M. Icos oublierait-il-que les CD du commerce enregistrés de nos jours le sont dans un format supérieur au 16/44 et qu'ils sont donc ramenés à 16/44 ensuite ?
Ignorerait il que le fait de passer de 16/44 à 24/96 ou 24/192 reporte le filtrage nécessaire après la conversion numérique dans des fréquences plus haut situées ce qui fait que le filtrage ne vient pas "polluer" le message dans la bande de fréquences audibles ?
Evidemment quand c'est bien fait !
Je ne pense pas qu'il puisse penser que DCS Elgar et d'autres très grandes pointures du numériques pratiquent ainsi en commettant des erreurs aussi manifestes quant au résultat sonore !
Il ne joue numériquement pas dans la même cour d'école quand même !
Maintenant, ce qu'il dit du soin apporté aux alimentations et aux étages de sortie est à la fois juste et faux.
Juste pour les alimentations (faut toujours qu'elles soient les meilleures possibles et ça joue énormément sur le résultat final et c'est souvent sacrifié car c'est ce qui coute le plus cher dans un lecteur ! )
Faux pour les circuits intégrés qu'il appelle des AOP selon le langage courant :
M. Icos écrit : Ainsi, la plupart des convertisseurs sont suivis d'amplis opérationnels qui dégradent le message
.
1) il est bien obligé d'en utiliser dans la conversion numérique analogique comme tout le monde ou presque : car faire de la conversion en composants discrets relève du pas facile
Et cependant il dénigre une technologie, le circuit intégré qu'il ne met pas en oeuvre dans ses étages de sortie mais qui repose sur le même principe que les convertisseurs soit une intégration d'une densité phénoménale de composants microscopiques qui font la même chose dans un tout petit truc, une puce, que quand ils sont soudés un à un sur un circuit...
Et enfin, quelques uns des plus grands préamplificateurs du marché sont faits avec des circuits intégrés (Mark Levinson, Mac Intosch, Jeff Rowland, etc.), des AOP comme il dit, et pas avec des composants discrets comme lui en utilise, ainsi que certains grands lecteurs de CD d'une classe supérieure au sien et pas inférieurs à l'écoute.
Bref, comme d'habitude un constructeur défend son produit et ses choix non en les explicitant pour eux mêmes mais en comparant avec d'autres choix qu'il envisage dans leur utilisation la moins sophistiquée et soignée...
D'autant qu'un étage de sortie en composants discrets peut couter moins cher qu'un étage en AOP intégrés !
Car on pourrait lire sous la plume d'un autre concepteur d'une autre marque adepte des AOP intégrés :
la plupart des convertisseurs sont suivis de circuits en composants discrets qui dégradent le message
Car ils sont étalés sur le circuit imprimé et les pistes du circuit induisent des capacités parasites, et les transistors ont des problèmes d'appairages difficiles à surmonter pour ne rien dire des courants de polarisation qui varient avec leur montée en témpérature et les courants d'air provoqués par la rotation du disque et ses composants et leurs condos rayonnent, etc.
Enfin bref, ces deux choix technologiques qui donnent des résultats plus ou moins bons selon la qualité des composants, le dessin du schéma et son implantation...
Alain