais contenté de ne citer que les marques que tu avais mentionnées dans ton post que j’ai quoté.
Parmi celles que tu cites maintenant, elles ont des compétences notoires que tu rappelles toi-même souvent pour ce qui est de dCS ou de TEAC et tu as AMHA de bonnes raisons de le faire.
Peut etre aussi devrais tu ecouter ce que sais faire Audio Research avec un lecteur CD...
Ou regarder les montages d'Accuphase? Ou bien des convertisseurs discrets Larry... etc etc..
Je suis toujours très curieux !
A tel point que parfois je me gratte la tête
Pour ce qui est d’Accuphase, par exemple, je n’en connais malheureusement que ce que disent Landragin et Hiraga du DP67 dans la NRDS n°288. Les montages dont L. parle, comme les MDS et MDS++, soit respectivement multiple convertisseurs avec addition des courants et multiple convertisseurs avec une combinaison d’addition des courants et d’addition des tensions, évoquent furieusement des solutions utilisées dans les lecteurs SACD Sony et peut-être avant eux déjà des lecteurs CD de cette marque. Il est possible et même probable que je me fourvoie, bien sûr, bien qu’il n’y ait, je pense, pas trente-six façons de comprendre ce que décrit Landragin.
Mais de toute façon, le bien-fait de la mise en parallèle de convertisseurs est connu depuis des années. J’ai vu un jour un croquis, d’Audio Note je crois, où on voyais ce principe poussé dans son extrême : deux convertisseurs tout simplement soudés l’un sur l’autre ! Les convertisseurs en mode différentiels sont aussi offerts depuis longtemps par les fondeurs de puce comme Philips (TDA1547 par ex.) ou Burr Brown (par ex. les PCM 1716, 1702, 1704).
Tout cela n’enlève rien au mérite d’Accuphase ou de Sony de mettre ces méthodologies en œuvre, surtout que ces firmes sortent l’artillerie lourde en mettant bien plus de deux convertisseurs par canal ! Mais cela montre que la frontière entre « spécialistes » et « généralistes » est AMHA beaucoup plus perméable que l’on pourrait le penser.
Une bonne façon de faire la difference entre generaliste et specialiste est de regarder ou est alloué l'argent. Par exemple? Y a t il des sorties symetriques ?
Je crois qu’avant de regarder s’il y a des sorties symétriques, qui ne sont parfois obtenues qu’en symétrisant une sortie asymétrique à l’aide d’AOP (cas du Sony SCD-1 ou de l’Accuphase DP67), il est plus pertinent de regarder ailleurs si un peu d’argent a été investi.
Par exemple, s’agissant de sources numériques, je regarderais s’il y a un traitement numérique digne de ce nom et/ou une mécanique sophistiquée et/ou des alimentations soignées et/ou un traitement antivibratoire poussé.
Entre autres choses plus essentielles pour la qualité du son, AMHA, que des sorties symétriques qui ne pourront de toute façon pas faire plus que laisser passer ce qui est bien ou mal fait en amont!